Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 17:26

Heures de pointe le matin dans la 4ème plus grande ville dans les Pays-Bas. Les rues se ressemblent quand 33 % de TOUS les voyages sont faits en vélo !

 

 

 

C'est un mercredi matin ordinaire en avril 2010 à 8h30, 8 minutes compressées en 2, donc tout est 4 fois plus rapide qu'en réalité. Le son est original. C'est un des carrefours les plus animées dans Utrecht, ville comptant 300 000 habitants. Pas moins de 18 000 bicyclettes et 2 500 bus passent ici chaque jour, parce que le trafic motorisé privé est ici limité. Ces cyclistes traversent une voie le couloir de bus (aussi utilisé par des taxis et des véhicules municipaux), deux voies ferrées légères et ensuite une rue en sens unique qui peut être utilisée par des véhicules privés.

Derrière la caméra on voit un chemin de fer (vous pouvez entendre les sons grinçants du passage de trains) ; la gare de chemin de fer principale est très de près aussi. Un certain nombre de vélos de location sont disponible à la gare et beaucoup de cyclistes se seront procurés le train pour terminer leur trajet domicile/travail.

 

Pour ceux qui désapprouvent l'absence totale de casques de vélo dans cette vidéo, considèrez ces découvertes d'une étude américaine : "Faire du vélo dans les Pays-Bas est beaucoup plus sûr qu'aux USA. Les Pays-Bas ont le taux de blessure le plus bas aussi bien que le taux d'accident mortel le plus bas, tandis que les USA ont le taux de blessure le plus haut ainsi que le taux d'accident mortel le plus haut. En effet, le taux de blessure pour les USA est environ 30 fois supérieur à celui des Pays-Bas.

De : Pucher, John et Buehler, Ralph (2008) ' Rendre le cyclisme irrésistible : Leçons des Pays-Bas, le Danemark et l'Allemagne '.

Partager cet article
Repost0
18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 15:01

autopartage parisProjet Autolib', un réseau de voitures électriques en libre-service. 3.000 véhicules seront accessibles dans 1000 stations sur la métropole parisienne à l'automne 2011. Prix prévus, accès, communes concernées, calendrier... toutes les infos pour comprendre.  Infos actualisées au 29 mars 2010, site original ici.

 

Quel calendrier ?

- En février 2010, six candidats ont répondu à l'appel d'offres (pour une délégation de service public) lancé par le syndicat mixte Autolib' en décembre 2009. Les six candidats :

Interparking;
Bolloré;
le consortium Avis - RATP développement - SNCF - VINCI Park;
Extelia ;
le groupement VTLIB’ (Veolia transport urbain).

ADA

- Mars 2010 : le syndicat mixte a décidé que quatre candidats pouvaient présenter une offre complète (gestion, maintenance des voitures, exploitation...) sur le service en juin 2010.

Les quatre candidats :

ADA
Bolloré
le consortium Avis - RATP développement - SNCF - VINCI Park
le groupement VTLIB’ (Véolia transport urbain)

- Automne 2011 : mise en service d'Autolib'.


Où trouvera-t-on des Autolib' ?

Autolib' est géré par un syndicat mixte. Celui-ci est présidé par Annick Lepetit, adjointe au maire de Paris chargée des déplacements. Il regroupe la capitale et 30 communes de la métropole parisienne, et la région Ile-de-France.

On trouvera donc des voitures Autolib' dans toutes les communes concernées.  

» La carte des communes membres d'Autolib' (au 23 février 2010) 

 

Combien de stations, combien de voitures ?

1.000 stations et 3.000 voitures électriques seront disponibles. Un chiffre qui pourrait augmenter après l'ouverture du service. 700 stations seront installées à Paris (500 stations de 4 places et 200 stations de 10 places) et 300 stations seront disponibles sur les communes de banlieue.

 

Quels seront les horaires du service ?
Le service fonctionnera 24 h/24 et 7 jours/ 7. 

 

Comment accéder à Autolib' et comment recharger son véhicule électrique ? 

