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22 novembre 2015 7 22 /11 /novembre /2015 15:49
Ile-de-France : Airparif perd une nouvelle source de financement

Juste avant la COP21, alors que les études démontrant la nocivité de la pollution de l'air (40 000 mort prématurées par an en Europe) se mulitiplient, deux départements d'Ile de France, et pas les moins riches, cessent leur soutien à AIRPARIF. Les membres de l'Assemblée générale du 19 novembre 2015 ont ainsi pris acte des sorties annoncées de deux départements : la Seine-et-Marne et les Yvelines, qui s’ajoutent à celle des Hauts-de-Seine en 2013.

Pour citer le CR de cette Assemblée :

Ces décisions sont doublement problématiques. Elles ont un impact direct sur le financement de l’association qui devra être compensé par les autres membres, notamment pour maintenir une surveillance et une information dans ces départements, alors que d’autres collectivités ont aussi souligné leurs difficultés.

Elles sont surtout en contradiction avec les principes de la Loi sur l’Air qui appelle l’ensemble des collectivités à concourir à une politique dont l’objectif est le droit reconnu à chacun de respirer un air qui ne nuise pas à sa santé [1], et qui prévoit un financement mutualisé de la surveillance et de l’information. D’où la question d’une absence de ces acteurs majeurs du territoire, qui représentent pourtant 4 millions de Franciliens et près des ¾ de la superficie d’une région largement concernée par la pollution de l’air.

J'en appelle au Ministère en charge de l'écologie de modifier les modalités de financement d'AIRPARIF afin d'assurer, à la fois les mesures de qualité de l'air et leur analyse le tout, en tout indépendance.

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 20:28

Une formidable video réalisé par DATA GUEULE : "2 degrés avant la fin du monde", qui fait le point sur les énergies fossiles et leur rôle dans le réchauffement climatique :

 

 

 

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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 21:26
Urgence pollution - Fondation Nicolas Hulot

Petit coup de pub pour une action de la fondation Nicolas Hulot sur le site http://ecopacteur.fondation-nicolas-hulot.org

Urgence pollution
600 000 morts chaque année en Europe !

Selon un rapport de l’OMS d’avril 2015, la pollution à l’azote ou aux particules fines provoque 600 000 décès prématurés en Europe chaque année. La pollution est également responsable d’un doublement, en vingt ans, des cas d’asthme chez les enfants. Elle coûte chaque année plus de 100 milliards d’euros à la France.

En faisant un don dès maintenant, vous devenez véritablement acteur de la COP21 : ECOPACTEUR.

Seuls vos dons permettent à la Fondation Nicolas Hulot de répondre à l’urgence climatique & sanitaire par l’action efficace.

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 18:06
Quatre intox sur la pollution à Paris, original ici sur Le Monde.fr

17.03.2014 à 18h17 • Mis à jour le 18.03.2014 à 10h30 | Par Samuel Laurent, Jonathan Parienté et Alexandre Léchenet

Intox #2 : L'air de Paris n'a « jamais été si pur »

Faux

Autre énormité, venant cette fois du patron de l'association « 40 millions d'automobilistes », Pierre Chasseray : « la qualité de l'air n'a jamais été aussi bonne qu'aujourd'hui », affirmait-il sur Twitter ce week-end.

Un argument aussi facile et provocateur qu'erroné : ce qui a diminué en dix ans, ce sont les émissions de particules, du fait de nouvelles normes sur les véhicules et l'industrie. Précisément, elles ont baissé de 51 %. Mais la concentration de particules, elle, ne baisse pas vraiment, voire augmente. Donc non, l'air n'est absolument pas « plus pur » qu'il y a dix ans.

>> Lire nos explications : Tout comprendre de la pollution aux particules fines

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4 janvier 2015 7 04 /01 /janvier /2015 18:11

La ministre de l'Ecologie estime aussi que les chiffres de l'association sont "totalement faux".

