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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 16:14

lrd_logo.gifLe climat entre nos mains est une initiative de La revue durable (formidable revue dont je fais régulièrement la  pub). Ce programme est partenaire d'une initiative de l'ATE (Association Transport et Environnement, www.ate.ch) pour encourager et aider à adopter une mobilité douce lors de ses loisirs. A ce titre, nous faisons appel à vous.

 

Etes-vous parti en vacances à la montagne pendant les fêtes ou prévoyez-vous bientôt des vacances ou une journée de loisirs ? Si oui, avez-vous laissé ou allez vous laisser votre voiture au garage ? Votre expérience nous intéresse : nous souhaitons recueillir vos témoignages sur le bien-être que vos expériences de mobilité douce vous ont procuré.

Vos réponses seront traitées de manière anonyme et utilisées pour nourrir un article destiné à encourager à voyager sans voiture. En partageant votre expérience, vous motiverez d'autres héros ordinaires. Le questionnaire se remplit en quelques minutes.


LE QUESTIONNAIRE EST ICI

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 17:24

France Info - 8 janvier 2011 - article original ici.

 

Le dernier tronçon du tunnel sur deux niveaux "Duplex" a été inauguré aujourd’hui dans l’ouest parisien. Ce tunnel de 10 km de long boucle l’A86 et permet donc à la capitale de bénéficier d’une deuxième ceinture périphérique complète, sur 80 km de long. Mais le tunnel, confié à une société d’autoroute, sera payant. Jusqu’à 9 euros en heure de pointe.

L’A86 bouclée mais payante, le reportage de Julie Marie Leconte (1'51'')
A86 trace 2011 3-xl

Pékin est entouré de cinq périphériques. Paris en a désormaisofficiellement deux. Le dernier tronçon de l’A86 a été inauguré ce samedi, après quarante années de controverses. La première section avait été mise en place en 1968.Les derniers kilomètres d’asphalte passent dans un tunnel de 10 km qui entre sous terre à Rueil-Malmaison pour ressortir après Versailles. Une première partie, de Rueil à l’autoroute A13, est en service depuis juin 2009, et l’ultime tronçon, qui doit être ouvert ce dimanche, va de l’A13 à Pont-Colbert, à la sortie de Versailles, dans les Yvelines.

 

9 EUROS LES 10 KILOMETRES

 

 

 

Cette branche ouest de l’A86 permet donc de contourner totalement Paris sur une boucle de 80 kilomètres. Mais nombre d’automobilistes vont sans doute bouder “Duplex”, puisque c’’est le nom de ce tunnel sur deux niveaux (un pour chaque sens). Car il sera payant, et cher. Parcourir les 10 kilomètres pourra coûter 9 euros aux heures de pointe. Un système complexe de tarifs dégressifs liés aux heures de passage et à l’abonnement ou non au  système de télépéage fait tomber le prix à 2 euros en pleine nuit.
Ensuite, sa hauteur, 2,50 mètres, interdit aux camions et aux plus imposants 4x4 de l’emprunter.

Si cette portion d’autoroute est payante, c’est parce que l’Etat a dû affermer la construction et l’exploitation du tunnel à la société Cofiroute. Le coût pharaonique de “Duplex” a incité l’Etat à faire ce choix. Les communes très résidentielles de l’ouest parisien ont en effet refusé d’être balafrées par un axe autoroutier. Il a donc fallu l’enterrer.
De fait, Cofiroute a investit 2,2 milliards d’euros et compte mettre 40 ans pour rentrer dans ses frais. L’Etat n’a payé que des équipements de sécurité. Cofiroute, filiale de Vinci, a obtenu l’exploitation pour 75 ans. L’Etat n’a payé que des équipements de sécurité pour 120 millions d’euros. Ce qui permet aux concepteurs du tunnel d’assurer qu’il est le plus sûr du monde.

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 17:45
Transport  |  01 Décembre 2010  |  Article original sur Actu-Environnement.com

Parking Longue durée - 

 

 

Un rapport, présenté par le CAS, formule 19 recommandations relatives à la place de la voiture dans les nouvelles formes de mobilité. La concertation entre les constructeurs et les autorités locales est jugée cruciale pour sortir du "tout voiture."

