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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 08:57

 


Le Monde.fr | 13.03.2012 à 17h49 • Mis à jour le 14.03.2012 à 09h18

Par Pauline Pellissier, article original ici

 

tn.jpgA partir de cet été, huit communes ou groupements de communes (Paris, Lyon, Bordeaux, Nice, Grenoble, Clermont-Ferrand, Aix-en-Provence et Saint-Denis) vont interdire - à titre expérimental - leur accès aux véhicules polluants. Les contrevenants s'exposeront à une amende forfaitaire dans ces zones d'action prioritaires pour l'air (ZAPA) : 135 euros (contravention de 4e classe) pour les poids-lourds, les bus et les autocars contrevenants et 68 euros pour les autres véhicules (contravention de 3e classe).

 

COUPS DE BÂTONS

Le projet était dans les cartons depuis de longs mois, mais les sanctions applicables en cas de non respeclinkt des mesures viennent seulement d'être publiées au Journal officiel. "Le nombre de coups de bâton prévus est ainsi annoncé alors que rien n'a encore vu le jour...", commente Le Figaro. Et pour cause, la liste des véhicules interdits de circulation dans ces zones n'est pas encore arrêtée.

Le décret du 20 février 2012 "renvoie aux ministres chargé des transports, de l'environnement, de l'intérieur et des collectivités territoriales, le soin d'établir une nomenclature de véhicules tenant compte de leur date d'immatriculation, de la norme Euro [la norme européenne d'émission] qui leur est applicable ou de leur motorisation". Chacune des villes ou agglomérations décidera des conditions d'accès dans sa zone. Un périmètre qui pourra aller d'un quartier à la ville entière, voire au-delà des frontières de la commune.

 

 DES EXCEPTIONS

Seule certitude, certains véhicules échapperont à toute interdiction de circulation. Le décret en a fixé la liste : les véhicules d'intérêt général (EDF, ambulance, transport de fonds...), les véhicules du ministère de la défense et les véhicules porteurs d'une carte de stationnement pour personnes handicapées.

Si aucune liste des véhicules prochainement bannis n'existe, plusieurs pistes ont été évoquées ces derniers mois. En avril dernier, Le Parisien estimait que plus de huit millions de voitures de plus de treize ans (sur 41 millions de véhicules en circulation) pourraient être exclus des ZAPA. De son côté, l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) estimait dans un rapport de 2009 que, sur la base des connaissances actuelles du parc automobile français, la part de véhicules non autorisés serait en 2012 de 64 % pour les bus et autocars, 57 % pour les poids lourds, 43 % pour les véhicules utilitaires légers et 38 % pour les véhicules légers.

 

PROJET DE CLASSIFICATION

Plus concrètement, les villes pourraient s'inspirer d'une classification proposée par le ministère de l'écologie à l'occasion des premières assises de la qualité de l'air, qui se sont tenues à Paris en avril 2011. Nathalie Kosciusko-Morizet, alors ministre de l'écologie, y avait présenté un projet de nomenclature des véhicules, soumise à consultation. Une classification de A à D (ou de une à qautre étoiles) (lien PDF), qui servira très probablement de guide aux collectivités.

Logiquement, les véhicules de classe A risquent d'être les premiers visés par l'interdiction de circuler. Pour les voitures et les véhicules légers, il s'agit de ceux dont la mise en circulation a eu lieu avant le 30 septembre 1997 ; pour les deux roues, ceux dont une première mise en circulation est antérieure au 30 juin 2004, et antérieure au 30 septembre 2001 pour les poids lourds, bus et autocars.

 

LES AUTOROUTES SUIVENT

Par ailleurs, un nouveau dispositif prévoit de faire payer les conducteurs pollueurs. D'après un décret paru le 7 mars 2012, la pollution des véhicules sera désormais prise en compte dans les tarifs des péages d'autoroutes pour tous les transporteurs de personnes et de marchandises. Il s'agit du décret d'application d'une directive européenne dite "Eurovignette 2", adoptée en 2009.

Le texte définit une modulation du tarif des péages en fonction de la classe d'émission de la norme Euro. "Tous les types de camions et de bus seront répertoriés selon leurs émissions par les sociétés d'autoroutes, qui effectueront une modulation à péage constant", explique Jean-Baptiste Poncelet, coordinateur du réseau transport chez France nature environnement. Ainsi, pour un péage initialement à 10 euros, les véhicules les plus propres paieront 5 euros, contre 15 pour les plus polluants. Ces dispositions ne s'imposent qu'aux sociétés d'autoroutes renouvelant leur concession avec l'Etat. Pour les autres, cela restera à la discrétion du concessionnaire.

