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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 17:42

Article original page 8 du n°700, mercredi 16 juin 2010 consultable ici

Comment éviter le bouchon, bête noire des banlieusards, le matin ? Dans le secteur d’Orgeval (Yvelines), la société d’exploitation de l’autoroute a mis des panneaux lumineux pour fluidifier le trafic. Elle est satisfaite du résultat.


Le cauchemar des automobilistes a un nom : le bouchon. Il le rencontre sur les 8 628 kilomètres d’autoroutes françaises à péage… Non seulement les usagers paient le prix fort au péage mais, en prime, soit ils perdent des précieuses heures de vacances, soit au retour, la détente du week-end est effacée par l’énervement de l’embouteillage. Parfois, ils subissent la double peine à l’aller et au retour.

 

En 2009, ce sont quelque 82,3 milliards de kilomètres qui ont été ainsi parcourus par les usagers. Mais avec une conduite intelligente et apaisée, bien des problèmes se résolvent pour le bien de tous, en permettant à tout le
monde d’arriver plus vite à bon port.

 

index.jpg

 

Rien ne sert de courir ; il faut partir à point.

Le lièvre et la tortue en sont un témoignage.

 

Démonstration.

La circulation automobile obéit aux règles de la mécanique des fluides. Ce principe connu s’est vérifié une fois de plus avec l’expérience menée par la Société des autoroutes du nord et de l’est de la France (Sanef), qui gère également le réseau de la Normandie, sur l’un des tronçons les plus chargés de France, l’autoroute A13, entre Mantes et Orgeval (78), aux abords de Paris. Ici, passent en moyenne 110 000 véhicules par jour, et, aux heures de pointe, entre 6 heures et 9 heures du matin, la voie est saturée de voitures de banlieusards se rendant à leur travail dans la capitale. Les automobilistes mettent alors 45 minutes pour parcourir 25 kilomètres, contre 13 minutes en temps normal. Pour éviter la formation de bouchons, Sanef a installé, sur le bas-côté, des panneaux lumineux qui, dès que les boucles de comptages de véhicules relèvent une baisse de la fluidité, invitent automatiquement les automobilistes à modérer leur vitesse à 110, 90, voire 70 kilomètres/heure.

 

Et les résultats mesurés, sur une année complète, entre septembre 2008 et septembre 2009, sont spectaculaires. A l’approche d’Orgeval, le secteur le plus chargé, on observait, en période noire, de dangereux phénomènes d’accordéon, avec de vives accélérations suivies de brusques coups de frein. Grâce au nouveau dispositif, les bouchons ont diminué de moitié et l’embouteillage chronique de 6 heures à 9 heures, le matin, ne dure plus qu’une demiheure, à partir de 7 heures. L’intensité des bouchons, c’est-à-dire leur longueur et leur durée, a, elle, été réduite de 70 % et le nombre d’accidents a diminué de 17%.
Quant aux automobilistes, ils gagnent en moyenne 20 à 25 minutes sur leur temps de parcours, en ralentissant… pour aller plus vite. «C’est un peu comme lorsque vous voulez vider une bouteille d’eau, l’eau s’écoule mieux en la penchant légèrement qu’en la renversant à la verticale», explique Patrick Jacamon, directeur du pole exploitation chez Sanef.


«Outre le gain de temps, la conduite apaisée permet de mieux utiliser les trois voies, où tout le monde roule à la même vitesse, de supprimer les coups d’accordéon, source d’accidents, et de diminuer les émissions de gaz carbonique», se félicite-t-il. •
Isabelle Rey-Lefebvre

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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 15:51

En 2006, la direction régionale de l'équipement d'Ile-de-France (Dreif), a publié une contribution sur les déplacements en Ile- de-France, dans laquelle elle prend parti pour l'instauration d'un péage pour l'accès à la capitale. Pour Francis Rol Tanguy, directeur de la Dreif, cette question "ne doit plus rester taboue". Objectif pour la Dreif : réduire la circulation automobile et collecter des ressources pour accélérer le déploiement des transports collectifs. Le rapport complet est consultable ici.

