La pratique du vélo en France constitue un atout économique non négligeable qui dispose de marges de progression conséquentes par rapport aux pays voisins, estime une étude présentée vendredi à Strasbourg.
Selon une étude, la pratique du vélo en France constitue un atout économique non négligeable qui dispose de marges de progression conséquentes par rapport aux pays voisins. L'étude, présentée vendredi à Strasbourg, évalue notamment à 5,6 milliards d'euros l'impact du vélo sur la santé en France. (Reuters/Mal Langsdon)
Avec 87 kilomètres parcourus en moyenne par habitant et par an, les Français sont très loin des Néerlandais, qui en font 800 à 1.000, mais aussi du "peloton" où l'on trouve notamment Allemands, Belges et Suisses, crédités de 250 à 500 km par an.
"La France est dans le 'grupetto' de l'Europe (groupe de coureurs qui tentent de rattraper le peloton)", estime Nicolas Mercat, chef de projet au cabinet Altermodal-Indiggo, qui a réalisé cette étude pour le coordinateur interministériel pour le développement de l'usage du vélo, Hubert Peigné.
Cette pratique, qui représente 2,8% des déplacements en France et concerne 40% de la population, génère un chiffre d'affaires annuel de 4,5 milliards, selon cette étude présentée lors du congrès de la Fédération des usagers de la bicyclette.
La majeure part, 44%, revient il est vrai au tourisme, devant le commerce (32%), l'industrie (8%) et le BTP (7%) pour les aménagements cyclables. Le nombre d'emplois liés au vélo serait de 35.000 dont 48% pour le tourisme.
Les vélos en libre-service apparus ces dernières années représentent à eux seuls un marché annuel de 150 millions d'euros et 1.200 emplois avec un bilan économique parfois discutable mais un impact réel sur la pratique des habitants.
Celle-ci a augmenté de 300% à Lyon entre 1995 et 2006, de 200% à Paris entre 1991 et 2001.
LE VÉLO, SOLUTION POUR LE TROU DE LA SÉCURITÉ SOCIALE
A côté des dépenses, l'usage de la petite reine se traduit également en économies.
"S'il y a une chose à retenir, c'est son impact sur la santé publique", souligne Nicolas Mercat.
S'appuyant sur une étude danoise basée elle-même sur une méthodologie de l'OMS, il évalue à 5,6 milliards d'euros l'impact du vélo sur la santé en France.
Trente minutes de coups de pédale par jour seraient suffisantes pour réduire d'un tiers les risques de mortalité. Cette pratique régulière serait bonne contre les maladies cardio-vasculaires, certains cancers, l'obésité, le diabète de type II et même la dépression.
L'étude se conclut par des objectifs, notamment celui de rejoindre le "peloton" en portant d'ici 2020 la part modale du vélo dans les déplacements entre 12 et 15% et en atteignant une moyenne de 250 à 350 kilomètres par an et par personne.
Strasbourg, championne hexagonale, n'en est qu'à 8%.
L'étude prône de quadrupler le kilométrage d'aménagements cyclables dans les villes pour atteindre 60.000 kilomètres.
"Avec 350 kilomètres en vélo par an et par habitant, il n'y a plus de trou de la sécurité sociale", assure Nicolas Mercat.
Par Reuters, publié le 23/04/2010 à 18:53
Un kiosque d'un nouveau genre a vu le jour dans le 9e arrondissement : sans journaux mais avec des mesures de qualité de l'air.
C'est une nouvelle station d'Airparif, située boulevard Haussmann (face au n°35) qui est tout à la fois un axe routier majeur au coeur de Paris et une zone commerciale et touristique très
fréquentée par le public.
Placée sur le trottoir, en bordure de la chaussée, elle mesure en permanence deux polluants caractéristiques du trafic routier : les oxydes d'azote (NOx) et les particules (PM10, inférieures à 10
microns et donc plus petites qu'une cellule). Les premières mesures montrent des niveaux comparables à ceux relevés par la station installée avenue des Champs-Elysées, eux aussi caractéristiques
d'une circulation dense et d'une forte activité commerciale et touristique.
Lire le communiqué de presse
ici
Pour compléter l'article d'hier, un autre article du Parisien sur le même thème, qui donne queques chiffres complémentaires, consultable ici en version originale. A lire aussi les commentaires des lecteurs...
La guerre antivoiture est-elle relancée à Paris ? Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a surpris tout le monde en début d’année avec son projet de reconquête des voies sur berge. Car, depuis le début de son deuxième mandat en 2008, il avait levé le pied sur les restrictions de circulation. Oubliés les couloirs de bus. Et même si, grâce aux aménagements réalisés entre 2002 et 2007, les émissions d’oxyde d’azote des voitures ont été réduites de 6 %, le nouveau partage de l’espace public au profit des piétons et vélos ne semblait plus prioritaire.
(Rêvons un peu ....
