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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 16:54

Communiqué de presse des amis de la Terre

 

Par Groupe local de Paris

logo ATLe 17 novembre 2011 se tiendra au tribunal administratif de Paris l’audience relative au recours déposé par les Amis de la Terre Paris visant à faire sanctionner l’État pour qu’il agisse immédiatement et efficacement afin d’améliorer la qualité de l’air en Île de France.


Avec cette action en justice, les Amis de la Terre Paris demandent que la réglementation en matière de pollution de l’air soit enfin respectée et que tous les habitants de l’agglomération parisienne puissent respirer un air « légal » et plus respectueux de la santé humaine.

En juin 2010, les Amis de la Terre Paris ont saisi le préfet de police de Paris et le préfet de la région Île de France pour qu’ils prennent les mesures de police qui s’imposent pour faire respecter la qualité de l’air. Face à l’absence de réponse des préfets, les Amis de la Terre Paris ont déposé en octobre 2010 une requête auprès du tribunal administratif de Paris pour demander l’annulation du refus des préfets de prendre les mesures de police leur incombant et destinées à assurer le respect des valeurs limites réglementaires d’émission de particules fines (PM10) et de dioxyde d’azote (NO2).

Comme le rappelle Me. Cofflard, avocat de l’association : « Les normes de qualité de l’air ne sont effectivement pas respectées, au préjudice de la santé de la population comme de l’environnement. Face au refus des autorités de police compétentes de bien vouloir faire respecter ces normes pourtant obligatoires, l’association les Amis de la Terre Paris s’est vue contrainte de saisir le tribunal administratif de Paris en vue d’obtenir une condamnation de l’Etat. »

Les Amis de la Terre Paris continueront à user de toutes les mesures à leur disposition pour que les parisiens puissent bénéficier d’une qualité de l’air correcte.

_Comme le prévoyait abusivement le dernier PPA, les valeurs limites d’émission des polluants réglementés ne sont pas respectées. Malgré les impacts avérés sur la santé, aucune démarche concertée n’a pu être engagée avec les pouvoirs publics pour convenir d’une révision de ce plan nous permettant d’atteindre un air respirable partout et pour tous dans l’agglomération parisienne.

"Nous réclamons que des mesures d’urgence de restriction des sources de pollution soient prises par les pouvoirs publics, notamment sur la circulation automobile, et s’accompagne de mesures de prévention structurantes " souligne Claude Bascompte, président des Amis de la Terre Paris.

_Les Amis de la Terre Paris militent pour que d’ambitieuses mesures destinées à assurer la qualité de l’air soient enfin adoptées : donner la priorité aux investissements d’infrastructure des réseaux de transport en commun, arrêt des investissements autoroutiers et routiers ; création de quartiers verts pour la réduction du trafic de passage et mise en place d’un réseau maillé de rues réservées aux piétons, vélos et transports en commun ; implanter toutes les plate-formes multimodales pour le transport de fret près des voies ferrées et voies navigables, ...

Les directives européennes 1999/30/CE et 2008/50/CE définissent des valeurs limites (niveaux de concentration à ne pas dépasser sous peine de poursuites) pour plusieurs polluants dont les particules fines (PM10) et le dioxyde d’azote (NO2). Elles imposent une obligation de résultat aux États membres de l’Union européenne. En Île de France, ces valeurs limites sont régulièrement dépassés, comme le montre Airparif.

 

Informations pratiques  :
Lieu : Tribunal administratif de Paris
Adresse : 7 rue de Jouy 75004 Paris
Salle : n°1
Date et heure : le jeudi 17/11/2011 à 11h

 

Le site des Amis de la Terre Paris

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 18:25


CdCQuand nous avons fondé Respire le Périph avec Elodie Texier il y a deux ans seulement, une idée simple s'est imposée à nous : Les décideurs se demandaient depuis 40 ans QUE FAIRE avec ce périph'. Nous, riverains, allions leur demander POURQUOI N'AVEZ VOUS ENCORE RIEN FAIT ?