 

Deux scénarios possibles : l'instauration, comme à Londres, d'un péage pour l'accès à l'hyper-centre ou bien d'un accès payant aux autoroutes franciliennes, dans la zone de la deuxième couronne délimitée par la A86. Le dispositif ne s'appliquerait, alors, qu'aux voies rapides. " Ce système est techniquement simple à mettre en place grâce au réseau de fibre optique déjà existant", assure M. Rol Tanguy. Ce péage, qui pourrait être étendu à tous les véhicules ou réservé aux poids lourds, générerait, selon la Dreif, une recette annuelle de 300 millions d'euros.

 

peageurbain

 

Le document de la Dreif contient déjà le début du travail. Dans un langage décomplexé, les fonctionnaires qui l'ont rédigé s'en prennent à chaque facette du «tabou». Ils évoquent ainsi «l'acceptation sociale». On peut l'obtenir, écrivent-ils, par «l'amélioration sensible et visible du service rendu aux usagers» (informations en temps réel, haute qualité des routes, meilleure sécurité dans les tunnels, secours plus rapides). Les auteurs de la contribution évoquent aussi «l'efficacité» du péage, en clair ce qu'il rapporte. Dans l'exemple anglais, les résidents bénéficient «d'un rabais de 90 %». Plus on agrandit la zone, «plus la part des "résidents" qui circulent sans entrer ni sortir du périmètre est importante et donc plus l'efficacité décroît». Et les recettes avec. Pas de gants non plus pour décrire les technologies à mettre en oeuvre. Les Britanniques utilisent la reconnaissance des plaques d'immatriculation par caméra, les Allemands la géolocalisation pour faire payer les poids lourds sur leurs autoroutes gratuites. Les voies rapides franciliennes, «entièrement câblées avec fibre optique», sont prédécoupées pour des solutions technologiquement osées. Mais on peut se contenter de «la technique toute simple de l'affichage d'une vignette assortie de contrôles de police». Voilà pour le bâton.

Recettes générées. Côté carotte, le document décrit toutes sortes de formules. Le paiement pourrait «inclure l'utilisation gratuite des transports en commun», ou encore le prix du stationnement «éventuellement avec garantie de trouver une place». Le mariage du péage et de la carte orange pourrait aboutir à «une carte multimodale» donnant à la fois accès aux voies rapides et aux transports en commun. Autre version : taxer les déplacements sur voies rapides seulement le jour. Avec cet arsenal, les services de l'Etat plaident que les recettes générées pourraient financer les transports collectifs ou les modes alternatifs à la route, en particulier pour les marchandises. Le texte fournit la simulation suivante : si l'on fait payer uniquement l'accès au réseau des voies rapides comprises dans le périmètre de l'anneau de l'A86, on peut facturer à la distance parcourue. En ne taxant que les poids lourds, on dégage 300 millions d'euros par an. Avec les voitures, le double. En Ile-de-France, l'Etat et la région investissent environ 200 millions par an, rien que pour le routier.

 

"Nous sommes favorables à l'application rapide du péage urbain dans Paris", a alors déclare Jean Sivardière, président de la Fédération nationale des usagers des transports (Fnaut), qui estime que "l'automobiliste doit payer ce qu'il coûte à la collectivité".

 

"Après le stationnement payant, le péage urbain n'est que la deuxième étape dans la gestion de la circulation en milieu urbain", rappelle Yves Crozet, qui dirige le master transport et logistique industrielle et commerciale de Lyon-II. "Ce n'est pas tant le problème de la pollution qui va nous obliger à instaurer des péages dans les villes, assure-t-il, mais l'obligation, sous peine d'asphyxie urbaine, de canaliser les déplacements." Avec le péage urbain, poursuit M. Crozet, l'infrastructure routière, l'un des derniers bastions du secteur non marchand, appliquerait, comme l'eau ou l'électricité, le principe de l'utilisateur payeur.

 

 

A partir des textes de

Dominique Buffier

Extraits d'articles parus dans l'édition du 17.01.07.du Monde

et

VINCENDON Sibylle

Extrait de Libération - 20/11/2006

 


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29 août 2010 7 29 /08 /août /2010 15:58

grenelle.jpg

Afin de renforcer la lutte contre la pollution de l’air dans les agglomérations françaises, l'article 181 de la loi Grenelle 2 offre la possibilité aux communes ou groupements de communes de plus de 100 000 habitants, où une mauvaise qualité de l’air est avérée, d’expérimenter un projet de Zones d’Actions Prioritaires pour l’Air (ZAPA).