Il faudra être titulaire du permis de conduire pour utiliser une Autolib'. Et l'abonnement sera obligatoire pour prendre une voiture. Vous pourrez déposer un véhicule dans une station différente de celle de départ (cela s'appelle la "trace directe"), réserver à l'avance (par téléphone mobile ou Internet) ou le prendre directement sur une borne.

A Paris, par exemple, 4.000 bornes de recharge seront accessibles.


Quels tarifs pour utiliser Autolib' ?

L'abonnement mensuel devrait être fixé entre 15 à 20 euros par mois. Puis, il faudra payer environ 5 euros par demi-heure d'utilisation. Des formules pour les étudiants, les familles ou encore les entreprises sont envisagées.


Quel public potentiel pour Autolib' ?

A Paris, 58% des habitants ne sont pas motorisés, soit 2,5% de plus qu'il y a dix ans. Selon une étude de l'APUR (Atelier parisien d'urbanisme), une voiture passe 95% de son temps en stationnement. 16% des Parisiens s'en servent moins d'une fois par mois. Avec un coût moyen de 5.000 euros, ce qui représente une grosse dépense.
"26% des Parisiens pensent se séparer de leur voiture en raison de son coût, des problèmes de stationnement et de son faible usage" estime l'APUR.Si cette partie de la population le faisait vraiment, il y aurait donc 150 000 voitures en moins dans la capitale.

Selon une enquête réalisée par Ifop en décembre 2009 pour le Journal du Dimanche, 61% des 598 Parisiens interrogés se déclarent intéressés par Autolib'. 5% des sondés ont l'intention de louer une voiture en libre-service plusieurs fois par semaine, 13% quelques fois par mois, 28% quelques fois par an, et 15% une à deux fois par an. 39% ne sont pas intéressés. 49% des personnes interrogées l'utiliseraient pendant la journée le week-end, et 40% en soirée durant la semaine.

» Lire l'étude de l'Ifop 


Quelle est l'originalité d'Autolib' ?

A cette échelle (3.000 voitures électriques accessibles sur une trentaine de communes), le service sera une première mondiale. La ville d'Ulm (Allemagne) a déjà mis en place un système de voitures électriques en libre-service, mais avec un nombre réduit de véhicules.

La naissance d'Autolib' donnera accès aux Franciliens à un nouveau mode de transport non polluant et élargira leur offre de mobilité.

Partager cet article
Repost0
16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 16:19

Le mois dernier, j'ai vu cette annonce sur les voitures de ma rue :  

A vendre, cause mobizen , la voiture à la carte ...

mobizen.jpg

 

Des voitures en libre service, une offre d'autopartage simple et de qualité en région parisienne...c'est ce que propose Mobizen.  A Paris, seul 42% des ménages a une voiture, un chiffre qui pourra encore baisser grace à cette nouvelle façon de "posséder un véhicule", l'autopartage ! Mais qu'est ce donc...


arte-mobizen2.png

 

Mobizen a été créé en avril 2007. Depuis juillet 2008, mobizen est adossé à Veolia Transport. La mission de mobizen est d'offrir une alternative simple, fiable, écologique et à grande échelle à la possession d'une voiture personnelle à leurs membres, pour conduire la future maman à la maternité, pour aller à l'entretien d'embauche crucial du job de leurs rêves, ou même pour déménager son studio...

 

 

 

 

La couverture est encore très parisienne et compte plus de 100 stations en région parisienne.  A Paris, 58% des habitants ne sont pas motorisés, soit 2,5% de plus qu'il y a dix ans. Selon une étude de l'APUR (Atelier parisien d'urbanisme), une voiture passe 95% de son temps en stationnement. 16% des Parisiens s'en servent moins d'une fois par mois. Avec un coût moyen de 5.000 euros, ce qui représente une grosse dépense. "26% des Parisiens pensent se séparer de leur voiture en raison de son coût, des problèmes de stationnement et de son faible usage" estime l'APUR. Si cette partie de la population le faisait vraiment, il y aurait donc 150 000 voitures en moins dans la capitale.

 

Des arguments économiques : en utilisant l'autopartage, vous économisez 5000 euros par an en évitant d'acheter une voiture. Une fois devenu membre, mobizen coute 9 euros de l'heure pour une voiture de classe A, 18 € l'heure pour un utilitaire. La location "classique" est complémentaire : elle devient plus intéressante en générale pour des durées de plusieurs jours et/ou de longues distances.