"Dans les années 1970, George Pompidou déclarait qu'il fallait 'adapter la ville à la voiture'… et c'est ce qu'on a fait!" C'est avec ces mots qu'Olivier Paul-Dubois-Taine, ingénieur général honoraire des Ponts et Chaussées, résume près de quarante ans de rapports entre la ville, et plus largement l'ensemble des territoires, et l'automobile. Aujourd'hui l'ingénieur défend une tout autre approche dans un rapport, titré "Les nouvelles mobilités : adapter l'automobile aux modes de vie de demain", produit par un groupe de travail qu'il a dirigé. Rédigé sous l'égide du Centre d'analyse stratégique (CAS), à la demande du gouvernement, le rapport "a pour objectif d'analyser les évolutions souhaitables des usages de l'automobile dans une perspective de mobilité durable."

 

 


Mettre fin à la tendance actuelle

Constatant que le secteur des transports est le seul à voir ses émissions de gaz à effet de serre croître sensiblement depuis 1990, que le parc automobile français a doublé en une trentaine d'années et que notre mode de consommation et d'utilisation de la voiture n'est pas exportable dans les pays émergents, Vincent Chriqui, directeur général du CAS, considère que "notre système automobile est à bien des égards 'non durable'." "Nous devons donc repenser notre système automobile", prévient-il, même si "nous sommes dépendant d'un système automobile très performant." En effet, au cours du siècle passé nous avons développé un modèle de mobilité articulé autour de la voiture et des infrastructures et services dédiés. Pour le président du CAS, ce modèle "a peu à peu dessiné nos territoires et transformé nos modes de vie."

Par ailleurs, le modèle actuel pose une question d'équité sociale. "Il y a un risque réel de creuser l'écart entre les ménages des grandes agglomérations denses qui continueront à bénéficier de facilité d'accès aux emplois et services de la vie quotidienne et ceux qui seront relégués dans des territoires mal desservis en transports collectifs et sans revenus suffisants pour suffisant pour utiliser une automobile personnelle", résume Vincent Chriqui. Effectivement, si à Paris seulement 15% des déplacements s'effectuent en voiture, plus de 90% des trajets sont effectués en voiture pour les territoires périurbains et ruraux.

Pour autant, d'autres modèles sont possibles, comme le prouvent de nombreuses expériences étrangères. Il s'agit par exemple de Copenhague (Danemark), où 36% des déplacements sont effectués à vélo, de la Chine, avec 120 millions de vélos à assistance électrique, ou encore de la ville d'Ulm (Allemagne) avec plus de 10% de la population inscrite au service d'auto partage.

 

Une lente transition

Cependant, le directeur du CAS prévient : "il ne faut pas s'attendre à de rapides modifications de la demande de mobilité automobile." En effet, le CAS juge que pour réussir la transition vers des transports propres il faut s'intéresser à la voiture et aux services correspondants, même si le potentiel d'amélioration des transports collectifs est conséquent. À ce titre, le directeur général du CAS qualifie d' "importants" les progrès technologiques attendu en matière de motorisation des véhicules, qu'elles soient thermique, hybride ou électrique.

Partant de ces constats, le CAS envisage cinq ruptures  qui détermineront l'évolution à venir du "système automobile." Le premier challenge concerne le rapport à la voiture qui évolue progressivement. En effet, en 2009, 79% des Européens et 62% des Français considéraient que la possession d'une voiture était devenue une contrainte. "Incontestablement, les voitures font moins rêver", juge Vincent Chriqui, ajoutant que c'est "une invitation claire à développer des services dans lesquels la voiture n'est plus qu'un outil au service des déplacements", à l'image de l'auto partage et du covoiturage.

 
La voiture, outil de mobilité ? Pour 51% des Français, la voiture personnelle ne sera plus l'outil de mobilité numéro 1 en 2030. Telle est la principale conclusion du 3e baromètre sur la mobilité des Français effectué par l'institut CSA pour le compte de Mobivia Groupe, la SNCF et les Ateliers de la Terre. Présenté mi-novembre, le sondage révèle que les trois priorités d'action des collectivités locales en matière de mobilité sont : l'amélioration de l'accessibilité du centre-ville pour les personnes handicapées, le développement des transports en commun et le développement des pistes cyclables et des infrastructures pour les vélos. Le développement des véhicules électriques, la réduction de la circulation automobile en ville et la promotion de l'auto partage ou du covoiturage ne se classent respectivement qu'aux 5e, 6e et 7e places sur les 8 propositions formulées.
 

