Juste avant la COP21, alors que les études démontrant la nocivité de la pollution de l'air (40 000 mort prématurées par an en Europe) se mulitiplient, deux départements d'Ile de France, et pas les moins riches, cessent leur soutien à AIRPARIF. Les membres de l'Assemblée générale du 19 novembre 2015 ont ainsi pris acte des sorties annoncées de deux départements : la Seine-et-Marne et les Yvelines, qui s’ajoutent à celle des Hauts-de-Seine en 2013.
Pour citer le CR de cette Assemblée :
Ces décisions sont doublement problématiques. Elles ont un impact direct sur le financement de l’association qui devra être compensé par les autres membres, notamment pour maintenir une surveillance et une information dans ces départements, alors que d’autres collectivités ont aussi souligné leurs difficultés.
Elles sont surtout en contradiction avec les principes de la Loi sur l’Air qui appelle l’ensemble des collectivités à concourir à une politique dont l’objectif est le droit reconnu à chacun de respirer un air qui ne nuise pas à sa santé [1], et qui prévoit un financement mutualisé de la surveillance et de l’information. D’où la question d’une absence de ces acteurs majeurs du territoire, qui représentent pourtant 4 millions de Franciliens et près des ¾ de la superficie d’une région largement concernée par la pollution de l’air.
J'en appelle au Ministère en charge de l'écologie de modifier les modalités de financement d'AIRPARIF afin d'assurer, à la fois les mesures de qualité de l'air et leur analyse le tout, en tout indépendance.