Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 18:38
L’ecoconduite en 5 étapes, sur néoplanète , l'original de cet article est ici.

 

Le 15 février 2010 par Christofer Jauneau ·

Avant tout, évitez d’utiliser votre voiture pour les distances courtes. Et cette mauvaise habitude est très répandue. En effet, en ville, 47% des déplacements font moins de 3km, 22% font moins de 1km et le taux d’occupation des voitures est en moyenne de 1,2.
Mais si vous devez vraiment utiliser votre voiture, voici quelques conseils sur le site Néoplanète :

Démarrer

Roulez dès que le moteur tourne, il est inutile de le laisser chauffer. Il est préférable de rouler doucement jusqu’à ce qu’il soit chaud. En hiver, dégivrez à l’aide d’un grattoir ou placez un carton sur le pare-brise. Ne pas mettre la climatisation à fond, vous sollicitez exagérément le moteur donc vous consommez plus. Quand vous l’allumez, préférez le recyclage au moins au début pour réchauffer plus vite en hiver et rafraîchir en été.


Rouler

Passez les vitesses tôt. La 1ère et la 2ème ne servent qu’à faire les premiers mètres. Ne pas dépassez 25OOt/min en essence et 2000 en diesel. Cela n’abîme pas le moteur et soulage la planète.

Maintenez une vitesse constante, les accélérations gaspillent de l’énergie, les freinages aussi. Une voiture consomme beaucoup pour accélérer mais pas pour maintenir sa vitesse, c’est pourquoi il faut conserver une vitesse stable. A 120km/h, une voiture n’utilise que 34ch DIN pour rouler. Restez toujours sur le plus haut rapport possible.

 

Ralentir / s’arrêter

Il faut anticiper les ralentissements à l’approche d’un stop, d’un rond point etc. Lâchez l’accélérateur et gardez le rapport engagé le plus haut pour éviter les frottements dans le moteur puis rétrogradez au fur et a mesure pour bénéficier du frein moteur, ce qui permet d’économiser les plaquettes de frein.

Au feu, coupez le moteur si le feu vient de passer au rouge et si le moteur est chaud. Anticiper en ralentissant doucement au lieu de freiner puis de redémarrer brutalement permet aussi de réduire les bouchons, qui sont dus à l’effet accordéon de la circulation. Ce qui soulage d’autant plus l’atmosphère.


Entretenir sa voiture

Veillez à la bonne pression des pneus. Ils ne doivent surtout pas être sous gonflés. Evitez d’équiper votre voiture de roues extra larges, c’est peut-être esthétique mais cela entraîne une importante surconsommation et altère la tenue de route surtout en hiver.

En roulant souplement, vous ménagez la mécanique qu’il faut toutefois entretenir régulièrement : la vidange et la géométrie influent beaucoup sur la consommation.

Bannissez les chargements et équipements inutiles. Une galerie de toit, même vide, entraîne une surconsommation.


Un widget dédié à l’éco conduite

L’EcoGyzer proposé par Nomadic Solutions est un logiciel d’éco-conduite pour les smartphones compatibles Windows Mobile. Disponible en version payante ou gratuite simplifiée, cette application vise à sensibiliser le grand public. Sans connexion avec le véhicule, le PDA analyse le trajet en temps réel. L’application donne des conseils en fonction. En fin de parcours on dispose d’une estimation de la consommation de carburant, de la quantité de CO2 généré et enfin d’une note d’évaluation afin d’améliorer son comportement au volant.

Partager cet article
Repost0
28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 18:46
vote
Rien.... nous n'avons rien reçu pour le moment.

Cela fait 13 jours que nous avons envoyé notre courrier.

Cette semaine sera t elle plus riche ? Nous montrera t elle que nos futurs élus ont entendus les problèmes, compris la situations et tente de trouver des solutions ?

