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24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 17:18

On m'en avait souvent parlé mais je n'ai découvert cette vidéo des VERTS que récemment, à refaire...

 

 

 

 

Joyeux Noël

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 18:28

Parking-Longue-duree--.jpgEn terme de stationnement, cet inconvénient est manifeste. Une voiture a besoin, en moyenne en Ile de France, d’1,7 place (8 millions de places pour 4,7 millions de véhicules), soit 40 m2. C’est plutôt faible car 28 % des voitures ne bougent pas de la journée et les places à fort taux d’occupation (le long de la voirie, au domicile ou dans une moindre mesure au travail) sont beaucoup plus nombreuses que les places moins occupées (près des centres commerciaux ou des centres de loisir…). Mais les voitures stationnent 23 h par jour. En revanche, un bus ne stationne que brièvement en centre-ville, un vélo prend 8 à 13 fois moins d’espace par personne qu’une voiture et le piéton n’est pas concerné. Le stationnement est, sans conteste, le talon d’Achille de la voiture (d’où l’intérêt d’ailleurs du taxi et de l’autopartage).

 

Arman, Long term parking

En terme de circulation, le désavantage est un peu moindre, du moins sur des voiries limitées à 50 km/h: l’usager d’un véhicule individuel motorisé (voiture transportant 1,3 personne ou 2RM respectant à peu près le code) apparaît en effet 5 fois plus consommateur d’espace que le piéton, 3 fois plus que l’usager d’un bus transportant 17,4 voyageurs (moyenne en Ile de France) et 2,5 fois plus que le cycliste. Car au-delà de 50 km/h, la voiture utilise un espace qui croît rapidement avec la vitesse : la demande d’espace-temps étant minimale vers 30 km/h et 3,5 fois plus grande à 130 km/h, à cause de la largeur d’emprise des autoroutes et de leurs échangeurs et malgré un temps d’occupation de l’espace bien moindre. Et la vitesse augmente aussi la consommation d’espace via l’allongement des parcours. Par leur attractivité, les voies express drainent des véhicules qui n’hésitent pas à doubler les distances parcourues pour gagner un peu de temps. En créant des effets de coupure, ces infrastructures allongent en outre les trajets des piétons et des cyclistes qui finissent par se reporter vers les modes motorisés.

 

Pour répondre à cette forte demande, émanant des véhicules hippomobiles dès le 19e siècle puis de l’automobile, l’offre d’espace viaire s’est fortement développée. En un siècle et demi, dans Paris elle est passée de 10 à 15 % de l’espace urbanisé à 25 % (160 m de voirie à l’ha), mais en Grande couronne elle n’est que de 15 % de l’espace urbanisé au prix d’un faible maillage du réseau (environ 100 m de voirie à l’ha) très pénalisant pour les usagers non motorisés contraints à de grands détours.

 

En conséquence, à cause de leur importante demande d’espace et parfois à l’insuffisance de l’offre de voirie, les véhicules individuels motorisés exercent une forte pression sur les modes non motorisés et les usagers des bus et tramways beaucoup plus économes en espace, mais aussi sur l’usage des sols, au centre comme en périphérie.

 

Cette situation entraîne deux types de conflits d’usage :

– sur la voirie existante entre modes de déplacement, l’automobile stationnant sur les trottoirs ou empêchant la circulation des cyclistes et des bus,
– et, plus largement, dans l’affectation des sols entre le transport et les autres activités, l’automobile rognant les espaces bâtis, récréatifs ou agricoles.

 

Pour y remédier, il existe trois types de mesures aux impacts assez différents.

1/ Augmenter l’offre d’espace. La création de nouveaux espaces de circulation et de stationnement devrait satisfaire a priori tout le monde, mais elle est très coûteuse et n’est jamais sans inconvénients, qu’il s’agisse:
– d’espaces souterrains avec leurs trémies d’accès qui provoquent des effets de coupure,
– d’espaces aériens qui posent des problèmes d’insertion dans le paysage,
– d’espaces aménagés en surface dans le tissu urbain existant qui supposent des terrains disponibles soustraits à d’autres usages ou des expropriations,
– d’espaces aménagés en surface sur des terrains non encore urbanisés participant directement à l’étalement urbain.

 

2/ Réduire la demande d’espace. La réglementation du trafic motorisé consiste à limiter l’accès des véhicules à des espaces de stationnement ou de circulation situés dans les lieux les plus fortement congestionnés, en général le centre ou ses voies d’accès. Ce filtrage réduisant le trafic automobile favorise un certain report vers les modes économes en espace. La réglementation peut être réalisée par les quantités ou par les prix. Dans le premier cas, il s’agit de modifier les plans de circulation ou les plans de stationnement. Dans le second, la tarification peut concerner la circulation avec l’instauration d’un péage, ou le stationnement quand il est rendu payant.