"Ce dispositif va dans le bon sens, mais nous attendons maintenant la mise en application de la nouvelle directive Eurovignette 3, qui va plus loin en imposant une majoration des péages en fonction des émissions et du bruit", indique Jean-Baptiste Poncelet. En ville ou sur l'autoroute, les pollueurs n'ont pas fini de décaisser.

 

Pauline Pellissier

 

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25 mars 2012 7 25 /03 /mars /2012 13:30

Publié le 24/03/2012 | 17:26

Par Isabelle Audin  


Attention ! Les radars sont alignés sur la réduction de vitesse.

France3 Ile-de-France
La Préfecture de Paris a limité la vitesse à 60 km/h sur le périphérique, les radars mobiles intégreront cette vitesse.

Le seuil d'alerte à la pollution atmosphérique est atteint samedi en Ile-de-France et pourrait se prolonger sur plusieurs jours. Aussi la préfecture de police de Paris (PP) a-t-elle décidé de limiter la vitesse dès vendredi. Pour que la mesure et la répression soient efficaces, elle va recalibrer les radars.

 

 Aujourd'hui, en raison du nouveau pic très élévé de pollution, la PP a décidé de limiter à 60 km/h sur le périphérique et de 110 km/h sur les autoroutes en Ile de France. Mais surtout, elle annonce que les radars mobiles et fixes seront alignés sur la réduction de vitesse de 20 km/h dans toute l'Ile de France. De plus, les contrôles seront renforcés le temps que durera le pic.

 

Lors de la dernière mise en place de ce dispositif le 14 mars dernier, plus de 2000 infractions ont été constatées.

 

Un dépassement du seuil d’alerte du deuxième niveau de gravité est prévu pour aujourd'hui, samedi.

 

Dans un bulletin émis vendredi à 17 heures, l'association de surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France (Airparif) indique que la qualité de l'air, pollué par des particules fines, est mauvaise et lui attribue une note de 9 sur une échelle de 10.

 

En réponse au communiqué du maire de Paris, la PP a réagit vivement, remettant en question les accusations de la Ville de Paris et a décidé d'agir pour la journée de samedi 24 mars.

 

La Ville de Paris affirmait dans un communiqué qu'elle a envoyé au gouvernement «Des mesures concrètes seraient faciles à prendre». «A court terme, l'État devrait obliger les poids lourds en transit à contourner le centre de la métropole, imposer une baisse des vitesses de 20 km/h sur les grands axes dès que les seuils sont dépassés, et même baisser la vitesse limite du boulevard périphérique à 70 km/h comme l'a proposé le maire de Paris». A plus long terme, l'État doit développer «la seule stratégie possible en milieu urbain» soit «privilégier le fer et le fleuve, les modes collectifs de transport et les modes doux, l'électrique au thermique, les petits véhicules aux gros, l'essence au diesel», détaille la Ville. L'équipe du maire socialiste Bertrand Delanoë estime qu'«il est temps de passer de la parole aux actes».

 

En réponse, la Préfecture de Paris précise dans un communiqué que "depuis le début de l'année, assure la PP, «le déclenchement plus fréquent des seuils d'information et de recommandation d'une part et les seuils d'alerte d'autre part résulte mécaniquement d'un abaissement de ces seuils, à la suite d'un arrêté inter-préfectoral du 27 octobre 2011." La PP ajoute que "depuis le début de 2012, «seuls deux pics d'alerte ont été franchis, les autres seuils dépassés étaient des seuils d'information et de recommandation». Enfin, si l'épisode actuel «devait se prolonger et s'aggraver», le préfet "n'exclut pas la prise de nouvelles mesures».

 

Selon Martine Monteil, secrétaire Générale de la zone défense et sécurité de la PP, si le pic de pollution persiste, ils pourraient interdire les barbecues et les feux de jardin.

Selon Airparif   "Il est ainsi fortement déconseillé de pratiquer des activités sportives à l'extérieur. «Ces concentrations élevées sont liées aux conditions météorologiques (peu de vent et recirculation des masses d'air) et aux sources de particules à l'échelle locale et européenne».