A suivre....
Partager cet article
Repost0
26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 18:42
La France va-t-elle expérimenter le péage urbain ? (article original ici)


photo.png

Un péage urbain à Paris... L'idée, lancée fin janvier par Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat à l'écologie et tête de liste parisienne de l'UMP pour les élections régionales, a surpris. Cette proposition, a-t-elle précisé, pourrait même être l'un des sujets d'un "Grenelle de Paris" que Mme Jouanno envisage d'organiser


Un dispositif qui existe dans le monde entier

Singapour. Le doyen des péages urbains a été mis en place en 1975 pour réguler l'entrée des véhicules dans le centre des affaires. Quarante-cinq portiques électroniques vérifient que les véhicules sont équipés de badges et de cartes prépayées. Le passage coûte entre 0,23 et 1,2 euro. Le nombre de voitures pénétrant dans la zone a été réduit de 76 %.

Londres. Destiné à réduire la congestion de l'hyper-centre, le péage a été instauré en 2003 sur 22 km2. Une extension de 20 km2, ajoutée en 2007, pourrait être supprimée en 2010. Les véhicules entrant ou présents dans la zone payent 8 livres (9,10 euros) par jour. Les résidents bénéficient d'un abattement de 90 %. Le nombre d'entrées dans la zone a baissé de 36 %, la pollution au dioxyde d'azote a diminué de 17 %, les microparticules de 23 %.

Stockholm. Après sept mois d'expérimentation, le péage qui ceinture les 35 km2 du centre-ville a été adopté en 2007 pour faire baisser la circulation. Les véhicules paient entre 1 et 2 euros chaque fois qu'ils passent l'un des 18 points d'entrée dans la ville. Le trafic a baissé de plus de 20 % au passage du cordon et de près de 15 % à l'intérieur de la zone. La pollution a reculé de 10 % à 14 %.

Milan. Le péage écologique mis en oeuvre début 2008 a pour objectif de rendre l'air plus pur. Les véhicules paient entre 2 et 10 euros par jour, selon leur niveau de pollution, pour accéder à un coeur historique de 8,2 km2 doté de 43 points d'entrée. Les particules fines y ont régressé de 19 % - contre un objectif de 30 % - et le nombre de véhicules dans la zone a baissé de 14 %.

Oslo. Depuis sa création en 1990, le péage a eu pour objectif de financer les investissements dans les infrastructures routières, puis dans les transports en commun. Le cordon isole une zone de 40 km2, accessible par 19 stations de péage. Les voitures paient 2,75 euros, les camions 8,20 euros. Ainsi financé, le tunnel de 2 km sous le centre-ville a réduit la congestion de 20 %.

 

Le cadre législatif actuel ne permet pas aux municipalités françaises d'imposer un octroi aux véhicules. Et si la loi Grenelle 2, examinée en commission par les députés depuis le 2 février, prévoit d'autoriser les agglomérations de plus de 300 000 habitants à expérimenter ces péages urbains, la plupart des maires y voient une bombe électorale plus qu'un outil de régulation du trafic. Michel Destot, maire (PS) de Grenoble et président de l'Association des maires des grandes villes de France, est un des rares à les défendre à voix haute.

Les péages urbains ont pourtant fait leurs preuves, notamment en Europe, où ils n'ont cessé de se développer : Oslo, Bergen et Trondheim en Norvège, Rome, Milan et Bologne en Italie, Londres, Stockholm, font payer l'accès à leur centre-ville. Copenhague, Berne, Birmingham et Newcastle veulent leur emboîter le pas.

"Le point commun à tous les péages européens, c'est que le trafic a baissé d'environ 20 %, sans qu'on observe de report de la congestion à l'extérieur de la zone payante", observe Alain Meyere, directeur du département mobilité et transport à l'Institut d'aménagement et d'urbanisme d'Ile-de-France. "Seul ce système permet de faire payer aux automobilistes les coûts que leur circulation engendre pour la collectivité", ajoute Damien Verry, du Centre d'études sur les réseaux, les transports, l'urbanisme et les constructions publiques (Certu).