 

En effet, dans plusieurs villes françaises, dont Paris et son agglomération, les valeurs limites réglementaires de qualité de l’air sont actuellement dépassées et les tendances sur les émissions de polluants couplées à la sévérisation des objectifs de qualité de l’air risque d'augmenter le nombre d’agglomérations ne respectant pas les objectifs de qualité de l’air.

Les « ZAPA » viseront à réduire les concentrations de particules et de dioxyde d’azote. Elles porteront sur les sources directes et indirectes de ces polluants dans les communes ou groupements de communes de plus de 100 000 habitants.

 

pot d'E

 

Une des mesures phare des ZAPA est l’interdiction de l’accès aux véhicules contribuant le plus aux émissions atmosphériques. Les actions mises en œuvre par les collectivités territoriales devront être menées en cohérence avec les autres objectifs nationaux pour l’environnement, notamment la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

 

 

L’appel à projet « Faisabilité des ZAPA » porté par l’ADEME a pour objectif, compte tenu du caractère novateur de ce concept, de permettre aux communes et groupements de communes d’étudier la faisabilité de ces zones afin de développer les méthodologies et les outils nécessaires à l’élaboration et à l’évaluation des mesures de réduction de la pollution de l’air expérimentés dans ces zones.

Pour ce faire, l’ADEME accompagnera financièrement plusieurs études de faisabilité.

 

Une réunion d’information est prévue à Paris en septembre.

La date sera affichée sur le site de l'ADEME prochainement.

Contact ADEME : Céline Phillips, Service Evaluation de la Qualité de l’Air, celine.phillips@ademe.fr, Tél. : 01 47 65 20 50
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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 12:32

logo AT

Afin de vous aider à mettre en oeuvre un PDE au sein de votre entreprise, voici quelques suggestions d’actions proposées par Les Amis de la Terre Paris sur leur site

 

Vous pourrez en découvrir une version plus détaillée en lisant le guide «réaliser un PDE» de l’ADEME (www.ademe.fr) ou en consultant le site www.pdeiledefrance.fr où figure une méthodologie plus développée et des
fiches action type qui peuvent être reprises par les entreprises pour lancer leur PDE en interne. Sur ce site figurent également des cartes qui peuvent permettre aux différentes entités de trouver des structures similaires proches pour mettre en place des actions communes et gagner en efficacité.


1- Meilleure gestion des places de stationnement
artEnjeux :
· réduire les coûts de location ou d’achat/entretien d’emplacements de stationnement des voitures des salariés
· réduire les accidents de la circulation (1ère cause d’accidents mortels parmi les accidents du travail et de trajet)
· réduire les arrêts de travail (la durée moyenne d’arrêt de travail pour un accident lié à un déplacement est de 2 mois).
Recommandations:

· réduire le nombre de places de stationnement mis à disposition de vos salariés
· définir des critères très sélectifs d’attribution (handicapés, co-voitureurs, salariés
ayant de réelles difficultés pour venir en transports en commun)
· rendre payantes les éventuelles places de stationnement attribuées aux salariés ne
respectant pas les critères
· partager les éventuelles places de stationnement résiduelles avec d’autres entreprises
avoisinantes.


2- Promotion des transports publics
1Enjeux :
· se doter d’une image plus respectueuse de l’environnement et à l’écoute des aspirations des citoyens
· réduire la consommation d’énergie génératrice d’émissions de CO2 et de gaz polluants.
Recommandations:
· offrir une information claire, mise à jour, visible dans les lieux fréquentés sur les transports en commun permettant l’accès à l’entreprise (plans, horaires)
· vendre des titres de transport et des abonnements au sein de l’entreprise
· participer financièrement au-delà des 50% de la carte orange (et cibler cette aide sur les salariés utilisant réellement les transports en commun)
· demander aux élus, à la SNCF, la RATP, au STIF des aménagements favorisant l’utilisation des transports en commun pour vos salariés (sur la base d’une enquête personnalisée) : fréquences des trains et bus, parcours des lignes de bus, qualité des espaces d’attente
· permettre la flexibilité des horaires de salariés ayant des contraintes de transport
· organiser des actions promotionnelles, informer sur la nécessité de changer les comportements.