 

L'association avait averti il y a quelques jours que les alertes à la pollution de l’air aillaient se multiplier en 2012.

Voir le reportage de Virginie Delahautemaison et Yves Dewulf.

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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 18:45

 

Le jeudi 15 mars 2012, article original ici

 

Bilan de la qualité de l'air 2011 en Île-de-France par AIRPARIF

 

La qualité de l’air quotidienne reste insatisfaisante en Ile-de-France pour certains polluants. En 2011, on estime qu’environ 3 millions de Franciliens étaient potentiellement exposés à des niveaux de pollution qui ne respectaient pas la réglementation, principalement le long du trafic et dans le cœur de l’agglomération parisienne. Ces niveaux marquent une certaine stabilité depuis plusieurs années.

 

Printemps exceptionnellement sec et ensoleillé, été maussade, hiver doux, température annuelle la plus haute de l’historique de Météo France… Les conditions météorologiques de 2011 ont été inédites. Elles ont été globalement favorables à des niveaux relativement peu élevés de pollution, légèrement inférieurs à ceux de 2010. Avec une nuance, les conditions printanières et hivernales ayant engendré un nombre d’épisode de pollution aux particules sensiblement plus élevé qu’en 2010.

 

Comme ces dernières années, les niveaux de pollution chronique restent globalement stables. Cinq polluants posent toujours problème à des degrés divers dans la région capitale, et ne respectent pas diverses réglementations : le dioxyde d’azote, les particules (PM10 et PM2,5), l’ozone et le benzène (voir tableau ci-dessous). Les valeurs limites étant notamment dépassées de manière récurrente en Ile-de-France, pour les particules PM10 et pour le dioxyde d’azote, une procédure de contentieux est en cours avec l’Union européenne pour les premières et pourrait suivre pour le second. D’autres Etats membres sont également concernés. En revanche, d’autres polluants, problématiques dans le passé, respectent les exigences réglementaires depuis plusieurs années (dioxyde de soufre, plomb, monoxyde de carbone…).

 

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 19:38

 

La pollution atmosphérique atteint des niveaux dangereux pour la santé dans de nombreuses villes, selon les données sur la qualité de l’air publiées aujourd’hui par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Il s'agit d'une compilation sans précédent de données concernant près de 1100 villes dans 91 pays, dont des capitales et des villes de plus de 100 000 habitants.

Plus de 2 millions de victimes

L’OMS estime que, chaque année, plus de 2 millions de personnes meurent du fait de l’inhalation de particules fines présentes dans l’air intérieur et extérieur. Les particules PM10, d’une taille égale ou inférieure à 10 micromètres, peuvent pénétrer dans les poumons, entrer dans la circulation sanguine et provoquer des cardiopathies, des cancers du poumon, des cas d’asthme et des infections des voies respiratoires inférieures.

Le seuil fixé dans les lignes directrices de l’OMS relatives à la qualité de l’air s’agissant de la concentration moyenne annuelle des particules PM10 est de 20 microgrammes par mètre cube (µg/m3), mais les données publiées aujourd’hui montrent que, dans certaines villes, cette concentration atteint jusqu’à 300 µg/m3.

Principaux résultats

Les principales informations qui ressortent de cette étude sont les suivantes:

  • Il est courant de constater des niveaux constamment élevés de pollution par les particules fines dans beaucoup de zones urbaines. Cette pollution provient souvent de sources de combustion telles que les centrales électriques et les véhicules à moteur.
  • L’exposition moyenne annuelle aux particules PM10 de l’immense majorité des populations qui habitent en milieu urbain dépasse le seuil de 20 µg/m3 recommandé dans les lignes directrices de l’OMS relatives à la qualité de l’air. En moyenne, seules quelques villes présentent actuellement des valeurs conformes aux lignes directrices de l’OMS.
  • Pour l’année 2008, on estime à 1,34 million le nombre de décès prématurés attribuables à la pollution atmosphérique en ville. Si les valeurs avaient été partout conformes aux lignes directrices de l’OMS, 1,09 million de vies auraient pu être sauvées cette année-là. Le nombre de décès attribuables à la pollution atmosphérique en ville a augmenté par rapport à l’estimation de 2004, qui était de 1,15 million. Ceci s’explique par l’augmentation récente de la pollution atmosphérique et de la taille des populations mais aussi par le fait qu'il y a davantage des données disponibles et les méthodes employées meilleures.