La révolution numérique pour les transports est la seconde rupture identifiée par le CAS. Le Centre estime en effet que les téléphones mobiles associés à la géolocalisation permettront notamment à l'usager de se situer et lui indiqueront l'ensemble des services de mobilité à proximité.

Toujours en matière d'évolution technologique, les voitures électriques ou hybrides constituent la troisième rupture identifiée par le CAS. Cela induit une autre rupture en matière de partage de la chaîne de valeur dans le secteur automobile. Il sera possible, par exemple, d'acheter un véhicule électrique et de louer par ailleurs les batteries nécessaires à son fonctionnement. "Cette évolution rejoint l'aspiration actuelle des consommateurs à ne plus acheter un produit, mais le service correspondant", juge le directeur général du CAS.

 

Les collectivités locales au cœur du processus

Le CAS souligne en particulier le rôle clé des initiatives locales dans l'élaboration des nouveaux modèles de mobilité. Il s'agit en particulier de faire dialoguer des constructeurs, qui s'adressent à un marché mondial, et les autorités locales qui développent des approches variées. Afin de concilier les deux approches, "il s'agit d'organiser un espace de discussion, pourquoi pas un forum national, entre les représentants de la filière automobile, en particulier les constructeurs, les collectivités territoriales, les autorités organisatrices de transports locales et les opérateurs de transport, sur les grandes orientations et priorités de la mobilité automobile dans les différents territoires", estime Vincent Chriqui. Si le constat est partagé, Olivier Paul-Dubois-Taine, prévient néanmoins : "le dialogue va être difficile car il faut organiser une discussion entre les constructeurs, quelques acteurs de taille mondiale, et des milliers de collectivités territoriales."

Pour le président du groupe de travail, il s'agit surtout de donner aux autorités locales les compétences pour favoriser de nouveaux services de mobilité. En effet, peu d'offres s'insèrent entre les transports collectifs, pas toujours adaptés, et l'usage de la voiture particulière. Pour Olivier Paul-Dubois-Taine, il est donc important de donner aux collectivités les moyens de décider de ce qui est adapté, ou non, à leur situation particulière. De même, elles devraient avoir une plus grande autonomie pour développer les services de mobilité répondant à leur besoin.

 

Partager la voirie

1Selon le CAS, il s'agira aussi de favoriser le partage de la voirie entre les différents modes de transport est mise en avant. "Adopter un objectif de 10 % à 20 % de part des déplacements à vélo selon les territoires" est l'une des recommandation avancée par le CAS. Pour cela "l'État devrait favoriser de nouvelles expérimentations et diffuser les expériences réussies de partage de l'espace public", propose le rapport. En effet, Olivier Paul-Dubois-Taine juge qu'il est "un peu choquant" que 70% de la voirie soit aujourd'hui réservé à la voiture, que ce soit pour la circulation ou le stationnement. Si des expériences existent, notamment les zones piétonnes ou les zone 30 km/h, elles ne mettent pas en œuvre un "vrai partage" regrette le président du groupe de travail qui les qualifie de "cache sexe." Pourtant, il explique que les mesures de partage fonctionnent bien, sont applicables sur des centaines de milliers de kilomètres et ne sont pas onéreuses. Il voit là "un champ formidable d'action pour les collectivités locales."


Philipe Collet

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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 17:11

Marc Fontanès, directeur de Mobility , critique le futur système d'autopartage parisien, Autolib', et notamment sa particularité "one way" : vous pourrez, comme un vélib, déposer votre véhicule dans une station différente de celle de départ. Créé en 2001, Mobility+ est un cabinet de conseil en mobilité durable et un acteur reconnu dans le domaine des mobilités alternatives.

 

A voir sur http://ecomobilite.tv/2010/12/01/autolib-catastrophe/

 

Qu'en pensez vous ??

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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 16:27

 

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 16:47

 

Capture d'écran du site d'AIRPARIF le 31 janvier à 16h45 :

 

pollution.jpg

 

Pour completer un article de nos amis belges (!) car il sont également concernés.

 

31.01.11 - 15:50

Les particules fines sont parmi nous et les conditions météo actuelles ont des répercussions directes sur la pollution de l'air. Les autorités ont donc mis en place le plan "Smog", qui invite les automobilistes à lever le pied. Mode d'emploi.