 

3- Promotion du vélo
Convergence-Invalides-cc56aEnjeux:
· se doter d’une image plus respectueuse de l’environnement et à l’écoute des aspirations des citoyens
· réduire la consommation d’énergie génératrice d’émissions de CO2 et de gaz polluants
· améliorer la santé de ses salariés
Recommandations:
· dédier des emplacements de stationnement sécurisés et abrités près des entrées
· mettre à disposition des douches, vestiaires et casiers de rangement
· mettre à disposition des plans de trajets cyclables
· exiger des élus des aménagements supplémentaires en pistes cyclables et en parcs de stationnement près des transports publics, de réduction de la vitesse automobile (zones 30 km/h), en possibilités de combiner vélo et transports en commun (inter-modalité)
· distribuer des kits sécurité: chasubles, casques, éclairages, coupe-vents, … (au logo de votre entreprise par exemple)
· offrir des titres de transport en cas de météo défavorable
· organiser des actions promotionnelles, des journées en vélo, des loteries, des clubs cyclistes
· proposer des prêts pour l’achat de vélos, rechercher des accords avec des vendeurs de vélos
· accorder une indemnité kilométrique, des bons d’achat
· mettre en place des services de réparation / entretien des vélos (via un magasin de vélos à proximité ou par les cyclistes eux-mêmes en leur mettant à disposition un
local et des outils)
· mettre à disposition des abonnements gratuits à Velib
· promouvoir également la marche à pied en:
     o créant des chemins piétonniers dédiés et signalisés
     o sécurisant les entrées et sorties du site
     o offrant des titres de transport en cas de météo défavorable
     o informant sur les bienfaits pour la santé.


4- Promotion du covoiturage
logo covoituragefrRecommandations :

· faciliter la recherche de partenaires (associer éventuellement les entreprises voisines pour élargir les possibilités de constitution d’équipages) et développer la communication sur cette modalité
· réserver des places de stationnement aux co-voitureurs

· proposer des indemnités kilométriques, des révisions gratuites mettre à disposition une flotte de voitures ou de minibus appartenant à l’entreprise (les utilisateurs sont conducteurs à tour de rôle)
· envisager la redéfinition des horaires pour faciliter la constitution d’équipages.

 

5- Meilleure organisation des déplacements professionnels
autopartage parisRecommandations :

· définir des critères favorisant les déplacements en train plutôt qu’en avion lorsque la distance le permet
· évaluer précisément le besoin en véhicules de service et favoriser les flottes de véhicules partagés non attribués personnellement
· encourager l’utilisation de taxis ou voitures de location en complément des transports en train si nécessaire
· ne plus considérer les voitures de société comme un élément de valorisation, proposer en échange un complément de rémunération malgré l’existence de dispositions fiscales encore favorables pour l’entreprise
· envisager de nouvelles pratiques de travail qui limitent les déplacements (télétravail au domicile ou dans des sites décentralisés, visioconférences, réunions téléphoniques, horaires flexibles, semaine de 4 jours, …).
6 Organisation pour mettre en oeuvre un PDE au sein de votre entreprise

 

MISE EN OEUVRE

De la préparation du projet à la mise en place des premières mesures, un délai de 4 à 6 mois est généralement nécessaire. La démarche de mise en oeuvre d’un PDE comprend 4 étapes :
Préparer et piloter le projet :
   · définir les motivations principales de l’entreprise et des salariés
   · choisir des objectifs réalisables et précis (indicateurs de suivi)
   · déterminer les acteurs internes à l’entreprise (comité de pilotage, groupe de projet, chef de projet PDE)
   · déterminer les acteurs externes à l’entreprise (ADEME, consultants, sociétés de transport, collectivités locales, …).
Réaliser le diagnostic :
   · recueillir et analyser les données relatives aux déplacements dans l’entreprise (accessibilité, stationnement, pratiques, impacts environnementaux)
   · enquêter auprès des salariés sur leurs pratiques et leurs attentes
   · élaborer en groupe de travail des solutions envisageables
   · formaliser un diagnostic.
Elaborer le plan :
   · approfondir les solutions en concertation avec les acteurs concernés
   · définir le budget et les apports
   · formaliser le dossier et faire décider.
Mettre en oeuvre et suivre le PDE :
   · mettre en oeuvre et suivre les mesures
   · évaluer l’atteinte des objectifs
   · réaliser régulièrement des actions de communication et des recueils de témoignages.