Mis à jour le 16/12/2014 | 16:37 , publié le 16/12/2014 | 16:00

Ségolène Royal fait feu de tout bois pour justifier son intention de revenir sur l'arrêté interdisant les feux de cheminée en Ile-de-France. Interrogée sur BFMTV mardi 16 décembre, la ministre de l'Ecologie a fustigé Airparif et ses "chiffres complètement faux qui attribuaient aux feux de cheminée la pollution majeure sur l'Ile-de-France".

La ministre a aussi estimé que l'association était "un peu trop sectaire sur la question de la prise en compte de la pollution de l'air", avant de demander que l'on arrête "d'embêter les gens". Francetv info a interrogé Karine Léger, chargée de la surveillance de la qualité de l'air chez Airparif.

Francetv info : Que répondez-vous à Ségolène Royal qui vous qualifie de "sectaire" ?

Karine Léger : Je n'ai pas de commentaire à faire sur le terme "sectaire", je rappelle juste que nous sommes une association indépendante, qui travaille avec des experts scientifiques internationaux. Nous ne sommes pas à l'origine de la règlementation. Dans le cas de l'interdiction des feux de cheminée en Ile-de-France, la Direction régionale et interdépartementale de l'environnement et de l'énergie (Driee) a élaboré un plan pour l'air dans lequel figure cette mesure et là, c'est la préfecture qui a décidé de prendre un arrêté. Nous nous contentons de réaliser les études. Il y a un intérêt à séparer l'expertise et la prise de décision.

Ségolène Royal affirme que vos chiffres sont "totalement faux"...

Sur l'étude de 2011 citée par la ministre de l'Ecologie, nous avons collaboré avec des scientifiques espagnols, anglais ou encore allemands. Je le redis : la pollution aux particules causée par le chauffage au bois est loin d'être négligeable.

Certes, cela représente 4% lors des mesures réalisées près du périphérique et de grands axes de circulation en Ile-de-France. Mais le chiffre atteint 10% en zone résidentielle. Et concernant le chiffre de 23% évoqué par la ministre, il ne vient pas de chez nous mais d'une interprétation de notre étude [voir l'article de Metronews sur le sujet].

Comment accueillez-vous la décision de la ministre de revenir sur l'interdiction des feux de cheminée ?

Juste un rappel : le chauffage au bois des foyers ouverts (à ne pas confondre avec les systèmes fermés plus performants) est une source de pollution aux particules connue depuis longtemps. De nombreuses études le démontrent. Un à trois millions de personnes sont exposées à des niveaux de pollution qui ne respectent pas les règlementations européennes. La commission de Bruxelles poursuit la France devant la justice européenne pour non-respect des valeurs limites de particules fines PM10, imposées par la directive "Air".

Si l'arrêté sur les feux de cheminée est supprimée, toute la question est de savoir si d'autres dispositifs viennent changer la situation actuelle de la pollution de l'air, car il est nécessaire d'agir sur les différentes sources de pollution.

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1 janvier 2015 4 01 /01 /janvier /2015 18:02

Le Monde.fr | 31.12.2014 à 10h46 • Mis à jour le 31.12.2014 à 11h0

article original ici.

Si certains Parisiens risquent de se réveiller le 1er janvier dans le brouillard, en raison d'un réveillon fort arrosé, mercredi 31 décembre, ils devront se méfier d'une autre forme de brume. La région Ile-de-France est en alerte orange en raison d'un épisode de pollution aux particules, rapporte l'association de surveillance de la qualité de l'air, Airparif.

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7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 15:18

Article original du Figaro ici.

Des mesures réalisées à Paris confirment que les particules ultrafines, les plus néfastes pour la santé, sont bien plus nombreuses que les grosses, mais ne sont toujours pas prises en compte par la réglementation.

Fines, nombreuses et dangereuses… Plus les travaux sur la pollution atmosphérique se perfectionnent, plus on est capable de détecter des poussières infiniment petites et de mesurer les risques sanitaires qui leur sont associés.