On sait aujourd'hui beaucoup plus de choses qu'en 1973, quand le périph a terminé de se construire, et encore plus qu'en 1958, quand le projet a été lancé. On sait que sur une aire comprise sur 200m autour du périph, ou de toute autre auto-route urbaine, la pollution de l'air est d'un niveau trois fois supérieur à celui qui existe en centre ville, où l'air n'est déjà pas très pur. A ce sujet je souhaitais souligner l'importance des seuils officiels. Comme le rappelait Claude Bascompte, ce n'est pas parce que l'on relèvera le seuil de tolérance, que les concentrations polluantes seront moins dangereuses ! Il y a une déontologie à préserver et j'en appelle ici aux élus qui nous écoutent.

On sait aujourd'hui donc beaucoup plus de choses. On sait qu'il existe un lien significatif à court terme entre les niveaux de pollution, les maladies chroniques et les décès. On sait que de diminuer de moitié la moyenne de la concentration en particules fines à Paris et petite couronne, éviterait un millier de décès par an. On sait aussi, ce qui était plus difficile de comprendre avant d'avoir construit le périph, que le risque d'infarctus du myocarde est prolongé de six heures après la fin de l'exposition à un pic de pollution.

On sait que la pollution tue et que les zones les plus touchées sont en bordure du périphérique. Or, et c'est certainement le coeur de notre indignation, les abords du périphérique sont extrêmement peuplés. Il s'agit d'une zone très dense... de bureaux ? non pas trop. De logements privés ? un peu. Non, ce sont essentiellement des équipements municipaux, 20 crèches, 11 écoles maternelles, 23 écoles élémentaires, 11 collèges, 13 lycées, 2 hôpitaux, 27 stades et surtout, des logements HLM. Des enfants, des malades et des personnes au revenus modestes. Alors peut-être on ne savait pas tout quand ils ont été construits, mais quel belle application du principe de précaution !

Maintenant que l'on sait les effets dévastateurs de la pollution de l'air créés par les 1,3 million de véhicules quotidiens qui empruntent le périphérique, il n'est plus acceptable d'attendre des changements de long terme. Nous pensons qu'il est possible d'agir immédiatement.

Voici des mesures qui ne demandent pas des évolutions technologiques ou urbanistiques majeures, mais seulement un vote de la part des décideurs :

1. Diminuer la vitesse. Comme nous l'avons montré, ralentir à 50 km/h permet d'arriver plus vite. «C’est un peu comme lorsque vous voulez vider une bouteille d’eau, l’eau s’écoule mieux en la penchant légèrement qu’en la renversant à la verticale», explique Patrick Jacamon, directeur du pole exploitation chez Sanef. «Outre le gain de temps, la conduite apaisée permet de mieux utiliser les trois voies, où tout le monde roule à la même vitesse, de supprimer les coups d’accordéon, source d’accidents, et de diminuer les émissions de gaz carbonique».

2. Une voie dédiée au covoiturage, aux taxis et aux transports en commun
Au cours des vingt dernières années, les gouvernements locaux, provinciaux et régionaux des principaux centres urbains du Canada ont amélioré et augmenté peu à peu le nombre et les types de réseaux pour Véhicules à Occupation Multiple. Les voies réservées aux VOM sur les autoroutes et les artères principales sont considérées comme un outil important de gestion de la demande en transport permettant de réduire les bouchons, d’encourager le choix d’un mode de transport plus durable, comme le covoiturage, et de contribuer à la diminution des émissions des véhicules.

3. L'incitation des entreprises pour qu'elles financent à 100% les titres de transports en commun de leur salariés et rendent payant leur parking en faisant simplement payer leur coût de revient. Si on ne fait pas payer les stationnements des employés il faut chiffrer cet avantage en nature et le porter sur la feuille de salaire pour qu'il soit soumis aux mêmes impôts et charges que les salaires. Mais il faut faire de même pour la subvention aux transports publics et accorder un prime équivalente aux employés qui viennent travailler à pied ou en vélo.