«La pollution atmosphérique est un grave problème de santé et nous devons absolument redoubler d’efforts pour en atténuer les répercussions», déclare le Dr Maria Neira, Directeur du Département Santé publique et environnement de l’OMS. «Si nous contrôlons et gérons l’environnement correctement, nous pouvons réduire considérablement le nombre de gens qui souffrent d’affections respiratoires et cardiaques, et de cancer du poumon. Partout dans le monde, l’air des villes est souvent pollué par les gaz d’échappement, la fumée des usines ou la suie des centrales électriques qui fonctionnent au charbon. De nombreux pays sont dépourvus de réglementation sur la qualité de l’air et, lorsqu’il y en a une, les normes nationales et leur application varient considérablement», a-t-elle ajouté.

Comprendre les risques sanitaires

L’OMS appelle à renforcer la sensibilisation aux risques sanitaires que représente la pollution atmosphérique, à mettre en œuvre des politiques efficaces et à contrôler de près la situation dans les villes. Une réduction de la concentration annuelle moyenne de particules PM10 de 70 µg/m3 à 20 µg/m3 devrait entraîner une baisse de 15% de la mortalité - ce que l’on peut considérer comme un progrès non négligeable en termes de santé publique.

Là où le niveau de pollution est plus élevé, une réduction dans les mêmes proportions aura moins d’impact sur la baisse de la mortalité mais apportera néanmoins d’importants bienfaits pour la santé.

«Les solutions à la pollution atmosphérique en ville dépendront de l’importance relative des différentes sources de pollution, du niveau de développement et de la géographie locale», affirme le Dr Carlos Dora, Coordonnateur de l’unité Interventions pour des environnements sains du Département Santé publique et environnement de l’OMS. «Les informations contenues dans la base de données de l’OMS doivent principalement permettre aux villes de surveiller l’évolution de la pollution atmosphérique dans le temps afin de choisir des interventions efficaces, de les améliorer et de les généraliser», a-t-il ajouté.

Agir à tous les niveaux

Dans les pays développés comme dans les pays en développement, les principales causes de pollution atmosphérique sont les moyens de transport motorisés, les industries petites ou grandes, l’utilisation de biomasse et de charbon pour la cuisine et le chauffage, ainsi que les centrales électriques au charbon. L’utilisation de bois et de charbon pour le chauffage des logements contribue beaucoup à la pollution atmosphérique, notamment en milieu rural pendant les mois d’hiver.

«Pour juguler la pollution et atténuer ses effets sur la santé, il faut prendre des mesures au niveau local, appliquer des politiques nationales et conclure des accords internationaux», dit le Dr Michal Krzyzanowski, Chef du Centre européen OMS de l’environnement et de la santé à Bonn (Allemagne). «Grâce aux données tirées du contrôle de la qualité de l’air publiées aujourd’hui, nous savons dans quelles régions il faut agir en priorité et nous pouvons évaluer l’efficacité des politiques et des mesures mises en œuvre.», a-t-il ajouté.

Informations sur la base de données de l'OMS

Les données sur la qualité de l’air ont été compilées à partir de sources nationales ou municipales publiques et sont fondées sur les résultats des contrôles de la qualité de l’air effectués dans chaque ville. Pour éviter les surestimations, les valeurs figurant dans la base de données correspondent à des sites de contrôle urbains, parmi lesquels des bords de routes mais pas des sites industriels ou d’autres «sites sensibles» qui ne sont pas représentatifs de la pollution à laquelle beaucoup de gens sont exposés (p. ex. bretelles d’autoroute).

Les valeurs figurant dans la base de données, y compris les concentrations rapportées de particules PM10, correspondent à des moyennes annuelles. La concentration de particules PM10 est un indicateur important de la pollution atmosphérique en milieu urbain et des risques sanitaires associés au mélange complexe de polluants que l’on trouve généralement en ville. Les petites particules PM10 peuvent pénétrer en profondeur dans les poumons, passer dans le sang et léser plusieurs organes. Pour certaines villes, on dispose de données sur des particules encore plus petites, comme les PM2,5, qui figurent également dans la base de données.

Ces données sont basées sur des mesures effectuées de 2003 à 2010 et la grande majorité d’entre elles correspondent à la période 2008-2009. Les données sont présentées par ville, par population urbaine de chaque pays (si elles sont disponibles) et par Région de l’OMS.