 

3/ Redistribuer l’offre d’espace. La réaffectation des espaces existants – le « partage de la voirie » – vise à réduire les espaces du mode le plus envahissant par nature – l’automobile – au profit des modes alternatifs.

Elle peut se faire de trois manières :
– par la protection des espaces menacés d’envahissement (trottoirs, aménagements cyclables, couloirs bus…), via des obstacles physiques (potelets, banquettes…) ou des mesures de police (verbalisation accrue, radars…) ;
– par l’extension des espaces viaires destinés aux modes alternatifs à l’automobile : l’élargissement des trottoirs, la création d’aménagements cyclables ou la réalisation de lignes de transport en commun en site propre. Ces mesures n’affectent pas forcément tout de suite le trafic automobile, la ville ayant hérité de la période du « tout automobile » des espaces surdimensionnés en moyenne de 10 à 20 % ;
voirie-partagee-breme.JPG– par la mixité des espaces de déplacement en favorisant la cohabitation entre les modes, car la cohabitation est en effet bien plus économe en espace que la ségrégation, mais elle suppose une modération de la circulation reposant à la fois sur la réduction des vitesses et du trafic. Cette mixité est réalisable dans des zones 30, des zones de rencontre et des aires piétonnes dont le potentiel est considérable, puisqu’elles peuvent concerner 80 % du linéaire de voirie. Le partage de la voirie fait craindre a beaucoup d’économistes une baisse des vitesses et de l’accessibilité. Il est pourtant possible de montrer, qu’en milieu urbain, les avantages de la vitesse sont surestimés et ses inconvénients sous-estimés. 

Voirie partagée à Brême           

 

Si la mobilité facilitée a incontestablement joué un rôle positif au départ en réduisant la promiscuité, en améliorant l’accessibilité et la taille des marchés, les acquis sont maintenant largement suffisants. D’abord parce que les gains de temps sont illusoires, tout le monde en convient.

Mais aussi parce que les réseaux actuels de transport rapide contribuent si fortement à dédensifier les agglomérations (d’un facteur 12 en Ile de France entre le centre et la Grande couronne) que l’accessibilité s’en trouve réduite au moins de moitié en périphérie par rapport au centre. Et enfin parce que l’impact globalement positif d’une diversité croissante des destinations accessibles tend à se réduire, à cause des effets pervers de l’hyperchoix.

 

De plus, la vitesse ne permet pas un accès au foncier à moindre coût quand les coûts de transport finissent par dépasser les coûts du logement, ni même aux biens de consommation, alors qu’en revanche l’étalement urbain et l’accroissement des trafics qu’il génère provoque un cortège de nuisances bien réelles. Si certaines sont aisément perceptibles et correctement évaluées, comme les accidents, le bruit et la pollution, d’autres sont bien plus difficiles à appréhender, comme la ségrégation sociale, la consommation d’espace, la perte d’attractivité des transports publics, la disqualification des modes non motorisés ou la dépendance automobile…

 

Ainsi, la densité s’avère plus efficace que la vitesse pour varier et intensifier les échanges, ce qui justifie à la fois les politiques de densification et de modération de la circulation.


Enfin, il est maintenant clair que la consommation excessive d’espace par l’automobile représente bien une nuisance, dans la mesure où elle restreint de diverses façons l’usage des autres modes. Dès lors, le coût social de la consommation d’espace est un compromis entre le coût des dommages correspondant au surcoût des déplacements qui doivent être réalisés en voiture, au lieu de pouvoir l’être en modes alternatifs, et les dépenses de protection liées à la création de nouveaux espaces, à la réglementation du trafic motorisé par les quantités ou par les prix ou à la réaffectation des espaces existants. Cette voie de recherche reste à étayer, mais le cadre est désormais posé.

 

Source: La consommation d’espace-temps des divers modes de déplacement en milieu urbain – Application au cas de l’Ile de France – Rapport final – juin 2008, Frédéric Héran et Emmanuel Ravalet

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18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 15:53

Le vélo en libre-service arrive à Londres

 

Les vélos en libre-service partent à la conquête d'une nouvelle ville... Londres ! La capitale anglaise a lancé vendredi (30 juillet) ses vélos en libre-service...
...Cette mégapole, qui se prépare pour accueillir les Jeux Olympiques de 2012, veut améliorer ses transports. Rappelons que Londres a déjà mis en place en 2003 un péage urbain dans son hyper-centre pour résorber les embouteillages.