 

Des arguments écologiques : mobizen permet à tous ceux qui n’ont pas besoin d’une voiture quotidiennement de disposer d’une voiture sans en acheter une. Selon les études, une voiture en autopartage remplace 10 voitures privées.

La Mercedes classe A « Blue Efficiency » qui équipe la flotte de mobizen est la première voiture de sa catégorie à obtenir le certificat écologique de la norme ISO 14062 avec notamment un taux d’émission de 116 g de CO2 / km, un taux de recyclage de 85 %, un taux de récupération et de réutilisation de 95 %. Enfin,  mobizen compense intégralement les émissions de gaz à effet de serre de la flotte via ClimatMundi et leurs voitures sont nettoyées avec un procédé écologique de lavage sans eau par Ecowash.
Pour conclure, sachez qu'il existe d'autres réseaux d'autopartage... À Paris, la Mairie de Paris a créé un label Autopartage « autopartage, label Paris » ou « autopartage Paris » qui a été attribué à cinq acteurs de l'autopartage (Caisse-Commune, CARBOX, Connect by Hertz, mobizen et Okigo). Ce label permet aux opérateurs de mettre des voitures en autopartage sur des "places sur voirie" réservées et gardées par des arceaux. Il existe aussi des solutions d'auto-partage réservée aux entreprises et à leurs salariés.
et même hors Ile de France : http://www.franceautopartage.com/

A vos marques, prêts, vendez !
Partager cet article
Repost0
15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 19:00

L'autopartage est un mode de transport pour les citadins, l'alternative à la voiture personnelle et à l'engorgement des centres villes.. Découverte  grace au Blog  Ecotidien !

 

Partager cet article
Repost0
11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 18:51
Extraits d'un article de Libération 10/05/2010 à 17h57, article original ici

 

carteéclairagePour réduire les dépenses et la production de CO2, l’éclairage va être progressivement éteint à partir de mercredi sur certains tronçons en Ile-de-France. L’éclairage va être progressivement éteint à partir de mercredi sur 130 kilomètres de voies rapides en Ile-de-France (IDF), a indiqué lundi la Direction départementale des routes d’Ile-de-France (DIRIF).

Cette mesure, la première de ce type en IDF, s’inscrit dans un souci de meilleur respect de l’environnement et aussi d’économie (moins 40% de dépenses en électricité à terme pour l’éclairage), a souligné la DIRIF qui estime qu’elle favorise en outre la sécurité routière.

Avec cette extinction de l’éclairage nocturne sur 130 km d’autoroutes et de voies rapides en région parisienne, «à terme, la moitié environ du réseau aujourd’hui éclairé ne le sera plus», a précisé la DIRIF dans un communiqué.
Le premier axe concerné sera le tronçon ouest de l’A86, compris entre les autoroutes A15 et A14.

(...)

Le nombre d’accidents et de victimes y est»en baisse de plus de 30% et on n’a relevé aucun tué sur cette portion depuis octobre 2008«, selon la DIRIF. Les véhicules roulent moins vite et les conducteurs sont plus vigilants.

«Nous allons observer, pendant un an, les sections nouvellement éteintes avant de déposer définitivement les candélabres et y renforcer la signalisation», explique le directeur des routes d’Ile-de-France, Gérard Sauzet, dans un entretien au Parisien. «Nous continuerons à éclairer les zones fortement urbanisées, les tunnels, les zones où alternent tunnels et sections découvertes, comme sur l’A86, les échangeurs et aussi, pour des raisons de sécurité publique, quelques points singuliers comme l’A1 entre Roissy et la Porte de La Chapelle, où les vols à la portière sont fréquents», précise Gérard Sauzet.

Pour lui, «il faut tordre le cou à l’idée selon laquelle l’éclairage favorise la sécurité routière». Cela permettra de «réduire la production de CO2 (et) de 40% notre consommation d’électricité. Dans cette affaire, nous n’avons pas moins d’Etat mais mieux d’Etat», conclut-il.

(Source AFP)

 

Et de réduire la pollution ...