Pour plus d'informations, veuillez prendre contact avec:

Nada Osseiran
Chargée de communication
OMS
Téléphone: +41 22 791 4475
Portable: +41 79 445 1624
Courriel: osseirann@who.int

Gregory Hartl
Conseiller pour la communication
OMS
Téléphone: +4122 791 4458
Courriel: hartlg@who.int

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 08:07

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Pris sur le site d'Airparif, aujourd'hui.

 

Vous remarquez ?

- Pas d'alerte claire,

- Pas de date.

 

Comment expliquer que l'alerte pollution soit si peu visible ??? Pour mémoire, une ancienne capture d'écran :  http://respireleperiph.over-blog.com/article-pollution-de-l-air-aux-particules-a-continue-68528555.html

 

Il n'y a pas si longtemps, on pouvait voir les dépassements journaliers sur l'année pour chaque polluant dans chaque station, ce n'est plus possible. CORRECTION SUITE A LA REPONSE D'AIRPARIF : l'information est toujours disponible. Onglet ''ETAT DE L'AIR'', BILAN /  'suivi de la réglementation' disponible dès la page d'accueil (www.airparif.asso.fr/etat-air/bilan-annuel-suivi-depassements). Il ne s'agit donc pas de manque de transparence comme je l'avais suggéré au préalable.

 

Je vous invite à regarder ces informations très intéressantes.

 

Pour aujourd'hui, ça ne s'améliore pas depuis ce matin 8h , voici la carte de 12h25  :

 

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 18:20

Le jeudi 26 janvier 2012

Sur le site d'Airparif

 

Dix ans après le projet Life « Résolution », qui faisait le point sur les niveaux de dioxyde d’azote dans l’agglomération parisienne, avec la première cartographie fine du NO2 ambiant, une campagne de mesure de même ampleur a été réalisée en 2010 dans le cœur dense de l’agglomération.

 

04050811 pollutx1pe2Comme toutes les grandes métropoles, l’agglomération parisienne connaît une pollution importante en dioxyde d’azote, un bon indicateur du trafic routier. Constaté depuis plusieurs années, le dépassement de la valeur limite annuelle de ce polluant dans le centre de l’agglomération, concerne des millions de Franciliens qui y résident et y travaillent.

 

Cette fois, la cartographie fine de la pollution atmosphérique combine la pollution ambiante et l’impact du trafic routier. Ce nouveau « zoom » confirme que la pollution ambiante diminue au fur et à mesure que l’on s’éloigne du cœur de l’agglomération où les émissions sont les plus intenses. La cohérence entre les résultats de la campagne de mesure et ceux du réseau permanent de surveillance d’Airparif montre que le dispositif de surveillance rend compte avec justesse des niveaux ambiants de NO2 de l’agglomération parisienne.

 

Près du trafic, l’étude précise que les concentrations de NO2 relevées sur un axe routier sont 2 à 4 fois plus élevées que la pollution ambiante du secteur, avec un écart plus important en été, et qu’en moyenne, les niveaux diminuent de 25 à 45 % en s’éloignant de 15 à 40 m de l’axe.

Ces résultats sont précieux pour valider et améliorer les outils de modélisation devenus essentiels dans les missions d’Airparif.

 

A dix ans d’intervalle, quelle évolution de la pollution au dioxyde d’azote?

Entre 2000 et 2010, les concentrations ambiantes ont diminué de l’ordre de 13 % dans l’agglomération parisienne. Dans Paris, la réduction est plus importante, en moyenne de 17 %, et en élargissant aux départements de la petite couronne, elle est de 15 %. La différence entre le cœur de l’agglomération parisienne et la périphérie s’atténue.

 

Mais en proximité au trafic routier, on observe depuis 10 ans un dépassement franc des valeurs limites avec une stagnation des concentrations sur les axes les plus chargés. Du coup, la part directe du trafic routier sur les niveaux en proximité est par contraste de plus en plus importante.


Pour en savoir plus :

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 17:59

Publié le 16.01.2012, 12h41 | Mise à jour : 13h21, original ici.

Après Londres, Stockholm ou Sydney, Milan vient de mettre en place à son tour un péage urbain pour pouvoir entrer dans son centre-ville.


index-copie-1.jpgAprès Londres, Stockholm ou Sydney, Milan vient de mettre en place à son tour un péage urbain pour pouvoir entrer dans son centre-ville. La municipalité de gauche de la capitale lombarde entend réduire le trafic de 20 à 30% ainsi que la pollution en imposant le paiement d'un ticket de 5 euros du lundi au vendredi de 7h30 à 19h30.