4. Interdiction d'accès aux véhicules les plus polluants.
Depuis 2008, de nombreuses villes allemandes ont instauré des zones vertes dans leur centre ville. En limitant l'accès aux véhicules fortement polluants, cette mesure vise à réduire la concentration de particules en suspension dans les quartiers présentant un trafic automobile élevé et ainsi protéger au mieux la santé des habitants de ces zones.
Les conclusions de l'expérience sont simples : la concentration en particules fines PM10 a diminué de 10 à 15 % depuis la mise en place de zones vertes à Munich.

Toutes ces mesures auront un effet immédiat sur le niveau de particules polluantes émises et donc sur la santé des Franciliens. Elles auront aussi une autre vertu : celle d'accélérer la prise de conscience des enjeux et le changement de comportement de chacun de nous face à la mobilité.

Ce changement de comportement prendra du temps, de même que l'avènement de ce qui constitue à nos yeux la vraie solution durable : celle des nouvelles politiques d'urbanisme. Le modèle des années 70 de la grande surface à 20 km du centre ville entourée d'un immense parking, les zones spécialisées pour le jour et désertes la nuit , ou pour la nuit et désertes le jour sont définitivement des pratiques d'un autre siècle. Je ne détaillerai pas ici la déshumanisation ni la ghettoïsation que cet aménagement urbain de la 2e moitié du XXe siècle a instauré.

Recréons la convivialité des petits centres urbains à taille humaine où l'on travaille, vit, achète et où les transports sont possibles, mais pas obligatoires ! C'est un beau programme pour améliorer la qualité de vie et le vivre ensemble. Mais en attendant, agissons, et vite... on peut le faire !

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 17:13

 

 

logo AT

LOGORLP

 

POLLUTION RECORD EN ÎLE-DE-FRANCE :

S’INFORMER POUR AGIR

 

 

                            À l’initiative des associations Les Amis de la Terre et Respire le Périph’ !

 

L’ensemble des élus locaux et parlementaires de Paris et de la proche couronne est invité avec les associations de riverains à une

 

BALADE URBAINE DE SENSIBILISATION ET D’ALERTE

Le Samedi 15 octobre de 10h30 à 12h30 Porte de Bagnolet, Paris XXe

 

De l’accueil à 10h30 Place Sully Lombart, à la sortie du Métro Porte de Bagnolet au Square Emmanuel Fleury autour d’un apéritif de clôture à partir de 12h15, l’itinéraire commenté sera rythmé par les interventions de :

  • Louis Cofflard, avocat au barreau des Hauts-de-Seine

  • Arthur de Pas, chargé de mission à AIRPARIF

  • Sylvia Medina, épidémiologiste à l'Institut National de Veille Sanitaire (INVS)

  • Claude Bascompte, Les Amis de la Terre Paris

  • Christelle de Crémiers, Respire le Périph'

Les faits sont alarmants :

  • L’agglomération parisienne est classée agglomération la plus polluée sur 91 agglomérations en Europe par CITEAIR depuis trois ans

  • A une distance de 200m autour du périphérique, les seuils de tolérance aux émissions toxiques fixés par l’OMS sont dépassés 306 jours sur 365.

  • Aux abords directs du périphérique, 20 crèches, 11 écoles maternelles, 23 écoles élémentaires, 11 collèges, 13 lycées, 2 hôpitaux, 27 stades et surtout, des logements HLM avec environ 100 000 habitants.

  • La pollution atmosphérique tue. Le programme ERPURS a étudié et établi les liens entre pollution et santé entre 1989 et 2000. Pourtant, aucune mesure n’a encore été entreprise. Pourtant, on sait désormais qu’une baisse de la pollution éviterait un millier de décès par an. (Source : Plan régional pour la qualité de l'air PRQA, approuvé en 2009)

  • Le périphérique, portion routière la plus fréquentée de France, continue d’accueillir 1,3 millions de véhicules chaque jour, y compris les plus polluants. Il permet le passage des convois les plus lourds autorisés par les règlements et celui des véhicules de 4,75 mètres.

Arrêtons de nous demander QUE FAIRE, AGISSONS ! Des mesures immédiates et peu chères existent. Un rappel urgent à l’adresse de tous les décideurs.