"Les péages urbains sont un des outils pour supprimer les bouchons qui mettent la ville en situation d'infarctus", estime le sénateur Louis Nègre (UMP, Alpes-Maritimes). C'est lui qui a réintroduit le péage urbain dans l'arsenal du Grenelle de l'environnement, d'où le gouvernement l'avait retiré. "Grâce à eux, on circule à nouveau bien, la qualité de vie est meilleure, l'économie fonctionne mieux, les recettes permettent de financer les transports en commun et on fait baisser la pollution atmosphérique, responsable de 30 000 morts prématurées en France chaque année."

"Certains espèrent que le péage urbain répondra au triple objectif de lutter contre la congestion, financer les transports collectifs et réduire la pollution, mais ça n'est pas si simple", relativise M. Verry. Ainsi, les péages norvégiens visent à financer les infrastructures de transport, les modèles de Londres et Stockholm ont pour objectif de réduire les embouteillages et le système milanais est conçu contre la pollution.

"Ces objectifs ne sont pas compatibles entre eux, en particulier concernant les règles tarifaires", détaille M. Meyere. "Il faut commencer par décider sur quoi on veut agir." Dans un péage de financement, la ville n'a pas intérêt à ce que la circulation baisse trop et cherche à maximiser ses recettes en fidélisant les utilisateurs. Dans un dispositif anticongestion, au contraire, le tarif doit être dissuasif mais les recettes restent trop faibles pour financer le développement des transports en commun. A Londres, les revenus générés par le péage ont été deux fois moindres qu'espéré en raison de la forte chute du trafic et d'un coût d'exploitation qui engloutit la moitié des recettes.

La plupart de ces systèmes fonctionnent de manière informatisée grâce à un dense et coûteux réseau de caméras qui photographient les plaques d'immatriculation et croisent leurs données avec celles de la base de paiement du péage.

Un péage mal dimensionné peut aussi rater une partie de sa cible, comme Milan en a fait récemment l'expérience. Malgré le péage antipollution en place depuis 2008, la ville a dû interdire totalement la circulation fin janvier, après deux semaines de dépassement des seuils de microparticules. "La taxation en fonction du niveau de pollution des véhicules aide à renouveler le parc automobile, mais la zone payante, limitée au centre historique, est trop restreinte : la pollution ne s'arrête pas au péage", explique M. Meyere.

Revenons à Paris. Faut-il faire payer les automobilistes aux portes de la capitale, sur le modèle suédois ? Taxer les véhicules dans l'hypercentre seulement, comme à Londres ? Pénaliser les véhicules les plus polluants, façon Milan ? Pour la plupart des observateurs, la morphologie parisienne ne s'y prête pas. Une autre solution existe, préconisée par le Centre d'analyse stratégique : rendre payantes les autoroutes gratuites de la région parisienne. "Un cordon de péage autour de Paris créerait de la ségrégation urbaine, en revanche nous sommes favorables à un péage de réseau destiné à lutter contre la pollution", appuie Annick Lepetit, adjointe (PS) au maire de Paris chargée des transports. "Sur le modèle de l'écotaxe prévue par le Grenelle 2, on peut imaginer faire payer les véhicules en fonction de leur niveau de pollution sur les autoroutes d'Ile-de-France, voire sur le périphérique."

Reste un hic. Les expériences étrangères le prouvent : impossible de freiner l'usage de la voiture sans renforcer d'abord les réseaux de transports collectifs, totalement saturés en région parisienne. Un obstacle qui risque de renvoyer l'hypothèse d'un péage urbain parisien à des jours lointains, bien plus sûrement que l'impopularité supposée de la mesure.