Le pays urbain va radicalement changer
De nos jours, 2 % des transports quotidiens à Londres sont effectués à vélo. L'objectif du maire est d'atteindre 5 %. "Ce que nous créons n'est pas seulement un dispositif de vélo en libre-service, mais une nouvelle forme de transport public, la plus verte et la plus saine" a déclaré Boris Johnson, le maire de Londres.  
Pour l'heure, 5.000 des 6.000 vélos prévus ont été répartis dans 315 des 400 sites installés tous les 300 mètres dans le centre. Ces vélos bleu foncé au garde-boue turquoise sont aussi dotés d'un porte-bagages gris à l'avant et d'une lampe à dynamo.



velo-libre-service-a-londres-7500489xmbyt.jpg

 

Libre-service ne rime pas avec gratuit

Pour le cycliste, le droit d'accès est de 1 livre pour 24 heures, 5 livres pour une semaine et 45 livres à l'année (53 euros) en plus de la location elle-même. Au-delà de la première demi-heure gratuite, la location est d'une livre pour une heure d'utilisation et jusqu'à 50 livres pour 24 heures.
Pour attirer les habitants et visiteurs de la capitale britannique, la mairie veut créer une dizaine "d'autoroutes cyclables" d'ici fin 2015. Deux pistes de ce type ont été ouvertes le 19 juillet. Elles sont matérialisées sous forme de marquage au sol turquoise et font environ 12,5 km de longueur.
Deux autres doivent ouvrir à l'été 2011, dont l'une devrait passer à proximité du site des Jeux Olympiques qui s'ouvriront le 27 juillet 2012 à Londres. Les organisateurs ont d'ailleurs promis de privilégier l'accès des cyclistes et piétons aux principaux stades.


Article source : http://www.ushuaia.com/info-planete/actu-en-continu/transport/le-velo-en-libre-service-arrive-a-londres-5953017.html

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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 16:53

article original de Cécile Dehesdin ici

 

   le-GE.jpg

 

Vous pensez déjà aux heures que vous allez passer coincés dans une voiture, jusqu'au point de craquage.

Ce point de craquage coïncide généralement avec l'exclamation: «Mais p***** de b***** de m**** pourquoi il avance pas ce c** devant !?!?».

 

 

 

 

La faute à Smith et Ricardo

Si ce «c** devant» n'avance pas, ce n'est pas forcément parce qu'il est un c**, mais parce qu'il est inadapté à une des bases du libre-échange. Car les embouteillages, c'est de l'économie. Tout bêtement une histoire d'offre et de demande. L'offre, c'est la capacité de la route (ou le nombre de voitures qu'elle peut accueillir). On estime la capacité d'une voie d'autoroute standard limitée à 130 km/h à 2.000 voitures par heure. Cette offre rencontre la demande, c'est-à-dire les déplacements que les usagers veulent effectuer, à un moment et un endroit précis.

Un embouteillage se déclenche donc à l'instant et à l'endroit où la demande dépasse l'offre: si 8.000 voitures se retrouvent sur une autoroute à trois voies qui ne peut contenir que 6.000 voitures, c'est le bouchon! Si tous les embouteillages naissent de cette inadéquation entre l'offre et la demande, on peut toutefois les classer en trois catégories: les récurrents (qui se produisent matin et soir pour aller au travail et rentrer chez soi), ceux qui sont plus ponctuels (liés aux départs en vacances ou en week-end), et ceux qui naissent d'un accident sur la route.

Remorques et pluie comme facteurs aggravants

Une pluie forte diminue la capacité d'une route d'environ 10%: donc plus il pleut, plus un embouteillage se forme rapidement. Quant aux remorques embarquées pour les vacances, aux cars et aux poids lourds, ils ont chacun un équivalent en véhicules particuliers, et diminuent d'autant l'offre routière. Par exemple, un car vaut deux voitures, et les super poids-lourds qui font débat en ce moment, trois ou quatre voitures au moins.

 

Des voies supplémentaires dynamiques

Suffirait-il d'augmenter l'offre, la capacité des routes, pour régler le problème? Cette idée est malheureusement simpliste: il existe un mécanisme d'induction, qui fait que plus on augmente l'offre, plus on crée des envies de déplacement. Si, en une nuit, on pouvait faire de l'A6 une autoroute à six voies, le premier jour la circulation serait parfaite, le deuxième moins, et le troisième, à nouveau saturée.

Il s'agit donc d'optimiser ces routes plutôt que de construire de nouvelles voies. C'est ce qui s'est fait avec succès sur le tronc commun de l'A4 et de l'A86, à l'Est de Paris. Considéré jusqu'en 2005 comme le plus gros bouchon de France, le tronçon a été transformé grâce à une voie supplémentaire dynamique: quand la demande est supérieure à l'offre, la bande d'arrêt d'urgence se transforme en voie de circulation; dès que la demande redevient égale ou inférieure à l'offre, elle redevient bande d'arrêt d'urgence. L'évolution est signalée par des panneaux lumineux et des barrières mobiles.