Les voitures électriques et hybrides en sont dispensés.

Baptisé «Area C», ce péage urbain, inspiré du modèle londonien, est une première en Italie et remplace un précédent système baptisé «Ecopass», en vigueur depuis 2008, mais qui ne touchait que les véhicules les plus polluants, soit environ 10% des voitures entrant dans le centre.

Une hausse du trafic lundi avant 7h30


La mairie de Milan espère chasser de son centre ville près de 30 000 voitures avec l'ambition de réduire la présence de particules fines (PM 10) en suspension dans l'air qui dépasse régulièrement le seuil autorisé.

Selon les premières données disponibles lundi matin, le trafic, qui a connu une augmentation de 10% avant l'entrée en vigueur du péage à 7h30, a ensuite chuté d'environ 40%. Les revenus tirés de ce péage seront investis dans le développement des transports en commun milanais.

L'opposition des résidents


De nombreux résidents du centre-ville ont protesté contre l'instauration de ce péage urbain et ce malgré l'octroi par la mairie de 40 entrées gratuites et d'un tarif préférentiel de 2 euros ensuite.

Soutenus par l'opposition de droite, ils multiplient les initiatives pour protester contre ce dispositif car ils jugent qu'il est dans leur «droit de rentrer à la maison comme et quand ils le veulent sans avoir à payer une taxe et sans contrôler leur montre», souligne leur comité de défense «Residenti no charge».

Des expérimentations possibles en France


En , le Grenelle de l'environnement avait évoqué l'instauration d'un tel système pour la Ville de . Deux ans plus tard, en 2009, cette mesure était incluse par le Sénat dans la loi Grenelle II sous la forme d'expérimentations dans les villes de plus de 300 000 habitants. Pour l'instant, aucune expérience de ce type n'a été lancée.

Les écologistes ont mis en garde contre l'impossibilité d'appliquer un péage urbain dans les conditions envisagées par le Grenelle II. L'idée est d'ailleurs loin de faire l'unanimité dans la majorité de gauche, certains élus la jugeant discriminatoire.

LeParisien.fr

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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 09:12

Un épisode de pollution au dioxyde d'azote et aux particules fines (poussières) est prévue vendredi en Ile-de-France. Il est recommandé aux personnes sensibles aux polluants atmosphériques comme les enfants, les personnes âgées de faire attention. Ces polluants peuvent être irritants pour les bronches.

Le seuil de pollution atmosphérique en dioxyde d’azote NO2 et aux particules fines entraine la mise en place de la procédure d’information et de recommandation du public. Le dioxyde d'azote c'est quoi?

Les émissions d'oxydes d'azote (monoxyde d'azote plus dioxyde d'azote) apparaissent dans toutes les combustions, à haute température, de combustibles fossiles (charbon, fuel, pétrole...). Le monoxyde d'azote (NO) n'est pas toxique pour l'homme aux concentrations auxquelles on le rencontre dans l'environnement mais le dioxyde d'azote (NO2) est un gaz irritant pour les bronches. Le secteur du trafic routier est responsable de plus de la moitié des émissions de NOx (les moteurs diesel en rejettent deux fois plus que les moteurs à essence catalysés) et le chauffage de 20%. Le dioxyde d'azote provient quant à lui de l'oxydation du monoxyde d'azote rejeté dans l'atmosphère par l'ozone. Mais une partie du dioxyde d'azote est également émise telle quelle dans l'atmosphère.

Les particules fines (poussière)

 


viewmultimediadocument.jpgcrédits : Flikr - Louis Volant

 

Les particules fines sont émises dans les grandes concentrations urbaines par les émissions des véhicules, surtout avec des moteurs diesel.