"Généralement, la majorité de la population est opposée à l'idée a priori, mais se révèle favorable au dispositif une fois qu'il fonctionne", analyse Damien Verry, du Certu. A Stockholm, le péage a été approuvé par référendum après une expérimentation de sept mois. A Manchester et Edimbourg, la population, consultée de but en blanc, a rejeté la proposition.

Grégoire Allix
Partager cet article
Repost0
24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 10:59
Périphérique : la vitesse bientôt limitée à 50 km/h ?, article original ici.
 
 M.-A.G. |
Le Parisien - 09.02.2010, 07h00

cours d'école Ecole primaire 2Air pollué, nuisances sonores… le boulevard périphérique est source de nombreuses nuisances régulièrement soulignées par les organismes Airparif et Bruitparif. « Les données des études menées montrent clairement que volume de trafic et la vitesse sont les facteurs principaux des nuisances environnementales », souligne Denis Baupin, qui préconise un abaissement de la vitesse de circulation à 50 km/h.

Hier, sur proposition du groupe des Verts, la mairie de et la préfecture de police ont décidé de créer un groupe de travail sur le sujet. « Un tabou est levé : la question de la vitesse de circulation sur le périphérique est ainsi sur la table », se félicite Denis Baupin, adjoint (vert) chargé du développement durable. Le ministère des Transports et de l’Environnement devra aussi participer au groupe de travail puisque c’est ce ministère qui détermine la vitesse de circulation sur le périphérique.
Partager cet article
Repost0
22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 19:55
siteon0-f4356.png

à lire ici : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-scandale-de-la-pollution-de-l-70323



et je compte sur vous pour relever le niveau des commentaires !


Partager cet article
Repost0
20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 12:08
logo.gif
La qualité de l'air quotidienne reste insatisfaisante en Ile-de-France pour certains polluants, plus particulièrement au coeur de l'agglomération parisienne et à proximité du trafic. On estime qu'environ 3 millions de Franciliens sont potentiellement exposés à des niveaux de pollution qui ne respectent pas la réglementation et qui de plus marquent une certaine stabilité.


Après une année 2008 remarquablement favorable compte tenu de conditions météorologiques très dispersives, 2009 correspond plutôt à une année normale, qui permet de confirmer un certain nombre de tendances : notamment une stabilité des niveaux de pollution chronique. Cinq polluants sont problématiques à des degrés divers dans la région capitale, et ne respectent pas plusieurs réglementations : le dioxyde d'azote, les particules (PM10 et PM2,5), l'ozone et le benzène (voir tableau ci-dessous).


De plus, en 2010, les valeurs réglementaires deviendront plus contraignantes pour le dioxyde d'azote dont l'objectif de qualité (40 µg/m3) sera alors une valeur limite à respecter, induisant un risque de contentieux avec l'Europe dans le cas contraire. Compte tenu des niveaux enregistrés et surtout de leur stabilité, cette réglementation ne pourra vraisemblablement pas être respectée à proximité des grands axes, et même loin du trafic, dans le coeur de l'agglomération: ce polluant reste l'enjeu principal en matière de pollution atmosphérique en Ile-de-France. Quant au dépassement de la valeur limite pour les particules PM10, il est déjà effectif depuis 2003.

Voir l'article original, le communiqué de presse et le rapport complet sur le site d'Airparif.

et ici l'article du Parisien
Partager cet article
Repost0
17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 18:20

  Le seuil d'information a été franchi et la procédure d'information déclenchée à 14h aujourd'hui c'est à dire que les particules fines sont mesurées à plus de 80 µg/m3 , en moyenne, sur 24 heures écoulées (de 8h du matin la veille à 8h du matin le jour même et de 14h la veille à 14h le jour même. echelle

La carte d'Airparif du 17 février 2010 :

icar img.php

Pouark !

 

Pour mémoire, la norme française préconise comme moyenne journalière : 50 µg/m³ à ne pas dépasser plus de 35 jours par an (3 jours de dépassement autorisé pour l'Organisation Mondiale de la Santé ! ). Sur le site d'Airparif on constate qu'au 17 février toutes les stations, qu'elles soient " trafic" ou "urbaine" ont déjà dépassé le seuil de l'OMS.