Claude Bascompte                                          Christelle de Crémiers

Président des Amis de la Terre Paris               Présidente de Respire le Périph’ !

              

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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 19:19

 

Les associations Les Amis de la Terre Paris et Respire le Périph' vous invitent à une balade urbaine le samedi 15 octobre de 10h30 à 12h30 dans le 20ème arrondissement de Paris (autour de la Porte de Bagnolet).

 

Pourquoi une telle balade urbaine?

 

Le Code de l'Environnement reconnaît à chacun le droit de respirer un air sain et la pollution atmosphérique nous prive de ce droit. L'étude de l'Institut national de veille sanitaire parue en mars dernier appuie de nouveau ce constat et révèle une perte d'espérance de vie de six mois pour les Parisiens. En tant qu'élu, et concerné par cette question qui touche des millions de Franciliens, vous êtes évidemment sensible à la réduction des émissions de polluants. Vos actions pour participer à cette réduction sont nécessaires, voire indispensables pour le bien être des Franciliens.


Elle sera animée par Bruno Ballet, ingénieur écologue et animateur de balades urbaines, et rythmée par les interventions de spécialistes de la pollution de l'air en Ile-de-France :
• Louis Cofflard, avocat au barreau des Hauts-de-Seine

• Arthur de Pas, chargé de mission à AIRPARIF

• Sylvia Medina, épidémiologiste à l'Institut National de Veille Sanitaire (INVS)

• Claude Bascompte, Les Amis de la Terre Paris

• Christelle de Crémiers, Respire le Périph'

 

Le parcours de la balade dans le document joint.

Parcours.jpg

 

En vous remerciant d'avance pour l'intérêt que vous voudrez bien porter à notre initiative, nous comptons sur votre présence et vous prions de recevoir, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées.
Claude Bascompte    Président des Amis de la Terre Paris 

Christelle de Crémiers   Co-présidente de Respire le Périph'

 

Merci de confirmer votre participation auprès d'Aurélie Coup :

coupaurelie @ aol.com

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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 14:49

Finalement la pause de Respire le périph' ! aura été de courte durée !CdC.png

 

Notre nouvelle présidente, Christelle de Crémiers, a repris les choses en main.

Avec la forte implication des Amis de la Terre, elle participe à la mise en place

d'une balade urbaine

logo AT

 

le samedi 15 octobre de 10h30 à 12h30
dans le 20ème arrondissement de Paris

autour de la Porte de Bagnolet


Pourquoi une telle balade urbaine ? Pourquoi inviter des élus ?

Le Code de l'Environnement reconnaît à chacun le droit de respirer un air sain et la pollution atmosphérique nous prive de ce droit. L'étude de l'Institut national de veille sanitaire parue en mars dernier appuie de nouveau ce constat et révèle une perte d'espérance de vie de six mois pour les Parisiens. En tant qu'élu(e), et concerné(e) par cette question qui touche des millions de Franciliens, vous êtes évidemment sensible à la réduction des émissions de polluants. Vos actions pour participer à cette réduction sont nécessaires, voire indispensables pour le bien être des Franciliens.
Rassemblant des élus et des Franciliens, cette balade s'annonce riche en présence de spécialistes de de la pollution de l'air en Ile-de-France :
• Louis Cofflart, avocat au barreau des Hauts-de-Seine

• Arthur de Pas, chargé de mission à AIRPARIF

• Sylvia Medina, épidémiologiste à l'Institut national de veille sanitaire

• Claude Bascompte, Les Amis de la Terre Paris et

• Christelle de Crémiers, Respire le Périph'!