Le taux d'alerte de 70 microgrammes des polluants dangereux pour la santé que sont les particules fines est atteint, et la situation ne devrait pas s'améliorer avant deux jours.  Voilà pourquoi CELINE, la cellule interrégionale pour l'environnement vient d'activer le niveau 1 du plan smog. Cette alerte est due en partie aux conditions météo actuelles. Olivier Brasseur de la cellule interrégionale pour l'environnement explique comment ils établissent ce constat : "on fait une analyse météorologique assez détaillée pour savoir si les conditions sont vraiment défavorables à la dispersion des polluants ou pas. On sait par ailleurs que ces conditions se produisent le plus souvent quand la vitesse du vent est faible, empêchant donc la dispersion des polluants,  et d'autre part lorsqu'on assiste à une inversion thermique. Il s'agit d'une couche d'air chaud qui s'installe au-dessus de l'air froid et qui agit comme un couvercle empêchant les polluants de se disperser ».

Les limitations de vitesse

La seule solution pour diminuer le nombre de particules est de limiter la circulation et la vitesse automobile : interdiction de dépasser les 90 km/h sur routes et autoroutes,  et 50 km/h en ville.

"Un certain nombre d'axes a été défini, en fonction de leur densité ou pour d'autres raisons liées à la situation. Chacun sait donc ce qu'il a à faire : les limitations de vitesses adaptées doivent être respectées et la police peut ainsi réaliser les contrôles nécessaires", ajoute Olivier Brasseur.

Il est même conseillé aux automobilistes de laisser leur voiture chez eux et de prendre les transports en commun. Pour ce faire, les bus des TEC seront gratuits ce mardi.

Il y a danger pour la santé 

Ces particules extrêmement fines pénètrent très profondément dans les poumons et sont dangereuses pour la santé. Les personnes qui souffrent de maladies respiratoires ou cardiaques sont les plus vulnérables. On conseille aux personnes âgées, aux personnes asthmatiques ou encore aux  jeunes enfants, de rester à l'intérieur durant l'alerte.  

En quoi le plan smog est-il efficace ?

"Ces mesures n'ont évidemment pas le pouvoir de réduire drastiquement toutes les concentrations", précise Olivier Brasseur, "mais elles contribuent à améliorer la qualité de l'air et notamment dans les zones où il y a beaucoup de passage de véhicules.  A partir du moment où on peut réduire les émissions de ces véhicules, ce ne peut être que bénéfique pour la santé des gens qui se trouvent à proximité des voies concernées".

I.L. avec Pascale Bollekens et Benjamin Carlier

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 17:21

 

11/12/2009 Par TONINO SERAFINI, article original ici

 

Transports . Bertrand Delanoë a lancé hier l’appel d’offres pour la réalisation du futur parc de voitures électriques en libre-service.

 

Une nouvelle révolution urbaine ? Avec Vélo’V à Lyon et Vélib’ à Paris, déclinés dans la plupart des grandes villes européennes, les citadins en ont déjà vécu une. Ce partage de vélos sur des courtes distances a transformé leur quotidien. Nouvelle étape à présent, et pas la plus facile. Avec Autolib’, Paris veut bousculer encore les mentalités, en incitant à partager la voiture. Hier, Bertrand Delanoë a présenté un appel d’offres portant sur la mise place d’un système de 3 000 voitures électriques en libre service, disponibles dans 1 000 stations (dont 300 en banlieue) équipées de bornes. Les opérateurs qui répondront à l’appel d’offres devront équilibrer leur affaire pour arriver à un coût d’abonnement de 15 euros par mois, et 4 à 6 euros la demi-heure d’utilisation.

Ce cahier des charges a été élaboré par le syndicat mixte Autolib’, structure qui regroupe Paris et 27 communes de proche banlieue. Autolib’ réplique le système Vélib’ mais sans commettre l’erreur de l’arrêter aux frontières de la capitale. Selon Annick Lepetit, adjointe au maire de Paris chargée des transports, le système ne rentrera pas en service avant septembre 2011, temps nécessaire à l’appel d’offres, à la création des stations et à la mise en place des bornes de rechargement de ces véhicules électriques.