La limite des 35 dépassements a été "dépassée" à la station Autoroute A1 - Saint-Denis , et le sera bientôt sur le périph : 33 dépassements enregistrés à la station Boulevard Péripherique Auteuil sur 48 jours ....

 

Il reste encore 317 jours pour finir l'année 2010, RESPIRE LE PERIPH' ! attend avec impatience les mesures qui vont être prises pour respecter la règlementation française.... et la santé des franciliens.


 

Partager cet article
Repost0
16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 20:30
vote.jpg
Comme prévu, RESPIRE LE PERIPH' ! interpelle les candidats en Ile de France à l'occasion des élections régionales des 14 et 21 mars 2010.

Ce jour, des courriers postaux sont partis vers les 9 partis principaux en Ile de France (NPA, FdeG, PS, EE, MODEM, AEI, DLR, UMP, FN). Nous publierons les réponses des candidats sur le Blog...

Ci dessous notre courrier:


-----

RESPIRE LE PERIPH' ! Paris, le 15 février 2010

31 rue Berzelius

75017 Paris

respireleperiph@yahoo.fr

 

à Madame, Monsieur la tête de liste aux élections régionales en Ile-de-France

Madame, Monsieur,

vous êtes tête de liste pour les élections régionales en mars 2010. C'est dans ce cadre que RESPIRE LE PERIPH' ! , jeune association des franciliens qui respirent le périphérique et d'autres voies à circulation dense, vous interpelle. Ce courrier vous rappelle le contexte francilien vu sous l'angle de la pollution de l'air et de la santé à partir d’informations fiables (Airparif, DRIRE...) et vous pose une question :

 

Que comptez vous mettre en œuvre pour diminuer la pollution atmosphérique en Ile-de- France et particulièrement autour des grands axes de circulations denses : boulevard périphérique, A1, A86, …, si vous êtes élus ?

 

Pollutions de l'air, de quoi parlons nous ?

Le transport routier apparaît comme le secteur prépondérant dans les émissions en Ile de France de monoxyde de carbone (CO, 77 % du total), d’oxydes d’azote (NOx, 52 % du total) et de particules fines (PM10, 36 % du total). Il intervient également en première position (33 %) pour les émissions de composés organiques volatils COV (Benzène et hydrocarbures précurseurs d’ozone), devant le secteur industriel (31%) et devant l’utilisation tertiaire et domestique de solvants (19%). Pour les polluants émis par ces activités (oxydes d’azote, particules…), le cœur dense de l’agglomération parisienne, les trois départements de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint- Denis et Val-de-Marne) et surtout Paris, sont les zones les plus exposées en Île-de-France, ainsi que les grands axes de circulation. (0)

Les mesures d'AIRPARIF le montrent clairement : les résultats des mesures de pollutions près du trafic sont très mauvaises. Au 10 février 2010, les stations situées à proximité du périphérique (Périphérique Porte d'Auteuil, A1- St Denis ) ont déjà enregistré plus de 26 dépassements de la limite journalière des particules fines depuis le début de l'année. Pour atteindre un niveau acceptable selon l'Union européenne, il faut moins de 35 dépassements journaliers par an... Au 10 février ce seuil est presque atteint ! (1)

L'indice européen place l'agglomération parisienne en tête des plus mauvais élèves : la pollution y est près de deux fois supérieure à la valeur limite définie par l'Europe. (2)

 

Un impact sanitaire non négligeable en Ile de France

A l’heure actuelle, de nombreuses études épidémiologiques mettent en évidence les liens entre la pollution de l’air extérieur et les effets sanitaires à court terme qui se manifestent quelques jours ou quelques heures après l’exposition : irritations, toux, bronchites, augmentation de l’incidence des crises d’asthme et des pathologies cardio-vasculaires. Il existe un lien à court terme significatif entre les niveaux de pollution et le nombre de décès ou d’hospitalisations.