Une baignade à Asnières |
Georges Seurat, 1884 |
huile sur toile |
201 × 300 cm |
National Gallery (Londres) |
Respire le périph'! y reviendra, les exemples de Lyon et Bordaux sont très intéresants... plus de verdure, de convivialité et mois de pollution. )
Concocté en catimini depuis plusieurs mois, le plan de reconquête des voies sur berges a été présenté hier matin par le maire de Paris. « Il ne s’agit pas d’interdire les quais aux voitures mais de rendre la Seine aux Parisiens », résume Bertrand Delanoë.
Les voitures interdites rive gauche. Entre le pont Royal et le pont de l’Alma, les voitures n’auront plus droit de cité.
Ces 4,5 ha seront piétonnisés. « On a voulu de la nature avec des espaces verts, du sport avec des terrains de volley, basket, de la balade... », énumère le maire. « Mais j’ai aussi pensé événements. Ces gradins qui descendent depuis le parvis d’Orsay avec une scène flottante sur la Seine, c’est quand-même assez magique! » savoure Delanoë, qui précise néanmoins que « tout reste ouvert ».La vitesse cassée sur la rive droite. Trois sites ont été choisis (infographie ci-dessous) ici. Pas question d’y interdire les voitures, n’y même de réduire le nombre de files de circulation. « Il y aura quand même un changement : entre une autoroute urbaine et le boulevard urbain que nous proposons, c’est le jour et la nuit! » clame le maire. Des feux tricolores et des trottoirs élargis casseront la vitesse de circulation et des barges d’animation et des cafés donneront une dimension « détente » au site.
La circulation étudiée à la loupe. Pas question de fâcher le préfet de police sans lequel la Ville ne peut pas réaliser son projet. Le maire de Paris a longuement insisté sur son souci de ne pas paralyser la capitale. Les temps de parcours après réaménagement ont été calculés. Rive droite, le temps de trajet aux heures de pointe passerait de trente et une à trente-sept minutes, avec report de trafic de 300 voitures en plus par heure sur le périphérique. Rive gauche, entre Austerlitz et Bir Hakeim, le temps de parcours serait rallongé de six minutes.
Coup d’envoi en 2012. « Certaines choses pourraient être réalisées pour l’été 2011, mais ça ne doit pas se faire dans la précipitation », juge Bertrand Delanoë. Pour la rive gauche, le maire estime que les travaux peuvent être engagés « relativement rapidement ». « Rive droite, c’est plus compliqué », admet l’élu. L’été 2012 est la date limite fixée par le maire de Paris. Travaux obligent, Paris-Plages pourraît être compromis dès l’an prochain…
La concertation des Parisiens limitée… au Web. La Ville va se contenter du service minimum en ouvrant un forum sur son site Internet. Le maire a, en revanche, promis une concertation avec les maires d’arrondissement concernés et un débat au Conseil de Paris avant l’été.
Le Parisien
Comme vous pouvez le constater aujourd'hui, dimanche 18 avril 2010, coté qualité de l'air en Ile de France, c'est pas terrible : 7/10 soit "médiocre", essentiellement due aux particules fines (PM10) et demain 8/10 soit "mauvais" : une alerte est même annoncée. Ces particules sont elles d'origine vocanique ? En effet on a beaucoup parlé des aéroports fermés pour cause de cendres dispersées dans l'air. Eh bien non, Airparif vient de publier un communiquer expliquant le phénomène...
L'éruption volcanique observée en Islande n'a pour l'instant pas d'impact sur la qualité de l'air en Ile-de-France. La
situation peut évoluer en fonction de la météo.
Le nuage de pollution engendré par l'éruption volcanique islandaise a atteint les cotes françaises et le Nord de la France
dans la nuit du 15 au 16 avril. Mais il est resté en très haute altitude et n'a pour l'instant pas d'impact sur les niveaux de polluants mesurés par Airparif en Ile-de-France.
La qualité de l'air respirée par la population dépend fortement des mélanges atmosphériques qui ont lieu en basse altitude. Et le nuage volcanique est resté jusqu'à maintenant au-dessus de la
couche de mélange.
L'évolution de ce phénomène par définition exceptionnel est difficile à prévoir : selon les conditions météorologiques, des retombées du panache volcanique ne sont pas à exclure mais ne peuvent
être anticipées à ce stade. Par ailleurs, le temps annoncé pour les journées à venir dans la basse atmosphère sera a priori plutôt stable et pourra être propice à un épisode de pollution
classique, lié aux activités humaines.
Airparif mène actuellement une campagne de mesure intensive sur les particules afin de quantifier leurs sources et leur origine. Des filtres sont ainsi analysés tous les jours sur six points de
mesures répartis dans toute la région qui permettront de quantifier plus précisément, mais a posteriori, si cette activité volcanique a eu un impact sur la qualité de l'air de la région.
Voir l'article original et la carte de pollution journalière sur l'excellent site d'Airparif, ici.
Vous vous demandez qui est cet inconnu assis en face de vous qui regarde par la fenêtre. Chaque fois que vous tentez de regarder dans sa direction vous croisez son regard. Gêné vous baissez les yeux. On ne dévisage pas les gens. Il se demande la même chose. Pourtant vous ne le reverrez jamais. C’est l’inconnu du métro.