 

Suite à l'envoi des invitations, les 5 premiers retours :

2 personnes excusées : Monsieur Bertrand Delanoe et Monsieur Goujon (maire du 15ème)
3 personnes présentes : Florence de Massol (adjointe au Maire du 20ème), Monsieur Boutault (Maire du 2ème) et Monsieur Coumet (Maire du 13ème)
Le déroulé de la balade vous sera communiqué prochainement.
Venez nombreux !
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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 18:11

Événement mondial ouvert à tous, PARK(ing) DAY envahit cette année les villes de France le 16 septembre et durant tout le week-end.


banniere-pkdphoto2011-1305020218-746Citoyens, artistes, activistes… sont invités à s’approprier une place de parking en créant de manière temporaire des espaces de verdure ou des lieux de convivialité. Pendant une journée, les espaces bétonnés deviennent des lieux d’initiatives engagées, originales, créatives et écologiques.

Concours de street Badminton, terrasses mobiles, recyclage de cagettes en cabane temporaire, voiture-jardin, terrain de mini-golf, potagers, espace bibliothèque, lieux d’échanges et de partages, installations et performances artistiques… autant d’initiatives pour imaginer de nouveaux espaces de vie en milieu urbain et de nouveaux usages de la ville de demain.


Occupez de manière ludique et festive des places de parking dans les villes de France, paradez à  vélo, promenez-vous dans la ville, imaginez des interventions artistiques éphémères, participez à des tables rondes…

PARK(ing) Day prend chaque année de l’ampleur ; cette année, une mobilisation et une participation massive sont attendues dans toutes les villes de France.


Mobilisez-vous pour imaginer la ville de demain !

 

 

 


RDV le 16 septembre et tout le week-end, à Paris et partout en France !

 

Le site Internet :http://www.parkingday.fr/

 

Respire le périph'! a participé en 2010, voir l'article ici.

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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 17:31

"Trois polluants principaux posent des problèmes chroniques ou aigus de qualité de l'air en Ile-de-France : dioxyde d'azote, particules et ozone"

periph

"Les concentrations de dioxyde d'azote mesurées le long du boulevard périphérique sont en moyenne 120% supérieures à celles mesurées au Forum des Halles"

 

"L'exposition aux particules est comparable au tabagisme passif"

 

"Chaque jour, près de 440 tonnes d'oxydes d'azote sont émises en Ile-de-France, 230 tonnes proviennent des transports routiers"tn.jpg

 

"Les deux-roues motorisés contribuent plus aux émissions régionales d'hydrocarbures que les poids lourds (6% du total régional contre 2%)"

 

"Une fois sur deux les Européens utilisent leur voiture pour faire moins de 3 kilomètres et, une fois sur huit, pour faire moins de 500 mètres (source : PRQA)"

 


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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 19:00

 

Je vous invite à visionner la vidéo en cliquant ici : Présentation de démarches en Europe - J. Colosio, ADEME.

 

F_2f2d8821d520796e9e8c8cd0e101d3c04d05f8ef389a7.jpg

 

 

Vous pouvez voir ou revoir les Assises sur  http://webtv-assisesdelair.fr/

 

Les interventions et vidéos sont disponibles à l'onglet "Actes des journées".

 

 

Le ministère de l'Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement (MEDDTL) et l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) organisent les 6 et 7 avril 2011 les premières assises de la qualité de l’air à la maison du sport français – Paris 13è.

 

Selon les récents travaux de l’Organisation Mondiale de la Santé, la pollution de l’air fait partie des principaux problèmes de santé environnementale en Europe. En France, en dépit des différentes actions mises en oeuvre par les Collectivités, l'Etat et les Entreprises, les valeurs limites réglementaires de qualité de l’air sont actuellement dépassées dans plusieurs agglomérations.

 

C’est pourquoi,la mobilisation de tous les acteurs, du plan local au plan national est requise, autour de l’objectif commun d’améliorer la qualité de l’air, en particulier dans les agglomérations et dans les zones sensibles à la qualité de l'air.

 

L'objectif de ces assises est de créer des dynamiques d'actions pour améliorer la qualité de l'air, et permettre aux décideurs locaux d'inscrire des objectifs ambitieux de gestion de la qualité de l'air dans les politiques territoriales.

 

Ces Assises sont organisées autour d'échanges d'expérience et de bonnes pratiques en matière de gestion de la qualité de l’air : présentations de solutions performantes et concrètes pour améliorer de la qualité de l'air, tables rondes pour partager les points de vues.