Par exemple, lorsque le niveau de dioxyde d’azote passe d’un niveau faible (niveau qui n’a pas été dépassé au cours des 18 jours les moins pollués de l’année) à un niveau médian (niveau qui a été atteint ou dépassé la moitié des jours de l’année), les hospitalisations pour asthme des enfants de moins de 15 ans augmentent de 7,9%. Autre exemple, lorsque la concentration de particules fines passe d'un niveau de base à un niveau médian, le risque relatif de décès pour cause respiratoire augmente de 4,7%, le risque relatif de décès pour cause cardio-vasculaire augmente de 2,4%. (3)

Les effets d'une exposition à long terme de la pollution atmosphérique sont moins connus mais, les études disponibles mettent en évidence des augmentations du risque de développer un cancer du poumon ou une maladie cardio-pulmonaire. Plusieurs études démontrent que les gens vivant le long d’artères très fréquentées sont plus exposés à certains polluants liés au transport : une étude hollandaise démontre un excès de mortalité cardiorespiratoire; une étude montréalaise révèle un risque accru d’hospitalisation pour maladies respiratoires chez les personnes âgées de 60 ans et plus. (4)

Il a été mis en évidence que le fait de ramener la moyenne annuelle des niveaux de particules PM2,5 à 10 μg/m3 dans l’air telle que recommandé par l’OMS amènerait, un gain d’un millier de décès par an à Paris et proche couronne. (3)

 

Qui est concerné ?

Les personnes qui vivent, travaillent ou font du sport à moins de 150m de part et d’autre de cette autoroute urbaine sont exposées à un niveau de pollution jusqu'à 3 fois supérieur au reste de la population, la pollution de fond étant déjà importante. Si les concentrations en benzène s'estompent au bout de quelques mètres, les teneurs de dioxydes d'azote ont une zone d'influence plus grande (environ 200 mètres). L'impact des particules est limité à 100 mètres du périphérique (5). Pour donner un ordre d'idée la distance Boulevard périphérique – Boulevards des maréchaux est d'environ 200 mètres. De nombreuses personnes vivent, grandissent, font du sport ou sont soignées dans ces zones hyper-polluées. Le site Internet de la mairie de Paris indique que 100 000 personnes vivent près du périphérique.

Notre association, RESPIRE LE PERIPH' ! a recensé les établissements publics situés dans cette zone : pas moins de 20 crèches, 10 écoles maternelles,  22 écoles élémentaires, 11 collèges, 13 lycées, 2 hôpitaux, 27 stades sont situés entre les boulevards des maréchaux et le périphérique parisien. Sans compter ceux qui se trouvent de l'autre coté, en petite couronne ou à proximité des autoroutes qui convergent vers celui-ci. De nombreux logements, surtout des HLM, sont également placés dans ces espaces.

 

Que peut on faire ?

Les relations exposition-risque obtenues dans le cadre du programme ERPURS permettent de confirmer qu’il n’existe pas de seuil au-dessous duquel la pollution atmosphérique n’a pas d’effet sur la santé. En d’autres termes, toute réduction des niveaux de pollution est bénéfique pour la santé. (3)

Nul doute qu'il s'agit d'un problème complexe et qu'il ne s'agit pas de stopper la circulation automobile immédiatement. Mais des solutions existent (6), de court, moyen et long terme et sont à la portée des collectivités : il s'agit d'être plus ou moins courageux et responsables. RESPIRE LE PERIPH' ! ne fait la promotion d'aucune solution en particulier, mais vous exhorte à agir enfin !

Notre interpellation auprès de toute les listes appelle une réponse : nous vous saurions gré de bien vouloir nous l'adresser par courrier. Ainsi nous la diffuserons et la ferons connaître sur notre Blog.