 

Faire confiance au Bison

Moduler la demande est une autre façon d'optimiser les infrastructures routières. C'est le rôle de Bison Futé — qui encourage à se déplacer quand la demande est faible — et de la modulation tarifaire. En proposant des tarifs plus chers en heure de pointe qu'en heure creuse, certains péages cherchent à équilibrer la demande. C'est sans compter l'effet pervers de cette proposition, qui peut pousser des usagers à ralentir ou accélérer pour arriver au péage à un moment pas cher.

Les systèmes informatiques qui observent le réseau en permanence permettent d'anticiper la formation d'une congestion. En cas d'accident, lorsque l'offre dégringole drastiquement et que par conséquent le bouchon est immédiat, des caméras permettent la détection automatique d'incident (une dizaine de secondes suffit). Le Duplex de Cofiroute sur l'A86, avec ses centaines de caméras, permet de déclencher au plus vite une intervention: le retard subi est proportionnel à la durée de l'incident. Pour autant, il reste difficile d'améliorer l'accès des différentes équipes de secours au lieu de l'accident. Une raison de plus pour adopter une vitesse modérée sur la route, puisque la seule solution aux embouteillages accidentels, c'est moins d'accidents.

 

Ralentir pour arriver plus vite

Si vous prenez l'A7 ou l'A9, vous avez peut être déjà vu un panneau clignotant vous conseillant de descendre à 110 km/h, voire à 90. Cette technique permet d'homogénéiser les flux (entre les usagers et entre les différentes voies), ce qui, automatiquement, améliore l'offre, en passant d'une capacité de 2.000 voitures par heure à 2.100 ou 2.200.

La difficulté étant bien sûr que cette technique ne fonctionne que si les usagers suivent ces conseils. Or plus vous faites baisser la limite, moins les usagers la respectent. Les panneaux réussissent régulièrement à faire rouler une autoroute à 110 au lieu de 130, mais ont beaucoup plus de difficulté à faire atteindre les 90 km/h. Plein de confiance en la nature humaine, vous pouvez supposer que les usagers ralentiront s'ils comprennent que ça leur évitera un bouchon 50 ou 100 km plus loin, leur permettant ainsi de gagner du temps et de l'essence. Reste plus qu'à espérer que «ce c** devant» a lu, lui aussi, cet article jusqu'au bout.

 

Cécile Dehesdin


Source : Simon Cohen, directeur de recherche à l'INRETS (Institut National de Recherche sur les Transports et leur Sécurité), Jean Laterrasse, directeur du laboratoire VMT (Ville, Mobilité, Transport) à l'Ecole des Ponts ParisTech.


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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 17:02

 

Par Romain Bartoli Publié le Mardi 20 Avril 2010 sur Turbo.fr

 

Grâce aux utilisateurs du service Trafic HD, Tomtom se dote de multiples statistiques concernant les embouteillages en Europe dont il publie aujourd'hui le top 60. Les chiffres affichés correspondent au pourcentage du réseau routier sur lesquels les voitures sont ralenties.

tomtom-classement_0902BD028E00597911.jpg

Contrairement aux apparences ce n'est pas Athènes mais Bruxelles qui remporte la palme. Selon l'étude du fabriquant néerlandais de GPS, les conducteurs bruxellois rencontrent des ralentissements sur 37,7 % du réseau routier chaque jour. Bruxelles est suivie de prêt par 2 autres villes polonaises : Varsovie et Wroclaw. Malgré son péage urbain, il est peu surprenant de trouver Londres en 4ème place du classement alors qu'Edimbourg et Belfast font partie du Top 10. Les Gallois n'ont pas non plus de quoi fanfaronner puisque Cardiff, à la 26ème place, est la 5ème ville du Royaume-Uni dans le classement.

 

Conduire en France est une expérience un peu plus réjouissante à partir du moment où l'on évite Paris et Marseille car aucune autre ville française n'est présente dans ce classement.

 

L'Allemagne, n'est pas en reste. Si on pense aux bénéfices de ses Autobahns sur les conditions de circulation, elles n'empêchent en rien à plusieurs villes allemandes de figurer au classement. Munich (en 28ème position) suivie de Essen, Hambourg, Stuttgart, Cologne, Düsseldorf et enfin Berlin, toutes entre la 31ème et la 38ème position.