Partager cet article
Repost0
1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 21:46

Plus respectueux de l'environnement que le transport routier, le transport fluvial s'affiche plus économe du point de vue énergétique : en moyenne et à distance comparable, il se révèle 3 fois plus efficace. Précédé bien entendu par le transport des marchandises par chemin de fer, il émet cependant 2 à 4 fois moins de Co2 que le transport par camion. Ses émissions se situent entre 21 et 44 g de CO2 par tonne transportée et par kilomètre, contre 79 g de CO2 pour le routier. 2 fois moins pour les péniches les plus anciennes, mais 4 fois moins pour celles qui bénéficient d'une technologie récente. (source VERDURA)

 

peniche-2.jpg

 

Or les bateliers sont en grève depuis quelques jours et bloquesntles accès aux canaux sur les fleuves français. Ils étaient quelques uns sur la Seine aujourd'hui à réclamer des mesures du gouvernemant (voir ici pour plus de détails) pour soutenir leur activité. Le journal de 13h de TF1 a diffusé un reportage sur des bateliers du Nord de la France, qui apportent jusqu'à Paris des tonnes de marchandises ... en polluant moins que le transport routier. Ce sont des dizaines de camions en moins sur le périph' ! et les grans axes autoroutiers d'Ile de France et de France.

 

RESPIRE LE PERIPH'! ne peut que soutenir les bateliers.  Ils constituent un des éléments de réponse pertinent aux problèmes énergétiques et environnementaux en cours.

 

Ainsi, les magasins Monoprix utilisent déjà l'efficacité du Fret. Depuis 2006, Monoprix privilégie déjà le fluvial pour les produits provenant de l’extérieur de l’Union européenne : environ 80% des marchandises qui arrivent au Havre remontent la Seine, jusqu’aux entrepôts de Seine et Marne. Un procédé qui permet à Monoprix d’économiser 4% du coût du transport, par rapport à la route et 10 tonnes de CO2.( voir ici un article complet)


AN-sur-l-eau.jpg 

 

Suite à notre interpellation,

encore une piste à appronfondir

à l'Assemblée nationale

dans le cadre de 

l'examen du projet de Loi Grenelle 2 ...

pour soulager notre air de quelques particules !

 

 

 

D'autres photos prisent tout à l'heure...

 

Peniche-1.jpgPeniche-4.jpg

 

Peniche-3.jpg

Parmi les slogans : 


Moins 70% de CO2,

Sarko on coule,

Borloo n'aime pas l'eau,

Que font les écolos ? ...

Partager cet article
Repost0
25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 11:26

velo.pngLa pratique du vélo en France constitue un atout économique non négligeable qui dispose de marges de progression conséquentes par rapport aux pays voisins, estime une étude présentée vendredi à Strasbourg.


Selon une étude, la pratique du vélo en France constitue un atout économique non négligeable qui dispose de marges de progression conséquentes par rapport aux pays voisins. L'étude, présentée vendredi à Strasbourg, évalue notamment à 5,6 milliards d'euros l'impact du vélo sur la santé en France. (Reuters/Mal Langsdon)

Avec 87 kilomètres parcourus en moyenne par habitant et par an, les Français sont très loin des Néerlandais, qui en font 800 à 1.000, mais aussi du "peloton" où l'on trouve notamment Allemands, Belges et Suisses, crédités de 250 à 500 km par an.

"La France est dans le 'grupetto' de l'Europe (groupe de coureurs qui tentent de rattraper le peloton)", estime Nicolas Mercat, chef de projet au cabinet Altermodal-Indiggo, qui a réalisé cette étude pour le coordinateur interministériel pour le développement de l'usage du vélo, Hubert Peigné.

Cette pratique, qui représente 2,8% des déplacements en France et concerne 40% de la population, génère un chiffre d'affaires annuel de 4,5 milliards, selon cette étude présentée lors du congrès de la Fédération des usagers de la bicyclette.

La majeure part, 44%, revient il est vrai au tourisme, devant le commerce (32%), l'industrie (8%) et le BTP (7%) pour les aménagements cyclables. Le nombre d'emplois liés au vélo serait de 35.000 dont 48% pour le tourisme.