Ainsi, le ballon de Paris qui s'élève tous les jours au-dessus du parc André- Citroën embarque-t-il à son bord non seulement des personnes curieuses d'admirer la ville à quelque 150 mètres au-dessus du sol mais il est également doté depuis 2008, en association avec Airparif, d'appareils de mesure de la pollution de l'air. Une panoplie d'instruments complétée en 2013 par un outil de grande précision, le LOAC (Light, Optical, Aerosol Counter) capable de se focaliser sur les particules les plus fines, autrement dit inférieures à 1 micromètre (0,001 millimètre).

Et ce que l'on découvre n'a rien de très réjouissant. «Un jour de pollution moyenne, les Parisiens respirent environ 200.000 particules par litre d'air (chaque inspiration représente environ un demi-litre) rappelle Jean-Baptiste Renard, directeur de recherche au CNRS d'Orléans, et il y a dans ce litre 200 fois plus de particules comprises entre 0,2 et 1 microgramme que de particules plus grosses, entre 1 et 10 microgrammes.»

Or, plus les particules sont fines, plus elles pénètrent dans l'organisme . Il est admis que les grosses particules (supérieures à 5 microgrammes) sont bloquées au niveau du nez, que celles d'une taille de 1 à 5 microgrammes atteignent la trachée et, enfin, que les plus petites s'enfoncent profondément dans les voies respiratoires. «Elles peuvent franchir les barrières biologiques », insiste Sabine Host, chargée d'étude épidémiologique à l'Observatoire régional de santé en Ile-de-France, autrement dit passer dans le sang.

Près de 400.000 décès en Europe

En matière de santé, cette pollution de l'air est impliquée dans plusieurs pathologies (infarctus, problèmes respiratoires, cancers…). Dans un rapport qui vient d'être publié, l'Agence européenne de l'environnement note que si «les effets sur les maladies respiratoires et les maladies cardiovasculaires sont bien connus, des études plus récentes montrent que cela peut affecter la santé d'une autre façon, qu'il s'agisse du développement du fœtus ou encore des maladies en fin de vie ».

Les grandes études aboutissent toutes aux mêmes constats. En France, on parle de 42.000 décès prématurés, dont 1400 pour Paris et, selon le tout dernier rapport de l'Agence européenne de l'environnement, près de 400.000 décès en Europe (chiffres 2011).

Le LOAC a notamment permis de mesurer la pollution lors de deux pics, en décembre 2013 et en mars 2014: il y avait 5 à 15 fois plus de particules très fines que lors d'une journée standard. En décembre, les données enregistrées font état de 3 millions de particules par litre d'air. «Le record a été atteint le 13 décembre 2013, avec un pic de 6 millions de particules inférieures à 1 micromètre par litre mesuré à 18 heures». À titre de comparaison, c'est ce que produit la fumée de 8 cigarettes dans une pièce non aérée d'environ 20 m2.

Pour les divers spécialistes, ce type de mesures devrait inciter l'Europe à légiférer. Car les normes européennes que les pays doivent respecter en matière de microparticules ne prennent en compte que les plus grosses, celles de 10 micromètres (PM 10), et l'OMS a simplement émis des recommandations pour les particules de 2,5 micromètres (PM 2,5). Il est vrai que même à ces niveaux de pollution, nombre de pays ne sont pas dans les clous, à commencer par la France qui vit sous la menace d'une grosse sanction financière. Et la Cour de justice européenne, dans un arrêt rendu la semaine dernière, vient de rappeler à l'Angleterre que le respect des directives n'était pas facultatif, mais que les pays avaient bien une obligation de résultat.

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30 octobre 2014 4 30 /10 /octobre /2014 02:33
 la pollution de l’air reste en tête des problèmes environnementaux considérés comme les plus préoccupants par les Français

Pour la troisième année consécutive, la pollution de l’air reste en tête des problèmes environnementaux considérés comme les plus préoccupants par les Français, recueillant 42 % des votes contre 34 % pour le changement climatique. Les autres enjeux les plus cités, catastrophes naturelles, augmentation des déchets et pollution de l’eau, se placent loin derrière avec environ 30 % des réponses.