 

Oublions donc nos idées reçues sur les pays latins et leur tempérament chaud ! Peu de bouchons sont recensés en Espagne : Barcelone arrive en 17ème position mais toutes les autres villes ibériques apparaissent en queue de liste. Notamment Saragosse, dernière ville ou seulement 1,5 % des routes connaissent des ralentissements.

 

Mais le paradis des conducteurs se situe dans les Pays Nordiques où seule 1 ville scandinave fait partie du Top 20 : Oslo qui est classée 16ème avec 26 % des routes embouteillées alors que la suédoise Stockholm affiche seulement 6 % !


1. Bruxelles
2. Varsovie
3. Wroclaw
4. Londres
5. Edimbourg
6. Dublin
7. Belfast
8. Marseille
9. Paris
10. Luxembourg
11. Milan
12. Rotterdam
13. Birmingham
14. Rome
15. Amsterdam
16. Oslo
17. Barcelone
18. Budapest
19. Naples
20. Poznan

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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 17:48

Libération  19/07/2010

  Par HERVÉ MARCHON

 

20 000 tables de pique-nique sur l'A40 entre Duisbourg et Dortmund 20 000 tables de pique-nique sur l'A40 entre Duisbourg et Dortmund (AFP)

 

Plus fort que les départs en vacances, Paris Plage et la Braderie de Lille réunis. Dimanche 18 juillet, entre deux et trois millions d'Allemands se sont rués à pied ou à vélo sur les 60 kilomètres d'autoroute entre Duisbourg et Dortmund, lieu du rassemblement festif. A tel point que, par endroits, les bretelles d'accès ont dû être fermées. L'A40 était pour une journée interdite à la circulation automobile. Inhabituel dans cette région industrielle de la Ruhr lézardée d'autoroutes et d'échangeurs routiers. Un sens réservé aux vélos, trottinettes, rollers: l'autoroute où les voitures filent à 150 km/h s'était transformée en une longue piste cyclable; l'autre sens dévolu aux piétons où 20.000 tables étaient mises bout à bout: l'A40 ressemblait à une immense fête de la bière. (source video: Fotodesigner) L'opération baptisée «Still Leben» était une des actions de Ruhr.2010 Capitale européenne de la culture. L'autoroute a été rouverte aux voitures lundi matin à 5h15, précise la police qui y a repris ses habitudes. A voir

 

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 18:01

En miroir à l'article d'hier sur le bilan du stif, les réflexions d'architectes au sujet des transports en IDF, vu sur le Blog de Sibylle Vincendon, Grand Paris et petit détour hébergé par Libération.


 

Brutal retournement ce matin dans la morosité du Grand Paris: les dix équipes d'architectes qui avaient participé à la consultation internationale sur la métropole ont présenté leur solution de transports. Le but: sortir de l'affrontement entre les deux projets du gouvernement et de la région, et par le haut s'il vous plait. C'était tonique.

 

Réunies dans l'Atelier international du Grand Paris (AIGP), les dix équipes ont réussi à produire un  plan commun, miracle dans cette profession qui la joue rarement collectif . Lors de la conférence de presse qu'ils ont tenue ce matin, ils l'ont reconnu. "C'est étonnant que nous soyons restés dans la cohérence alors que nous étions un peu marginalisés", a dit Roland Castro. L'Atelier, en effet n'a toujours pas été officiellement inauguré alors qu'il devait l'être il y a plus de six mois. "On peut dire qu'on a été un peu ralentis", a noté Jean Nouvel. Qui a ajouté, filant la métaphore Formule 1: "On  a bénéficié d'un départ lancé et maintenant la synthèse se fait".


Ce qui est sûr, c'est que le Grand Paris passe la surmultipliée.Ce que l'on a vu ce matin n'est pas une troisième proposition de tracé mais "un scénario, abordable, réalisable", a résumé Bertrand Lemoine, directeur général de l'AIGP."Ce n'est pas un projet, plutôt une intention qui permet d'aller vers un système métropolitain."

Ce scénario, a-t-il poursuivi, "correspond à une méthode de travail qui prend en compte tout ce qui est sur la table: le plan de mobilisation(de la région, ndlr), Eole, le grand huit, Arc Express, le maillage TGV... Il  s'appuie sur trois principes: interconnecter, s'appuyer sur tout l'existant, desservir tout le territoire".


1- L'interconnexion, c'est le maillage fin de tous les modes, "y compris le réseau routier". Christian de Portzamparc a rappelé qu'en grande banlieue, on venait à la gare en voiture. Les parkings "doivent être des lieux où il y a énormément de services".

Pour optimiser le maillage, "il faut prendre en compte toutes les innovations technologiques qui existent dès aujourd'hui", a expliqué Bertrand Lemoine. Le temps d'attente du bus sur son smartphone relève déjà de ce genre d'approche.