 

Elles s'articuleront autour de deux thématiques :

  • Les politiques de l’air et les interactions des actions Air/Energie/Climat : la gestion efficace de la qualité de l'air s’inscrit dans des approches intégrées air/énergie/climat. Des actions soutenues du plan local au plan européen sont nécessaires et demandent l’intervention d’un panel élargi d’acteurs, du particulier à l'industriel, de la collectivité locale, du monde agricole à la commission européenne.

 

  • La gestion territoriale de la pollution par les particules et le dioxyde d’azote (NO2): l’objectif est de mettre en commun, entre les différents acteurs, les expériences permettant de réduire les taux de particules et d’oxyde d’azote dans l'air ambiant, de mettre en lumière les actions territoriales à mettre en œuvre pour être efficace.

 

Ces journées s’adressaient à tous les acteurs impliqués dans le domaine de la qualité de l'air :  Élus locaux, régionaux, nationaux, représentants de l’administration, de l’État et des collectivités territoriales, partenaires européens, syndicats et fédérations professionnels, entreprises, monde agricole, bureaux d’études, associations, chercheurs, universitaires.

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 18:53
LEMONDE.FR | 12.05.11 | 12h51
 
   
1236731 green car 1Le prix de l'essence a battu un record historique en France avec un litre de super sans plomb 98 qui se vendait en moyenne 1,586 1 euro la semaine dernière. Selon vos témoignages, cette augmentation grève votre budget personnel et vous a incités à modifier vos habitudes : covoiturage, réduction de vitesse, limitation des déplacements, certains avaient déjà adapté leur mode de vie.
  • "Je me suis inscrit sur un site de covoiturage", Vincent P.
Mes frais de déplacement s'élèvent à environ 200 euros par mois pour un trajet quotidien de 60 kilomètres aller-retour. J'ai donc rejoint un site de covoiturage, mais sans succès pour le moment car il n'y a que huit inscrits dans ma commune. J'envisage aussi de payer un peu plus cher ma future maison de façon à me rapprocher de la ville et de réduire mes frais de déplacement.
  • "Entre manger et conduire, j'ai choisi de conduire", François F.
Le prix de l'essence a un impact sur mes finances personnelles. Entre manger et conduire, j'ai choisi de conduire. J'ai supprimé mon repas à la cantine de l'entreprise et je viens avec mon sandwich. L'ordinateur de bord de ma voiture est positionné en permanence sur la consommation directe et je suis passé d'une consommation de 6,1 l/100 à 4,8. Je ne désespère pas de descendre encore un peu.
  • "J'ai réduit ma vitesse sur l'autoroute", Julien R.
Tous les jours, je dois parcourir 120 kilomètres en voiture, dont 100 sur l'autouroute car mon lieu de travail n'est pas desservi par un train. Pour faire face à l'augmentation du prix de l'essence, j'ai réduit ma vitesse à 110 km/h sur autoroute. D'abord dubitatif sur l'efficacité de cette mesure, j'ai effectué des relevés de consommation : celle-ci a chuté de 10 %, soit un plein gratuit tous les dix pleins. Mon temps de trajet, lui, n'a augmenté que de quatre minutes.
Prendre cette habitude fut cependant difficile au début : il a fallu modifier ma conduite pour m'adapter au trafic plus lent des camions mais aussi désormais au trafic plus rapide des voitures roulant à 130km/h. Je pense étendre cette habitude à mes trajets vers mon lieu de vacances.
  • "Nous ne sortons plus au théâtre, au cinéma ou au restaurant", Maurice C.
Le prix de l'essence a sérieusement modifié mes habitudes. Le budget familial étant reduit , nous se sortons donc plus au théâtre, au cinema ou au restaurant.
  • "L'augmentation actuelle me conforte dans mon choix de vie", Jean-Marc E.
Je fais vingt kilomètres aller-retour par jour pour me rendre au travail. Cela fait plus dix ans que j'ai décidé de faire le trajet à vélo car à l'époque, déjà, utiliser la voiture grévait lourdement mon budget. Il s'agit d'une mesure d'économie mais aussi de bon sens : je fais de l'exercice tous les jours. J'ai aussi le sentiment de ne pas polluer inutilement. L'augmentation actuelle du prix de l'essence me conforte évidement dans mon choix de vie et de transport.
  • "J'utilise de plus en plus Internet et la livraison à domicile", Laurent V.
Nous sommes une famille de quatre personnes et habitons en pleine campagne. La hausse du prix de l'essence et la baisse du pouvoir d'achat en général nous ont poussés à limiter notre utilisation de la voiture. Ce changement a eu lieu il y a deux ou trois ans déjà, lorsque j'ai décidé de rationnaliser mes déplacements. Lorsque je dois aller en ville, je fais en sorte d'y passer plus de temps. D'un déplacement par semaine, je suis descendu à quatre ou cinq par an.
J'utilise aussi de plus en plus Internet et la livraison à domicile, le coût du port étant largement inférieur à celui d'un déplacement. Enfin, nous utilisons plus souvent le train pour de courts séjours à Paris. Ces changements d'habitudes sont aussi motivés par une volonté de moins polluer, nous envisageons d'ailleurs l'achat d'un véhicule électrique pour le trajet quotidien domicile travail.
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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 10:30