Delanoë estime qu’Autolib’ est «une première mondiale». Il n’a pas complètement tort.«Les yeux des spécialistes du monde entier sont tournés sur Autolib’ pour voir ce qui va se passer», explique Bruno Marzloff, sociologue et directeur du groupe Chronos, un cabinet de conseil en innovation. Paris sera une sorte de laboratoire, tant tout est à inventer : l’ajustement entre offre et demande de véhicules, l’équilibre économique du système, la gestion d’un parc automobile entièrement électrique. Tout en gérant des facteurs moins prévisibles, comme l’adhésion des gens à un système où l’on pose son derrière dans une voiture qu’un autre vient de quitter. Delanoë a qualifié, hier, Autolib’ d’«aventure difficile» et pleine «d’inconnues».


viewmultimediadocumentModeste. Il s’agit ni plus ni moins de désacraliser l’automobile, cet objet qui relève de l’intime et sert bien souvent à afficher son statut social. Mais, y compris pour la voiture, la tendance est «au basculement du statutaire à l’utilitaire», pointe Bruno Marzloff. Avec Autolib’ comme avec Vélib’, l’usager pourra prendre un véhicule dans une station et le restituer dans une autre. Le système sera opérationnel 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Autolib’ est appelé à jouer la complémentarité avec les transports collectifs. Désormais, les usagers pourront faire leur marché dans une offre variée, à laquelle se greffe cette proposition d’un nouveau genre. «Vélo’V et Vélib’ ont créé le transport public individuel, analyse Marzloff. Autolib’ s’inscrit dans cette catégorie.» L’expérience esquisse, à son niveau et à son échelle de départ encore modeste, la ville de l’après-sommet de Copenhague.

 

«Immatériel». Car l’objectif central est de réduire le nombre de voitures en ville. Sur ce point, Autolib’ risque de n’être qu’une partie de la réponse. Jean-Pierre Orfeuil, professeur à l’université Paris-XII, rappelait lors d’un colloque en janvier que, «tant que l’on pourrait se payer 10 m2 de stationnement à 2,50 euros la semaine», il avait «des doutes» sur le fait que les Parisiens lâchent leur véhicule. A Paris, note une étude de l’Apur (Atelier parisien d’urbanisme), «une voiture passe 95% de son temps en stationnement». 60% des habitants n’utilisent pas leur automobile au quotidien, et 16% s’en servent moins d’une fois par mois ! A 5 000 euros le coût annuel, c’est cher. D’ailleurs, l’Apur estime que «26% des Parisiens pensent se séparer de leur voiture en raison de son coût, des problèmes de stationnement et de son faible usage».S’ils passaient à l’acte, Paris serait débarrassé de 150 000 voitures.

Mais il s’agit là de sondages et de calculs théoriques. La modification des comportements sera certainement très lente. Il n’empêche, pour Jean-Pierre Orfeuil, «nous sommes entrés dans l’âge du service, de l’immatériel».«On peut partager beaucoup de choses sans les posséder», soulignait-il encore lors du séminaire consacré à Autolib’. En rappelant que la voiture parisienne sert «essentiellement à sortir de la ville et à aller assez loin». A partir en vacances et en week-end en somme. Autolib’ se substituera-t-il à un usage aussi atypique ?

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 17:50

LEMONDE | 21.12.10 | 14h11  •  Mis à jour le 21.12.10 | 14h11, article original ici

 

 

L'écologie, c'est très compliqué. Un brin de pédagogie est parfois nécessaire. Voici. Une automobile est un véhicule à moteur animé par la combustion de pétrole. La combustion de pétrole se traduit par l'émission de gaz carbonique. Le gaz carbonique est un gaz à effet de serre, dont l'accumulation dans l'atmosphère entraîne le changement climatique. Il serait souhaitable de limiter le changement climatique, donc de réduire les émissions de gaz à effet de serre, donc d'utiliser moins d'automobiles.

Les automobiles roulent sur des routes. Certaines routes, spécialement aménagées, sont appelées autoroutes. Sur les autoroutes, les automobiles roulent plus vite, donc émettent plus de gaz carbonique. De surcroît, l'expérience montre que les autoroutes suscitent un trafic automobile supérieur aux routes auxquelles elles s'ajoutent. Afin de limiter le changement climatique, il est donc souhaitable d'arrêter de construire des autoroutes.

Le 14 décembre, juste après la fin de la conférence de Cancun sur le changement climatique, la France inaugurait l'autoroute A 65, qui relie Pau à Langon, en Aquitaine : élus locaux, entreprises et représentants de l'Etat se sont congratulés. Deux hypothèses : soit ces personnages sont ignorants du lien entre automobile, pétrole, autoroute et changement climatique, soit ils sont irresponsables.