2- S'appuyer sur l'existant. Les équipes évoquent évidemment les infrastructures ferroviaires déjà là (grande ceinture de fret, ligne sud du RER C, petite ceinture) mais aussi des emprises le long des axes routiers. Mais l'existant, c'est également "plein de projets déjà là, a dit Jean-Marie Duthilleul, qui sont très bien  étudiés". Rien ne se perd, tout se récupère.

3-Desservir tous les territoires. Pour cela, le réseau organise un maillage à trois niveaux. Et le plan reprend évidemment la branche du métro Grand Paris qui passe à l'est par Clichy-Montfermeil.

 

La clé de voûte de tout cela, c'est le cadencement. Derrière ce terme, se cache une réalité que tout le monde connaît dans le métro: la régularité d'arrivée des rames et la fin des horaires. Jean-Marie Duthilleul raconte: "J'arrive, je monte dans le train, je ne me demande pas s'il dessert ma gare parce qu'il y va forcément.Cela marche comme le métro".

Le résultat est  un "plan du grand métro, en 24 lignes", tel qu'on le voit sur cette carte (cliquez pour agrandir).

   Capture d’écran 2010-11-18 à 19.58.40

Un "RER bouclé et cadencé", a poursuivi Duthilleul, qui a détaillé:

- Le plus à l'est, la ligne jaune qui reprend le tracé du grand huit;

- Moins loin à l'est, la ligne grise qui réutilise la  grande ceinture de fret;

- Au sud, celle qui boucle les terminus des métros;

- Plus au sud, la ligne verte qui passe par Saclay, avec un bus en site propre dont l'emprise pourra accueillir un tram-train;

- A l'ouest, le tracé passe le long de l'A86 entre La Défense et Saint-Denis.

 

En aérien ou en souterrain? "En aérien dès que c'est possible", répondent les architectes. D'abord parce que la réutilisatiion des voies existantes se fait forcément en surface. Mais aussi pour des raisons  moins techniques. Duthilleul, encore: "Quand le métro aérien traverse la Seine, on a un petit flash d'émotion.Le long de la Seine entre la Défense et Saint-Denis, ce sera dix minutes de flash".

 

La philosophie générale de l'ensemble a été résumée par Mike Davies, de l'équipe Rogers: "C'est un tissage à toutes les échelles, à court terme et à long terme. C'est plus subtil et plus urbain que le grand huit, et plus large qu'Arc Express. C'est un grand MM: maillage métropolitain". Et par Duthilleul: "Il nous manquait une espèce de réseau commun, un système qui permette de parcourir ce territoire facilement".

 

La grande qualité de cette approche, c'est qu'elle reprend presque tout ce qu'il y a de bon dans les projets des acteurs en présence: SNCF, RATP, Société du Grand Paris, Région et Syndicat des transports d'Ile-de-France. Il y a à manger pour tout le monde, si l'on peut dire. Mais c'est aussi sa grande faiblesse. Qui pour coordonner cette diversité ? "On a besoin d'une aide des politiques, d'une gouvernance de la mobilité", a dit Yves Lion. Et ils ont intérêt à être habiles car certains acteurs sont un peu ébranlés par cette approche.

 

En particulier, ceux qui en tenaient pour la double boucle élaborée par Christian Blanc, le grand huit. Bonne joueuse, la Société du Grand Paris vient de publier un communiqué dans lequel elle souligne que "les propositions des architectes rejoignent les ambitions du projet Métro Grand Paris". En particulier sur la desserte des aéroports, des pôles d'activité, sur la centralité des gares et sur le maillage.Son schéma est pourtant pas mal bousculé.Il n'est pas sûr que la RATP, qui porte le grand huit, prenne les choses avec autant de flegme.

 

La région, qui a la compétence des transports, ne s'est pas manifestée hier. Mais Jean-Paul Huchon avait présenté lundi un plan qui s'imbriquerait sans trop de difficulté avec celui des architectes. Il n'est pas dit toutefois que cela lui ait fait très plaisir d'entendre Roland Castro dire que tout cela "va se faire avec Paris Métropole".

Reste le gouvernement. Depuis deux semaines, l'Elysée a demandé au préfet de région de faire étudier les hypothèses des architectes plus techniquement par la direction régionale de l'Equipement.

Ce qui est sûr, c'est que la désignation du chef d'orchestre ne sera pas la partie la plus simple.

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20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 17:43
Particules fines : succès des "zones vertes" à Munich
 Une étude menée au Centre Helmholtz de recherche environnement et santé de Munich vient de montrer que l'introduction depuis le 1er octobre 2008 de zones vertes dans le centre de Munich a conduit, sur la période d'octobre 2008 à janvier 2009, à une réduction de la pollution aux particules fines PM10 [1]. La baisse est d'autant plus significative dans les zones de trafic intense.