Ce résultat est d’autant plus significatif qu’il marque une tendance de fond avec une progression de 7 points des réponses depuis 2011 sur cet enjeu qui n’intégrait pas le récent épisode de pollution du mois de mars 2014.

L’enquête a été réalisée en novembre 2013 par le Service de l'observation et des statistiques du Commissariat général au développement durable. Pour la consulter dans son intégralité, rendez-vous sur : http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Rep_-_Indicateurs_cles_de_l_environnement.pdf

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 02:35
Evolution sur 20 ans du PIB (en %) aux Etats-Unis et dans la zone Euro après le début du déclin de la production de pétrole, selon les modèles de Michael Kumhof. DOC. MK
Evolution sur 20 ans du PIB (en %) aux Etats-Unis et dans la zone Euro après le début du déclin de la production de pétrole, selon les modèles de Michael Kumhof. DOC. MK

un article tiré du très intéressant Blog Sortir du pétrole.com

Selon Michael Kumhof, expert en modélisation économique au FMI, une baisse « géologique » de la production d’or noir -à la suite du "peak oil" mondial donc- menace de faire dévisser les PIB des pays importateurs et de faire exploser leurs déficits.

Michael Kumhof est un spécialiste d'économie et de modélisation. Il travaille au Département « Recherche » du Fonds monétaire international (FMI). Avec ses compagnons chercheurs, il "joue" avec les modèles mathématiques et analyse les résultats. Parmi ses "dadas": l’après pic pétrolier -quelle que soit sa date- et le nécessaire "ajustement" du système économique.

Des modèles scientifiques qui lient la production de pétrole et la croissance du PIB et qui introduisent la notion d'entropie dans l'économie

Premier constat : les modèles en question permettent de lier objectivement la croissance (ou la réduction) de la production de pétrole et la croissance (ou la réduction) du PIB (produit intérieur brut)… Conséquence: notre « croissance » économique est directement liée à la production de pétrole. Imaginons ce lien comme l’énergie nécessaire pour faire fonctionner une énorme machine mondiale qui engloberait la plupart de nos activités. On comprend alors qu'après un "pic", la baisse continue de la production contraint la croissance et le fonctionnement même de la machine.

Deuxième constat : ses modèles complexes introduisent la notion d’entropie dans l’économie. Avec cette notion, ils bousculent les "vérités" actuellement admises par la plupart des économistes (jusqu’alors l’entropie, mesurant le désordre d'un système, est avant tout prise en compte dans la thermodynamique). Surtout, cela a le mérite de poser des limites physiques au système économique et cela permet d’appréhender les potentiels impacts de différents types de chocs pétroliers : « chocs » de la demande, « chocs » de l’offre…

Ainsi, bonne nouvelle, les chocs pétroliers « géologiques », provoqués donc par l’épuisement même de la ressource (épuisement irréversible), pourraient être sans effet dramatique si la « substituabilité » entre le pétrole et les autres facteurs de production croît en même temps que croît le prix du pétrole. Traduction : on réduirait les effets des chocs pétroliers si l’on était capable de compenser le «manque» de pétrole (énergies de substitution, efficacité énergétique, etc.). Cependant, cette action possède des limites et nécessite des délais. C’est peut-être à ce niveau que l’on pourrait un jour prochain regretter fâcheusement de n’avoir pas voulu prendre en compte plus tôt l’importance réelle du « peak oil ».

Une baisse annuelle de 2 % de la production de pétrole équivaudrait à une hausse de 800% de son prix sur 20 ans

En revanche, mauvaise nouvelle, une chose paraît acquise : moins on sera « élastique », plus on aura du mal à compenser en temps voulu le manque d’or noir, notamment dans certaines technologies « clés » où il est essentiel, en particulier bien sûr les transports… Les impacts d’une déplétion continue (décroissance de la production pétrolière) augmenteront alors dramatiquement en gravité.