Les vélos en libre-service apparus ces dernières années représentent à eux seuls un marché annuel de 150 millions d'euros et 1.200 emplois avec un bilan économique parfois discutable mais un impact réel sur la pratique des habitants.

Celle-ci a augmenté de 300% à Lyon entre 1995 et 2006, de 200% à Paris entre 1991 et 2001.

 

LE VÉLO, SOLUTION POUR LE TROU DE LA SÉCURITÉ SOCIALE

A côté des dépenses, l'usage de la petite reine se traduit également en économies.

"S'il y a une chose à retenir, c'est son impact sur la santé publique", souligne Nicolas Mercat.

S'appuyant sur une étude danoise basée elle-même sur une méthodologie de l'OMS, il évalue à 5,6 milliards d'euros l'impact du vélo sur la santé en France.

Trente minutes de coups de pédale par jour seraient suffisantes pour réduire d'un tiers les risques de mortalité. Cette pratique régulière serait bonne contre les maladies cardio-vasculaires, certains cancers, l'obésité, le diabète de type II et même la dépression.

L'étude se conclut par des objectifs, notamment celui de rejoindre le "peloton" en portant d'ici 2020 la part modale du vélo dans les déplacements entre 12 et 15% et en atteignant une moyenne de 250 à 350 kilomètres par an et par personne.

Strasbourg, championne hexagonale, n'en est qu'à 8%.

L'étude prône de quadrupler le kilométrage d'aménagements cyclables dans les villes pour atteindre 60.000 kilomètres.

"Avec 350 kilomètres en vélo par an et par habitant, il n'y a plus de trou de la sécurité sociale", assure Nicolas Mercat.

 

Par Reuters, publié le 23/04/2010 à 18:53

Partager cet article
Repost0
22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 19:28

Pour compléter l'article d'hier, un autre article du Parisien sur le même thème, qui donne queques chiffres complémentaires, consultable ici en version originale. A lire aussi les commentaires des lecteurs...

 

Par MARIE-ANNE GAIRAUD | 14.04.2010 - LE PARISIEN
seine-copie-1.jpgLe maire de Paris présente aujourd’hui un plan de réaménagement des quais de Seine. Faisant la part belle aux promeneurs, ce plan suscite l’inquiétude des automobilistes et des élus de droite.

La guerre antivoiture est-elle relancée à ? Le maire de , , a surpris tout le monde en début d’année avec son projet de reconquête des voies sur berge. Car, depuis le début de son deuxième mandat en 2008, il avait levé le pied sur les restrictions de circulation. Oubliés les couloirs de bus. Et même si, grâce aux aménagements réalisés entre 2002 et 2007, les émissions d’oxyde d’azote des voitures ont été réduites de 6 %, le nouveau partage de l’espace public au profit des piétons et vélos ne semblait plus prioritaire.

 Et l’aménagement des quais de la Seine semblait même oublié.
En en reparlant en janvier, le maire de Paris a été soupçonné par les Verts d’une « poussée de fièvre écologique » à la veille des élections régionales. Mauvais procès. Les plans que le maire doit dévoiler ce matin, et dont nous révélons l’ampleur et donnons un aperçu, sont réellement ambitieux. Il veut transformer l’ensemble des quais bas, sans doute à compter de 2011. Rive droite, rive gauche : aucune berge ne sera oubliée. « L’idée est de transformer une autoroute urbaine en lieu de vie », selon le maire de Paris. Des espaces seront totalement libérés des voitures. Sur les autres tronçons, l’espace dédié aux voitures doit être réduit au profit des vélos et des piétons.

Le dernier mot reviendra au préfet de police de Paris

Le projet est-il réalisable techniquement ? Les voies sur berge aménagées en autoroute, depuis 1967, sont un axe de circulation majeur dans la capitale.  Chaque jour, près de 35 000 voitures empruntent ces quais. Et même si, avec la limitation de vitesse à 50 km/h (en 2007), les flux y ont baissé de 3 %, le préfet de police, qui garde la haute main sur ces voies, sera sans doute très exigeant sur les mesures à prendre pour éviter l’embouteillage monstre.
Le maire de Paris, lui, se veut confiant. « J’ai l’impression que cela va être un cap extrêmement différent, nouveau, enrichissant, par rapport à la mandature précédente. » Bertrand Delanoë rêvait de voir des tours émerger du sol parisien, en attendant, il a décidé de partir à la conquête du fleuve.
 