Depuis 2008, de nombreuses villes allemandes ont instauré des zones vertes dans leur centre ville. En limitant l'accès aux véhicules fortement polluants, cette mesure vise à réduire la concentration de particules en suspension dans les quartiers présentant un trafic automobile élevé et ainsi protéger au mieux la santé des habitants de ces zones. Toutefois, peu d'études avaient été jusqu'à présent conduites sur le sujet et l'efficacité de ce type de réglementation sur la santé et l'environnement n'avait pas pu être scientifiquement attestée. Dans ce contexte, l'étude du Dr. Joseph Cyrys, du Prof. Annette Peters et du Prof. H-Erich Wichmann de l'Institut d'épidémiologie du Centre Helmholtz de Munich apporte des éléments de réponse quant aux bénéfices pour l'Homme de l'interdiction de circulation de certains véhicules dans plusieurs zones du centre ville de la capitale bavaroise.

 

Les scientifiques ont ainsi comparé le taux de particules fines de type PM10 dans plusieurs zones vertes de Munich avant (octobre 2007 - janvier 2008) et après (octobre 2008 - janvier 2009) la mise en place de ces secteurs dans la ville. Pour pouvoir mettre en parallèle les données de façon correcte, les chercheurs ont dû prendre en considération et annuler le facteur météorologique qui diffère d'une année à l'autre. Pour ce faire, ils ont utilisé les valeurs provenant d'une station de mesure localisée en dehors d'une de ces zones vertes. Ces données ont servi de références pour supprimer la composante météorologique qui influait sur la concentration de particules PM10.

Les conclusions de l'expérience sont simples : la concentration en particules PM10 a diminué depuis la mise en place de zones vertes à Munich. Cette réduction est par ailleurs plus marquée dans les secteurs où la circulation automobile est la plus importante. Ainsi, le quartier de Stachus à Munich a enregistré une baisse de près de 10% alors que la station de mesures de la Prinzregentenstraße a noté une diminution de taux de particules PM10 d'environ 12% ; celle de la Landshuter Allee a indiqué une réduction de 9%. Dans la Lothstraße, moins fréquentée, la différence par rapport à l'année 2007/2008 n'est que de 5%.

 

respire.jpg"Même si la baisse observée semble faible, nous supposons qu'elle est représentative des particules les plus dangereuses pour la santé, c'est-à-dire celles issues de la combustion ayant lieu dans les moteurs automobiles, notamment dans les moteurs diesel", estime le Prof. Wichmann. Les scientifiques du Centre Helmholtz de Munich supposent maintenant que la réduction au niveau des particules PM2,5 [2] et des particules ultrafines est encore plus probante dans les zones vertes.

 

Aucune étude n'a cependant été menée sur ce point spécifique. L'effet positif sur la quantité de particules fines et ultrafines pourra être confirmé dans une phase ultérieure de l'étude. D'autres expériences pourront être entreprises à cette occasion : le taux des particules de suie ainsi que le potentiel oxydant de certaines liaisons organiques intéressent particulièrement les chercheurs.

Les résultats de l'étude font l'objet d'une publication dans la revue scientifique "Umweltmedizin in Forschung und Praxis" .

 

[1] particules en suspension dans l'air, d'un diamètre aérodynamique inférieur à 10 micromètres.

[2] particules en suspension dans l'air, d'un diamètre aérodynamique inférieur à 2,5 micromètres.ver sa croissance. Elle est également à l’origine de retard de la chute des feuilles, jusqu’à plusieurs mois, et joue un rôle dans la germination.

[BE Allemagne numéro 447 (30/07/2009) - Ambassade de France en Allemagne / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/60156.htm]

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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 16:35

Article de OLIVIER BACCUZAT ET SÉBASTIEN LERNOULD , publié le 17.11.2010, consultable ici

ainsi que tous les articles de la rubrique 

Réseaux saturés, dysfonctionnements, sous-investissements...un rapport de la Cour des comptes tacle la RATP et la SNCF. Les usagers risquent d'être mis à contribution.

Très attendu, le rapport de la Cour des comptes sur le transport ferroviaire en Ile-de- est rendu public ce matin. Ce document dont notre journal a pris connaissance est sans appel. Pouvoirs publics, , SNCF… tout le monde en prend pour son grade tant les incohérences, les aberrations ou les dysfonctionnements sont nombreux.
Les chiffres mis en avant par la Cour des comptes sont imparables.