Selon Michael Kumhof, pour une baisse de la production de pétrole de 2% par an, les modèles peuvent conclure à une hausse de prix du pétrole de l’ordre de 25% sur la même période, et même de 800% à 1500% sur 20 ans !… Pour les pays importateurs, cela se traduirait par une sévère contraction de leur produit intérieur brut (PIB), et par un alourdissement exponentiel de leurs déficits.

Et encore, l’expert admet volontiers les limites des modèles qu’il étudie. D’après lui, au-delà de 200 dollars le baril de pétrole, on entre dans un « autre monde », inconnu, où des secteurs entiers de l’économie actuelle ne résisteraient pas.

Etonnamment, les conclusions de Michael Kumhof, qui existent depuis plusieurs années, ne semblent pas encore suffisamment édifiantes pour vraiment sortir du Département « Recherche » du FMI et être adoptées par les économistes. Or, la production mondiale de pétrole se trouve sur une sorte de plateau depuis 2005 tandis que le pétrole conventionnel a, lui, connu son pic pendant cette période... Ce sont les pétroles non-conventionnels qui compensent jusqu'alors son déclin, mais avec un besoin de plus en plus important en énergie et un coût croissant en gaz à effet de serre. L'ASPO (association pour l'étude des pics de production de pétrole et de gaz naturel, dont la plupart des membres sont issus de la planète "pétrole") prévoit le pic global de la production d'or noir vers 2015.

Projection de la production pétrolière selon l'Agence internationale de l'énergie. Production conventionnelle actuelle en bleu marine. DOC. IEA 2010

Projection de la production pétrolière selon l'Agence internationale de l'énergie. Production conventionnelle actuelle en bleu marine. DOC. IEA 2010

Projection de la production pétrolière selon l'Agence internationale de l'énergie. Production conventionnelle actuelle en bleu marine. DOC. IEA 2010

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30 juillet 2014 3 30 /07 /juillet /2014 02:24

Depuis le 10 janvier, les automobilistes parisiens doivent rouler à 70 km/h maximum sur le périphérique au lieu de 80 km/h. Or, si l'on en croit la société d'infotrafic Inrix, cette mesure aurait permis de réduire les embouteillages sur ce qui constitue l'axe routier le plus fréquenté d'Europe. La société a fondée son étude sur des données anonymes transmises par des millions de GPS d'automobilistes sur le périphérique. Elle a ensuite comparé deux périodes: du 10 janvier au 10 juin 2013, et du 10 janvier au 10 juin 2014. Et selon une synthèse de ces données que Metronews a pu se procureur, les bouchons auraient diminué de 36 %. Depuis la nouvelle limitation de vitesse, les automobilistes passeraient ainsi 66 minutes par jour sur le périphérique, au lieu des 104 minutes journalières l'an passé.

Pour Chris Lambert, expert chez Inrix interrogé par Metronews, ce résultat ««peut s'expliquer par un trafic fluidifié, avec une vitesse plus régulière qui entraîne mécaniquement une réduction de l'effet accordéon». Les points de congestion seraient en conséquence «moins nombreux». Néanmoins, ces résultats encourageants doivent être examinés avec prudence. La société spécialisée dans l'infotrafic indique à Metronews que l'étude n'est «pas pondérée par des facteurs exogènes» comme les jours de grèves ou les accidents.

Mise en place en janvier dernier, cette mesure visait principalement à réduire la pollution dans la capitale. Selon la mairie de Paris, le boulevard périphérique contribue à lui seul à 35% des émissions de particules fines liées au trafic automobile parisien, soit 20% des émissions totales de la ville. De plus selon la mairie, la diminution de 10 km/h aurait pour conséquence une baisse de 23 % du nombre d'accidents et une réduction de près de 65 % du nombre de blessés graves et de tués. La municipalité avait également l'intention de réduire la gêne causée par le bruit pour les 100.000 riverains habitant aux alentours du périphérique.

Le périphérique à 70 km/h aurait entraîné une baisse des bouchons - Le Figaro
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