Partager cet article
Repost0
20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 20:21
logo_covoituragefr.gif
Respire le périph' ! a rencontré deux membres de l'équipe de covoiturage.fr mercredi ; en un mot : motivants !
Nous vous proposerons ensemble quelque chose pour la semaine du Dévelopement durable début avril...


Sachant que ... 37 millions de véhicules aujourd’hui en France, dont 80% des conducteurs voyagent seuls et que l’automobile, un mode de transport plébiscité : plus de 80% des déplacements des Français, je vous incite vraiment à aller sur leur site : www.covoiturage.fr

Si Respire le périph' ! ne souhaite pas défendre une solution plus qu'une autre (voir notre liste ici) pour diminuer la pollution automobile, force est de constater que le covoiturage est une solution plus que pertinente et consensuelle. En effet :

- Est-il indispensable de prendre sa voiture pour aller travailler quand quelque part, à une, deux ou trois rues de chez soi, quelqu’un s’apprête à faire de même, à la même heure, pour la même destination ?
- Est-il responsable de prendre systématiquement sa voiture quand l’automobile est le principal émetteur de gaz à effet de serre et de polluants ?
- Est-il nécessaire de payer chaque jour des frais croissants de carburant quand on pourrait les partager ?
- Est-il agréable de voyager seul quand on pourrait rencontrer de nouveaux visages et faire un trajet convivial ?
- Est-il épanouissant de passer deux heures par jour dans les embouteillages et une heure à chercher une place de stationnement alors que si tout le monde ne prenait pas sa voiture, ce serait plus facile de circuler et de se garer ?

Si à toutes ces questions, vous répondez par la négative, alors le covoiturage est fait pour vous. Rejoignez covoiturage.fr et devenez acteur d’une mobilité durable !


Ils ont la conviction que le covoiturage, une solution d’avenir et que la clé du succès est de mettre facilement et rapidement en relation les conducteurs et les passagers. 

 D'où leur site performant, premier site de covoiturage français, et pratique comme en témoignent les critiques de presse. La navigation sur le site est particulièrement étudiée et optimisée. On retiendra notamment :
  • L’efficacité : optimiser les recherches, permettre aux utilisateurs de trouver rapidement un voyage.
  • La simplicité : faciliter la vie des covoitureurs en limitant au maximum le nombre d’opérations nécessaires.
  • La disponibilité : Sur covoiturage.fr, si vous cherchez un voyage, vous avez directement accès à la liste des trajets sans même avoir à vous inscrire.
  • L'instantanéité : Si un voyage vous intéresse, vous vous inscrivez gratuitement pour obtenir les coordonnées de votre covoitureur, mais vous n’êtes pas obligé de passer par l’intermédiaire de Covoiturage.fr pour le contacter. Vous pouvez le faire directement par téléphone.
  • Une innovation permanente en inaugurant régulièrement de nouveaux services. Par exemple, Covoiturage.fr a été le premier site de Covoiturage à proposer un accès sur téléphone mobile, et à inclure une carte interactive des trajets publiés basée sur les coordonnées GPS des villes.
Partager cet article
Repost0
15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 20:06
Preuve de la montée en puissance du phénomène du covoiturage : la Sanef s’apprête à aménager des parkings réservés aux adeptes de ce mode de transport.

  Claire Guédon | Le parisien le  13.02.2010, 07h00

images.jpgAu péage d’Arsy, sur l’autoroute A 1, le minuscule parking est déjà saturé de voitures prises par le givre matinal. Les derniers arrivés optent pour le stationnement sauvage. Il est 7 h 45 tapantes. La station radio 107,7 annonce de méchantes pluies verglaçantes sur le trajet jusqu’à Paris, à 70 km. Plusieurs accidents et des bouchons attendent Pierre et Sandrine.

Les deux automobilistes s’apprêtent à faire route commune pour aller travailler. Ils forment ce qu’ils appellent une équipe de covoitureurs, avec leur troisième partenaire Nathalie. « Nous étions jusqu’à six », précise Pierre, qui a intégré le groupe il y a quatre mois.