Alertes pollution comment ça marche?
Pour les particules fines le niveau d'information et de recommandation est activé dès que la concentration de 80 microgrammes par m3 d'air est dépassée pendant 24 heures consécutives. 
D'une manière générale le seuil d'alerte  est déclenché lorsque le niveau de quatre polluants (dioxyde de soufre - ozone - dioxyde d'azote - particules PM10) est atteint. Chaque seuil d'information correspond à un niveau de concentration d'un polluant dans l'atmosphère au-delà duquel une exposition de courte durée a des effets (limités et transitoires) sur la santé de la population particulièrement sensibles (enfants, personnes âgées, asthmatiques et insuffisants respiratoires chroniques).
Recommandations aux personnes sensibles
L'Agence Régionale de la Santé (ARS) recommande aux personnes sensibles aux polluants atmosphériques comme les enfants, les personnes âgées et celles souffrant d'asthme et d'insuffisances respiratoires chroniques, de privilégier des activités calmes et éviter les activités sportives intenses. Elle conseille également de ne pas utiliser de solvants sans protection appropriée et de s'abstenir de fumer. Les particules fines, (PM10 - d'un diamètre inférieur à 10 microns - et surtout PM2,5 - moins de 2,5 microns)produites notamment par les voitures, peuvent pénètrer profondément dans les poumons et sont de fait particulièrement irritantes pour ces personnes qui sont invitées à respecter scrupuleusement leurs traitements médicaux.

Automobilistes, modérer la vitesse
La préfecture de police, de son côté, recommande aux automobilistes de modérer leur vitesse et d'adopter une conduite souple. Les automobilistes sont invités a s'assurer du bon entretien de leurs véhicule particulièrement s'il s'agit d'un diesel. Elle prévient également que des équipes techniques effectueront des contrôles renforcés d'émissions polluantes sur les véhicules.

» www.airparif.asso.fr 

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 10:14

 

Communiqué de Presse Amis de la Terre Paris  du 13 décembre 2011

 

Un jugement scandaleux : les pouvoirs publics dispensés de respect de la réglementation sur la pollution de l’air

 

Les Amis de la Terre Paris ont pris acte du rejet par le tribunal administratif du recours qu’ils avaient déposé contre l’État, pour manquement à ses obligations en matière de lutte contre la pollution de l’air. Les Amis de la Terre Paris entendent faire appel de ce jugement scandaleux.

Le tribunal administratif reproche à l’association de n’avoir pas précisé quelles mesures du Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) seraient fautives alors même que les résultats ne sont pas atteints.
Un jugement pris manifestement en méconnaissance de la décision antérieure du Conseil d’état énonçant la valeur juridique du PPA et de l’État de droit.


pm2,5 2011

D'après AIRPARIF


Le PPA est un ensemble d’actions visant à rétablir une qualité de l’air conforme à la réglementation pour des raisons de santé publique évidentes. Il revient aux pouvoirs publics, chargés d’élaborer et de faire appliquer les PPA, de prendre les mesures qui s’imposent à eux. Comment l’exécution du PPA ne peut-elle pas être fautive alors qu’elle ne permet pas d’assurer le respect des valeurs limites dont c’est le seul et unique objet ?

En 2008, le Conseil d’état avait considéré sans ambiguïté que le PPA s’impose aux préfets chargés de le faire appliquer par un ensemble de mesures contraignantes en vue d’assurer le respect des seuils de pollution dans un délai donné :
"Le plan de protection de l’atmosphère (PPA) emporte une série d’effets contraignants (…) qui s’imposent aux autorités administratives compétentes pour mettre en œuvre des mesures préventives et curatives en vue d’atteindre les objectifs qu’il fixe dans le respect d’un calendrier donné.(...)" estimait alors, le Conseil d’état (CE, les Amis de la Terre - Paris, 26 mars 2008, n°300952).

Le tribunal reconnaît bien que de 2000 à 2010, "les niveaux de concentration en particules (PM10 et PM 2,5) et en dioxyde d’azote sont restés supérieurs, principalement à proximité du trafic automobile, aux valeurs limites d’émission".
Malgré la responsabilité avérée de l’État découlant du non respect des valeurs limites d’émission des PM10 et N02, le tribunal considère que les préfets ne sont pas fautifs car il ne serait pas établi que les mesures aient été insuffisamment prises !

Les Amis de la Terre Paris estiment que le tribunal ne peut valider l’échec du PPA et laisser perdurer cet état en toute impunité du simple fait que l’association n’a pas pointé la ou les mesures insuffisamment mises en œuvre, ce qui, en tout état de cause, reste impossible du fait des incertitudes techniques et scientifiques propres à chaque mesure visant à améliorer la qualité de l’air.
Plus grave encore, le tribunal énonce que les mesures “auraient pu permettre d’atteindre l’objectif fixé par le plan dans le délai imparti”, alors que c’est précisément le contraire qui est aujourd’hui démontré !