Paris, le 30 mai 2011 -

logo ATAprès avoir dénoncé les insuffisances du PPA (Plan de protection de l’atmosphère) d’Ile-de-France, alors que les faits, reconnus par la Commission européenne, leur donnent à présent raison, les Amis de la Terre Paris s’insurgent contre les méthodes de concertation retenues pour la révision du PPA et dénoncent des pratiques opaques des pouvoirs publics.


Dès la préparation du Plan de protection de l’atmosphère d’Ile-de-France en 2005, les Amis de la Terre Paris ont alerté les pouvoirs publics sur les insuffisances des mesures retenues pour lutter contre la pollution de l’air et atteindre les niveaux de qualité requis. Ce plan essentiellement basé sur les progrès technologiques des véhicules et les mesures réglementaires de régulation du trafic automobile lors des pics de pollution n’a pas permis de répondre aux enjeux de santé publique. Dans ce contexte, les risques portant sur les maladies respiratoires et cardio-vasculaires liées à la pollution de l’air, perdurent.

 

pm2,5 2011

Un exemple, le cas des particules fines, d'après Airparif

 

Malgré les demandes répétées des Amis de la Terre Paris, de révision de ce plan, les pouvoirs publics sont restés sourd à leurs exigences. Face à cet immobilisme, l’association écologiste a été conduite à porter ce contentieux devant le Tribunal administratif afin de contraindre les pouvoirs publics à prendre les mesures indispensables à la réduction des pollutions. La carence avérée que les Amis de la Terre dénonçaient est maintenant confirmée par la Commission européenne qui assigne la France devant la Cour de justice européenne, pour non respect des valeurs limites de qualité de l’air.


Dans la précipitation, les services de l’Etat viennent d’engager une révision du Plan de protection d’Ile-de-France en y associant les « professionnels ». Les vertus d’une large concertation de toutes les parties prenantes ne sont plus de mise. Les engagements du Grenelle sont d’ores et déjà remisés au magasin des accessoires. Seuls, les professionnels seraient-ils à même de décider comment régir l’air que nous respirons tous ?
Claude Bascompte président des Amis de la Terre Paris dénonce : « Les mesures de protection de l’atmosphère et de réduction des pollutions ne peuvent être définies par un cercle restreint de professionnels. Cette démarche est un déni de démocratie caractérisé », et réclame « les mesures prises doivent concourir à réduire les émissions de dioxyde d’azote (NO2), de particules fines (PM10) et de gaz à effet de serre (CO2). Peu importe le cadre réglementaire retenu PPA, ZAPA, etc. L’important est de mettre en œuvre prioritairement des mesures volontaristes de réduction de la circulation automobile pour réduire les niveaux de pollution. »


Contact presse : Caroline Prak – 06 86 41 53 43 – 01 48 51 18 96

Le site des Amis de la Terre ici.

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