 

En vous remerciant de votre attention et dans l'attente de votre réponse, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l'expression de mes plus respectueuses salutations.

 

Elodie TEXIER

Présidente de l'association RESPIRE LE PERIPH' ! 

 

 

(0) La DRIRE : Direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement
http://www.drire.gouv.fr/ile-de-france/extranet_ppa/12pages_Gd_public_BD.pdf

(1) Airparif : Suivi du dépassement de normes horaires et journalières définis pour l'année civile 2010 pour les PM10 http://www.airparif.asso.fr/pages/resultats/index_suivi

(2) Air Quality in Europe : http://www.airqualitynow.eu/fr/comparing_year_average.php

(3) Programme Erpurs : http://www.airparif.asso.fr/page.php?article=santeidf&rubrique=effets

(4) Les impacts du transport sur la santé publique, Une publication de la Direction de santé publique de Montréal - http://www.santepub-mtl.qc.ca/Publication/synthese/rapv8n3.pdf 

(5) Caractérisation de la qualité de l'air à proximité des voies à grande circulation (…) Porte de Gentilly. Etude d'Airparif ainsi que la lettre d'Airparif à propos de la porte de Bagnolet

(6) Quelques exemples sur notre Blog : http://respireleperiph.over-blog.com





Partager cet article
Repost0
14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 14:37

L'INstitut de l’Information Scientifique et Technique du CNRS (INIST-CNRS) facilite l’accès aux résultats issus des différents champs de la recherche mondiale. L’INIST s’appuie sur l’une des plus importantes collections de publications scientifiques d’Europe pour proposer toute une gamme de services de recherche d’information.voici une des docuemnts consultable, au sujet des jardins potagers en ville. 

Conclusion plutôt que des légumes, plantez des fleurs ! En plus c'est beau et bon pour la biodiversité...





Résumé
En ville, les délaissés fonciers, les surlargeurs et les dépendances vertes des infrastructures routières constituent des sites potentiels pour aménager des jardins familiaux qui sont des lieux très prisés des jardiniers. Le rapport d'étude tente de répondre à la question de savoir si les jardins familiaux installés en bordure des grands axes de circulation (autoroutes, rocades, voies express) sont susceptibles d'être exposés à une pollution d'origine routière de proximité, sachant que la plupart des voies rapides urbaines connaissent des trafics importants, de l'ordre de plusieurs milliers de véhicules par jour (>50 000 véhicules par jour). Après avoir dressé un panorama des polluants routiers que l'on trouve communément aux abords des infrastructures routières, précisé leur comportement dans les sols, détaillé leur mode de transfert dans les végétaux, Olivier Massounie a voulu vérifier si les sols et, a fortiori les légumes cultivés dans des jardins familiaux témoins, situés à Montigny-lès-Metz (A31), Reims (A4) et Strasbourg (RN4, rocade A35), risquaient d'être contaminés par des polluants d'origine routière. Ce rapport d'étude démontre que certaines carottes de sols, régulièrement espacées depuis la bande d'arrêt d'urgence jusqu'à une distance de 60 mètres à l'intérieur des jardins, accumulent de fortes concentrations en plomb (200 à 300 mg/kg matière sèche) qui dépassent de 2 à 3 fois les teneurs maximales admissibles dans les sols à vocation agricole fixées par l'arrêté ministériel du 8 janvier 1998. De plus, certains prélèvements réalisés sur des parcelles de ray-grass et des carrés de laitues montrent également une contamination des tissus végétaux par le plomb, alors que cet additif est désormais interdit dans les carburants depuis janvier 2000 et que l'essence sans plomb a été mise sur le marché dès 1993. D'autre part, l'étude met en évidence que des échantillons de sols possèdent, ici ou là, de fortes teneurs en hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) qui sont des composés organiques volatils soupçonnés d'avoir des effets mutagènes. Ainsi, après plusieurs années de relargage des micro-polluants routiers dans l'air, les jardins familiaux aménagés aux abords des voies rapides urbaines sont donc soumis à une pollution de proximité et de fond. Les flux de polluants routiers sont dus aux retombées des aérosols provenant des gaz d'échappement, aux apports des éléments traces métalliques émis par l'usure des véhicules, à l'abrasion des revêtements et des glissières de sécurité, aux lessivages des produits d'entretien des routes : fondants contre le verglas, désherbants contre les mauvaises herbes. La pollution routière se traduit par des dépôts atmosphériques de plomb, de cadmium, de zinc, d'hydrocarbures aromatiques polycycliques.
Auteur(s) / Author(s)
Massounie Olivier ;