 

Les transports ferroviaires en région parisienne se décomposent en 1700 km de lignes de trains de banlieue, métros, RER ou tramways. Chaque jour, 7,4 millions d’usagers les empruntent. Le constat? Inadapté aux besoins de la population, le réseau est saturé. Les utilisateurs du RER B (lire ci-dessous) ou de la ligne 13 du peuvent en attester.

 
Les investissements envisagés ne sont pas totalement financésligne13.gif

Ces problèmes ne datent pas d’hier, mais sont plus que jamais le fruit de la stratégie parfois hasardeuse du Stif, l’autorité en charge de l’organisation des transports publics en Ile-de-France, et des deux opérateurs histo-riques que sont la RATP et la SNCF.
Les chantiers engagés ces dernières années par la Régie ont le mérite d’exister. Insuffisants, ils n’ont pu empêcher toutefois une nette dégradation des conditions de transport des usagers.
Quant à la SNCF, c’est bien simple. Trop longtemps, elle n’a quasiment rien investi dans ses trains de banlieue, délaissant un parent pauvre — le Transilien — au profit de la vache à lait, le TGV. Même immobilisme du côté de Réseau ferré de France (RFF), propriétaire des voies. Certes, aujourd’hui, l’un et l’autre semblent vouloir rattraper les erreurs du passé, annonçant une politique d’investissements volontariste. En apparence du moins.
En effet, le rapport révèle que les investissements envisagés pour rénover voire pour agrandir le réseau restent largement à financer. Où trouver l’argent nécessaire, si ce n’est dans les poches des usagers, des contribuables ou des entreprises, ces dernières supportant aujourd’hui 40% des frais de fonctionnement des transports ferroviaires en Ile-de-France?

 

Le Parisien

 

Photos issues du site http://www.blogencommun.fr/

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 17:51

Article original sur Europa, daté du  04/04/08 par Annika Giese


Au delà de ces panneaux, seuls les véhicules ayant payé leur vignette peuvent circuler.
zones.jpg

 

Les voitures qui circulent devant la gare de Hambourg ont l’air d’un collier de perles. Au feu rouge, la longue file de voitures s’amasse sur la route à 4 voies jusqu’au prochain carrefour. La température avoisine 0°C et veille à ce que chaque nuage de gaz d’échappement soit visible. Nous sommes un samedi après-midi de mi-février.

Je me demande si on peut encore aujourd’hui observer cette même scène à Hanovre, Cologne ou Berlin. Leurs centres-villes ont été déclarés « zones vertes » et sont interdites aux voitures à forte émission de substances polluantes. Huit autres villes suivent l’exemple. Ces zones devraient contribuer à respecter le seuil de pollution admis par l’Union Européenne. Cinquante microgrammes de particules poussiéreuses par mètre cube d’air sont autorisés. Au maximum, cette limite peut être dépassée 35 jours par an. Mais en réalité, peu de villes y parviennent.

A Berlin, il existe aujourd’hui une zone verte de 88 km2. Chaque véhicule est défini selon ses émissions par une vignette de couleur. En fonction de la catégorie de substances polluantes, ces autocollants sont verts, jaunes ou rouges. Le vert désigne, lui, les voitures écologiques. Celui qui franchit la zone sans vignette sur son pare-brise risque une amende de 40€ et un point en moins à la centrale de la circulation à Flensbourg (le retrait du permis s’effectue suite à l’accumulation de 18 points).

 

Débat dans les médias et la société

Mais ces innovations ne rencontrent pas partout un franc succès. Dans les médias, cela fait longtemps qu’il est question de « panique de la vignette » et d’« hystérie de la particule poussiéreuse ». On cite des experts qui jugent les zones vertes inefficaces. Cependant, on est tous bien d’accord sur un point : l’introduction des zones vertes coûte cher à beaucoup d’Allemands.

Le ministère de l’Environnement estime à 8,4 millions le nombre de véhicules qui n’obtiendront pas leur vignette sans l’installation d’un filtre à gaz d’échappement. Et pour la plupart d’entre eux, un tel investissement n’en vaut pas la peine. Leurs propriétaires ont deux options : acheter une nouvelle voiture ou éviter le centre.

Parmi les gens qui exercent une activité dans une entreprise au coeur de la zone, nombreux sont ceux qui craignent pour leur existence. Jusqu’à présent, il n’existe que peu d’exceptions à la vignette obligatoire, parmi elles les véhicules de police et pompiers et les transports handicapés.

Il reste à espérer que ce changement ait à long terme des répercussions positives sur la santé des riverains. L’Organisation Mondiale de la Santé affirme que, par an, près de 70 000 personnes meurent prématurément de maladies des voies respiratoires ou maladies cardio-vasculaires, dues à la surémission de particules polluantes.

 

Traduit par Gaëlle Cousin

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