Plutôt inattendu, le phénomène tend à se développer aux barrières de péage de l’Oise, où les petites zones de stationnement se couvrent de véhicules de particuliers. L’exploitant de l’A 1, la Sanef, a décidé de prendre en compte la tendance en créant dans les trois ans deux grands parcs uniquement réservés au covoiturage, à Senlis (une trentaine de places) et à Chevrières (quatre-vingts emplacements). Une « bonne idée », estime Sandrine, qui vient de Margny-lès-Compiègne. « Le parking d’Arsy n’est pas adapté et même dangereux pour repartir », constate-t-elle.

Son domicile à Remy, son job à Colombes (Hauts-de-Seine)… Pierre a d’abord songé à prendre le train pour joindre les deux bouts. « Cinq heures par jour dans les transports, ce n’était pas tenable », explique-t-il. Il se rabat ensuite sur l’autoroute. « Cela me coûtait 700 € par mois en essence et péage. » Plutôt dissuasif sur le plan financier. Il s’inscrit alors sur plusieurs sites Internet spécialistes du covoiturage. Son groupe finit par se bâtir de façon informelle. « Ce n’est pas facile à constituer. Il faut trouver les bonnes personnes, avec des horaires de travail qui conviennent », confirme Pierre.

Leur technique est simple : « On change chaque jour de voiture. On divise les frais par trois », ajoute-t-il. « Et, en plus, c’est convivial de voyager à plusieurs », complète Sandrine. Les compagnons de route se séparent sur un parking d’entreprise de Parinor 2 (Seine-Saint-Denis). Pierre y récupère sa moto et termine le trajet jusqu’à Colombes. Pour le retour, les covoitureurs se retrouvent à 17 heures.



Le Parisien

Partager cet article
Repost0

Contactez Nous En Cliquant Ici

  • : Le blog des franciliens qui respirent le périph'
  • : Pollutions, bruit : le périphérique n'est pas qu'une voie de circulation : des milliers de personnes vivent près de lui !
  • Contact

BIENVENUE

100 000 personnes habitent et vivent à proximité du périphérique parisien. 1,3 million de véhicules circulent chaque jour sur le périph'  émettant des polluants atmosphériques néfastes à la santé jusqu'à 400m aux alentours. La pollution est 3 fois supérieure à la moyenne à moins de 150m. Des solutions existent pour diminuer la pollution : file réservée pour le covoiturage, interdiction d'accès aux véhicules les plus polluants, végétalisation, limitation de vitesse...

LOGORLP

- vous informe sur la qualité de l'air, les effets de la pollution sur la santé, les moyens de la réduire... à partir de sources sérieuses.  

- mobilise les citoyens : via la pétition Respire le périph', visites de quartier, rencontres thématiques ...

- interpelle élus et responsables : courriers, lettres ouvertes... 

- est une association Loi 1901, de franciliens, vivant ou non à proximité du périphérique et concernées par cette situation. Nos statuts sont consultables .
IMG_0796-copie-1.JPG

 

 

Vous voulez nous rejoindre :

Téléchargez le bulletin d'adhésion ici.
Vous voulez  faire des propositions : 

Contactez nous !


William, Christelle, Alain, Thomas, Elodie 

mais aussi Elvina, Romuald, Gérard, Alain, Adrien ...  

Recherche

Savoir et Agir

Chacun a le droit de vivre dans un environnement respectueux de la santé - Constitution française

La qualité de l'air en Ile-de-France en un clic !

Signez la pétition  en cliquant ici

Pourquoi ce blog ?

- parce que le périphérique est une source importante de polluants atmosphériques néfastes à notre santé
- parce que nous sommes nombreux à vivre et à grandir près du périph : pas moins de 20 crèches, 11 écoles maternelles,  23 écoles élémentaires, 11 collèges, 13 lycées, 2 hopitaux, 27 stades et de nombreux logements, notamment HLM, sont situés entre les boulevards des maréchaux et le périph'
- parce que rien n'est définitif et que les choses peuvent changer si nous nous mobilisons !