Affiliation(s) du ou des auteurs / Author(s) Affiliation(s)
Ministère de l'équipement, des transports et du logement, Centre d'études sur les réseaux, les transports, l'urbanisme et les constructions publiques, Lyon, FRANCE
Ministère de l'équipement, des transports et du Logement, Direction de la sécurité et de la circulation routières, Puteaux, FRANCE
Ministère de l'équipement des transports et du logement, Service d'études techniques des routes et autoroutes, Bagneux, FRANCE

Rapport
2002  [Note(s) :  [72 p.]] (bibl.: 2 p. 1/2) Illustration : Figure ; Tableau ;
Numéro de rapport : CERTU - 02-01 ; ISRN : CERTU/RE--02-01--FR ;

lien d'origine : http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=208072
Partager cet article
Repost0
13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 21:58

bds.png

Partager cet article
Repost0

Contactez Nous En Cliquant Ici

  • : Le blog des franciliens qui respirent le périph'
  • : Pollutions, bruit : le périphérique n'est pas qu'une voie de circulation : des milliers de personnes vivent près de lui !
  • Contact

BIENVENUE

100 000 personnes habitent et vivent à proximité du périphérique parisien. 1,3 million de véhicules circulent chaque jour sur le périph'  émettant des polluants atmosphériques néfastes à la santé jusqu'à 400m aux alentours. La pollution est 3 fois supérieure à la moyenne à moins de 150m. Des solutions existent pour diminuer la pollution : file réservée pour le covoiturage, interdiction d'accès aux véhicules les plus polluants, végétalisation, limitation de vitesse...

LOGORLP

- vous informe sur la qualité de l'air, les effets de la pollution sur la santé, les moyens de la réduire... à partir de sources sérieuses.  

- mobilise les citoyens : via la pétition Respire le périph', visites de quartier, rencontres thématiques ...

- interpelle élus et responsables : courriers, lettres ouvertes... 

- est une association Loi 1901, de franciliens, vivant ou non à proximité du périphérique et concernées par cette situation. Nos statuts sont consultables .
IMG_0796-copie-1.JPG

 

 

Vous voulez nous rejoindre :

Téléchargez le bulletin d'adhésion ici.
Vous voulez  faire des propositions : 

Contactez nous !


William, Christelle, Alain, Thomas, Elodie 

mais aussi Elvina, Romuald, Gérard, Alain, Adrien ...  

Recherche

Savoir et Agir

Chacun a le droit de vivre dans un environnement respectueux de la santé - Constitution française

La qualité de l'air en Ile-de-France en un clic !

Signez la pétition  en cliquant ici

Pourquoi ce blog ?

- parce que le périphérique est une source importante de polluants atmosphériques néfastes à notre santé
- parce que nous sommes nombreux à vivre et à grandir près du périph : pas moins de 20 crèches, 11 écoles maternelles,  23 écoles élémentaires, 11 collèges, 13 lycées, 2 hopitaux, 27 stades et de nombreux logements, notamment HLM, sont situés entre les boulevards des maréchaux et le périph'
- parce que rien n'est définitif et que les choses peuvent changer si nous nous mobilisons !