Selon l’avocat de l’association, Me COFFLARD, “Les Amis de la Terre Paris entendent faire appel d’un jugement qu’ils considèrent incompréhensible et contradictoire”.

Pour Claude Bascompte, président des Amis de la Terre Paris, “ce jugement est inique, il évite de placer l’État devant ses responsabilités. Faut-il attendre que la France soit condamnée à des millions d’euros de pénalités par la CJUE pour que les choses changent ? Ces moyens seraient mieux employés à la mise en œuvre de mesures de réduction des pollutions et notamment le développement des transports collectifs et la réduction de la circulation automobile.”

Déterminés à faire respecter le droit des citoyens à respirer un air “légal”, les Amis de la Terre Paris seront amenés à faire appel de cette décision.


Téléchargez le jugement du TA de Paris sur le site des Amis de la Terre Paris

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 16:57
Les amis de la terre auraient-ils réussis à faire bougé le cocotier, hier est paru cette information sur le site du Ministère de l'écologie, mais le résultat semble moins glorieux que ne l'annonce le titre... :
29 novembre 2011 - Énergies et climat
     

A la demande de Nathalie Kosciusko-Morizet, Martial Saddier, Président du Conseil national de l’Air et député de Haute-Savoie a présenté les avancées du plan particules, socle national d’actions pour une amélioration de la qualité de l’air extérieur.

 

Les dépassements d’émissions de particules seraient, selon une évaluation du programme CAFE, la cause de près de 42 000 décès par an dus à la pollution de l’air par les particules PM2,5 liées aux activités de l’homme.

Face à ce constat, le Grenelle de l’environnement a fixé pour la France un objectif extrêmement ambitieux de réduction de 30 % des particules PM2,5 pour 2015. Cet objectif, en allant bien au-delà des simples exigences européennes en la matière, traduit la forte volonté de la France de réduire l’exposition de la population à la pollution par les particules.

 

« Lancé en juillet 2010, le plan particules a déjà permis de mettre en oeuvre de nombreuses mesures de réduction de la pollution notamment dans les secteurs domestique, industriel et des transports  » a précisé Martial Saddier à l’issue du Conseil national de l’Air.

 

Dans le secteur domestique, une des principales mesures concerne l’interdiction du brûlage des déchets verts (feuilles…). Brûler 50 kg de déchets verts à l’air libre émet autant de particules que de chauffer son pavillon avec une chaudière fioul pendant 4 mois et demi. Par ailleurs, le label Flamme verte qui concerne les appareils domestiques de chauffage au bois sera étendu aux chaudières et les exigences requises pour l’étiquetage iront croissant sur les cinq ans à venir.

A compter du 1er janvier 2012, seuls les appareils affichant 4 ou 5 étoiles seront labellisés Flamme verte. Une priorité doit être donnée au renouvellement des appareils anciens. Dans le secteur des transports, plusieurs mesures sont en cours de réalisation, dont l’expérimentation des zones d’actions prioritaires pour l’air (ZAPA) par des collectivités volontaires ou encore une meilleure régulation de la mobilité lors des pics de pollution. Le développement des flottes électriques participera à ces efforts, qui doivent encore s’accélérer.

Concernant le secteur industriel, les conditions des appels d’offres relatifs aux installations utilisant la biomasse ont été renforcées, notamment en matière de limitation maximale d’impact sur la qualité de l’air. La réglementation nationale des installations de combustion est en cours de révision.

Ces avancées montrent l’action nécessaire des divers secteurs émetteurs de particules, activités économiques, politiques d’aménagement et comportements de particuliers, en lien avec les politiques du climat.

Ces actions sont renforcées dans les zones en dépassement des normes de qualité de l’air. Il s’agit notamment des 33 plans de protection de l’atmosphère en cours de révision, qui concernent près de la moitié de la population française. Le premier PPA vient d’être soumis à enquête publique, et les autres devraient aboutir d’ici la fin 2012-début 2013.

 

Le Conseil National de l’Air a validé les démarches engagées pour évaluer les potentiels de réduction des émissions dans chaque territoire. Il souligne la nécessaire implication de tous les acteurs locaux dans une démarche concertée, relève des besoins d’accompagnement spécifiques à certaines actions, et va lancer d’ici février 2012 une communication adaptée sur l’enjeu de la qualité de l’air et de la mobilisation pour un air sain.

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