Lors de la campagne de communication accompagnant cette inauguration, les gaz à effet de serre n'ont jamais été évoqués. Par un procédé que nos amis anglo-saxons qualifient de greenwashing, et que l'on peut traduire simplement par "lavage de cerveau écologique", les promoteurs de l'autoroute ont mis en avant que les milieux naturels détruits par la nouvelle voie seraient "compensés" : d'autres terrains verront leur biodiversité préservée ou restaurée. Pour l'instant, seuls 160 hectares sont en cours de "compensation", alors que l'autoroute a détruit près de 2 000 hectares de réserves naturelles, de forêts et de prairies. Et, d'autre part, les terrains recherchés pour la compensation ne sont pas créés ex nihilo, mais sont eux-mêmes des prairies, des milieux humides ou des boisements déjà existants : le gain net de biodiversité est nul.

Tout cela vise à dissimuler la réalité : on continue la destruction au nom d'un schéma économique dépassé. Et, dans le même temps, on affaiblit les moyens concrets de faire vivre la biodiversité : le projet de loi de finances 2011 qui vient d'être adopté par le Sénat réduit de 4 000 à 2 000 euros le montant du crédit d'impôt alloué aux agriculteurs reconvertis en agriculture biologique. Autoroutes d'un côté, paralysie de l'agriculture biologique de l'autre : vive le développement durable !

 

Hervé Kempf Article paru dans l'édition du 22.12.10index-copie-2.jpeg

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 21:02

ET voici donc le lien tant attendu vers le reportage consacré à la pollution de l'air par TF1 et diffusé dans le 20 ce soir...

 

 

 

 

N'hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez via les commentaires !!

A bientôt !

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 18:30

 

Signez la pétition RESPIRE LE PERIPH' !

 

en cliquant ici

 

 

Merci pour votre soutien et n'oubliez pas de diffuser l'information auprès de vos parents, amis, collègue,s sur votre Blog, sur les forum.... Objectif : mobiliser un maximum de monde pour que les élus prennent enfin les décisions qui permettront de diminuer la pollution.

 

    LOGORLP

 

 

COMPTE SUR VOUS !

 

 

 

 

 

Le texte de la pétition :

 

Auteur : l'association Respire le périph' !
Une association de personnes, vivant ou non à proximité du périphérique et concernées par les problèmes environnementaux, sociaux et économiques posés par cette situation.

Nous souhaitons que les pouvoirs publics prennent la mesure de l'enjeu et fassent des propositions d'amélioration de la situation.

A l'attention de : Mesdames, Messieurs les élus d'Ile de France (Région, Conseils généraux 75, 92, 93, 94 et communes de ces départements )

Mesdames, Messieurs les élus d'Ile de France (Région, Conseils généraux 75, 92, 93, 94 et communes de ces départements )

Pas moins de 20 crèches, 10 écoles maternelles, 22 écoles élémentaires, 11 collèges, 13 lycées, 2 hopitaux, 27 stades sont situés entre les boulevards des maréchaux et le périphérique parisien. Sans compter ceux qui se trouvent de l'autre coté, en petite couronne ou à proximité des Autoroutes qui convergent vers celui-ci. De nombreux logements, surtout des HLM, sont également dans cette zone.

Or, AIRPARIF, la DRIRE, le plan régional de la qualité de l'Air tous le disent :
- il faut éviter de laisser les enfants jouer à proximité des axes routiers,
- les personnes agées, les enfants, les malades sont sensibles car leur capacité respiratoire est faible
- les femmes enceintes transmettent une partie des polluants respirés à leurs enfants
- il faut éviter d'y faire du sport.

Les risques sanitaires existent et ont été démontrés* !

Parce que vous devez être conscients de la dangerosité de vivre à proximité d'une voie à circulation dense, je signe cette pétition pour que vous, élu(e), responsable de cette situation, preniez la mesure des enjeux de santé publique et environnementaux et agissiez pour garantir aux habitants de l'agglomération parisienne un environnement plus sain.

Cette pétition est une initiative de
Respire le périph' ! - http://respireleperiph.over-blog.com/
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100 000 personnes habitent et vivent à proximité du périphérique parisien. 1,3 million de véhicules circulent chaque jour sur le périph'  émettant des polluants atmosphériques néfastes à la santé jusqu'à 400m aux alentours. La pollution est 3 fois supérieure à la moyenne à moins de 150m. Des solutions existent pour diminuer la pollution : file réservée pour le covoiturage, interdiction d'accès aux véhicules les plus polluants, végétalisation, limitation de vitesse...

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