Qui ne s'est jamais demandé "qui est cette personne assise devant moi dans le métro ? d'où vient elle, où va t elle ?"
et bien ce très sympathique Blog répond à cette question existentielle ! Vu l'espace disponible, son auteur n'est manifestement jamais allé dans la ligne 13... mais je vous encourage à parcourir ce BLOG. Moi j'ai adoré : ça donne envie d'y aller, dans le métro, et de faire connaissance avec nos compères de transports en commum.
Qualité de l'air hier : 5
Qualité de l'air aujourd'hui : 6
Qualité de l'air demain : 5
La preuve en images, prises avec le même apareil :
Une belle journée de mars 2010 à 2 : vous voyez l'arc de triomphe, là bas au bout ??
et une beurk journée à 6 (14/04/2010) : l'arc de quoi ? où ça ?
Sinon, tout va bien...
Respire le périph'! a mis à jour les cartes d'Airparif de ses fiches informatives (colonne de droite). J'ai hésité à supprimer les cartes 2008. Je ne l'ai finalement pas fait pour que vous puissiez les comparer :
Délanoe et Hidalgo peuvent bien dire que Paris est moins pollué : c'est faux ! Et je ne jette pas la pierre uniquement au PS, l'élu UMP qui s'occupe du conseil consultatif de mon quartier, lui a carrement nié, en pleine séance, la présence de la pollution et affirmé qu'elle "s'en allait plus loin" ... L'indice européen le confirme également, Paris dépasse la norme, en 2009 elle fait même très fort : elle la double !
Si pendant quelques années la pollution de l'air en Ile de France et à Paris avait tendance à baisser, grâce à la diminution des émissions de l'industrie, ce n'est plus le cas depuis plusieurs
années : 2009 à été pire que 2007 et 2008, et on ne voit pas comment 2010 pourrait faire mieux puisque RIEN n'est fait pour que diminue cette pollution.
Il y a pourtant beaucoup de pistes plus ou moins faciles à mettre en oeuvre, plus ou moins couteuses financièrement et peut être aussi politiquement : mais du courage il en faut parfois pour éviter des drames comme ceux de l'amiante, les innondations de la côte Vendéenne ... Car si les élus locaux ne font pas grand chose l'Etat a également sa part de responsabilité : il doit veiller au respects des normes qu'il a lui même fixé à partir de la Loi européenne sur l'air. Si personne n'agit, l'Etat français payera des amendes ... et comptera ses frais d'hospitalisation et ses morts prématurés...
Ainsi, à Paris, il existe une correlation entre entre les teneurs en dioxyde d’azote et les visites médicales à domicile par SOS-Médecins pour asthme (ERPURS).
Dans les 23 villes du programme européen Apheis qui les mesurent et totalisent près de 36 millions d’habitants, si l’exposition aux PM10 était réduite à 20 µg/m3, sur le long terme (plusieurs années) l’impact peut être estimé à 21 828 décès prématurés prévenus annuellement. Pour ce qui est de la capacité des villes de ce programme à respecter les futures valeurs limites de la Commission européenne pour PM10 en 2005 et 2010, Apheis-3 a montré 21 villes continuent de dépasser la valeur limite de 20 µg/m3 prévue pour 2010.
Il faut agir maintenant !
Elodie TEXIER
Présidente de Respire le périph' !
Dans Direct matin jeudi dernier en deuxième page... un point sur la pollution à Paris et une comparaison avec les autres grandes villes européennes. mon extrait n'est pas très lisible mais vous le trouverez ici --> (archive du 08/04/2010 consultable en cliquant ici)
En effet Paris a eu de très mauvais résultats si on les compare aux autres villes européennes, et l'année 2009 a été pire que 2007 et 2008, car la pollution a été deux fois plus importante que le seuil fixés par les normes européennes. Un tableau de synthèse très parlant est disponible sur le site d'Airparif (lien direct en cliquant ici)
La faute à la Météo "défavorable" parait il, qui ne disperserait pas correctement les polluants... Moi qui croyait que c'était à cause des émissions trop importantes !
100 000 personnes habitent et vivent à proximité du périphérique parisien. 1,3 million de véhicules circulent chaque jour sur le périph' émettant des polluants atmosphériques
néfastes à la santé jusqu'à 400m aux alentours. La pollution est 3 fois supérieure à la moyenne à moins de 150m. Des solutions existent pour diminuer la pollution : file
réservée pour le covoiturage, interdiction d'accès aux véhicules les plus polluants, végétalisation, limitation de vitesse...
- vous informe sur la qualité de l'air, les effets de la pollution sur la santé, les moyens de la réduire... à partir de sources sérieuses.
- mobilise les citoyens : via la pétition Respire le périph', visites de quartier, rencontres thématiques ...
- interpelle élus et responsables : courriers, lettres ouvertes...
- est une association Loi 1901, de franciliens, vivant ou non à proximité du périphérique et concernées par cette situation. Nos statuts sont consultables là.
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