 

Il existe des entreprises spécialisées dans le conseil qui peuvent vous aider à mettre en place votre plan de déplacements ... COMUTOECOPARTNER  ; SEQUOVIA ... ;  et même des associations :

 

Alors, n'hésitez plus !

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 17:00

Un autre levier pour diminuer la pollution : impliquer les entreprises et les associer à une réflexion globale sur les déplacements de leurs salariés pour diminuer leur impact environnemental. C'est un levier très efficace. En effet, il apparait que les plans de transport d'entreprises peuvent conduirent à une réduction entre 10 et 40% de l'autosolisme !


parking.jpg.pngLes plus fortes réductions sont visibles chez ceux qui s'appuient sur une gestion active  de leurs parkings (accès limité, tarification ou prime,...). Le succès de tels programmes dépend étroitement des tarifs pratiqués ou de la prime attribuée, mais également de facteurs externes tels la disponibilité et le prix des parking dans les environs immédiats de l'entreprise ainsi que de l'existence d'alternatives valables en matière de transport public. (source :Pistes et outils pour une gestion durable des déplacements domicile-travail )

 

 

logo ATA l’occasion de la Semaine Européenne de la Mobilité 2008, l’association « Les Amis de la Terre Paris » avait publié, dans le cadre de la diffusion de son rapport d’enquête sur les plans de déplacement des entreprises - PDE, un classement des grandes entreprises franciliennes en matière de Plans de Déplacements. Une enquête qui montre la nécessité d’une plus grande implication des entreprises, à peine deux d’entre elles obtiennent la moyenne…

 

 

L’enquête met en lumière une méconnaissance des bonnes pratiques de déplacements et des efforts insuffisants pour encourager l’usage de modes de transports alternatifs parmi les entreprises interviewées.

Sur les quarante entreprises interrogées, seules deux d’entre elles obtiennent la moyenne, et seulement un tiers a engagé une démarche de type PDE, ce qui souligne la nécessité d’une plus grande mobilisation des entreprises.

Les réponses fournies, même si elles permettent de dégager certaines bonnes pratiques et outils intéressants, font également apparaître des marges de progrès importantes, en particulier dans

- l’organisation des déplacements professionnels : élé-travail, vidéo-conférence, promotion du train au dépend de l’avion ou de la voiture de société...

- dans la promotion du vélo, ou encore des transports publics  : remboursement de la carte orange au-delà de 50% par exemple, rendre payant les parkings de l'entreprise.

 

L’association rappelle que la mise en œuvre de PDE offre des avantages économiques, sociaux et environnementaux aux entreprises et à leurs salariés. Selon Claude Bascompte, le Président de l’association, « Les PDE ne pourront avoir un impact sur la maîtrise du changement climatique et l’amélioration de la qualité de l’air que s’ils se généralisent avec des obligations de résultat ».

 

Le rapport complet est téléchargeable ci-dessous sur le site des Amis de la Terre

 

Un nouvelle enquête est en cours pour actualiser ce travail.

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22 juin 2010 2 22 /06 /juin /2010 17:00

miniatureAnime_velorutionUniverselle_130x130.gif

 

Imaginez ce que devient la rue lorsque les cyclistes deviennent suffisamment nombreux pour imposer leur rythme à la circulation motorisée...

Pour cela il faut qu’une masse critique soit atteinte.

À l’appel du collectif Velorution, des cyclistes du monde entier se donneront rendez-vous dans la capitale française pour célébrer la joie de vivre à vélo, et le plaisir de circuler sans contrainte. 4 RDV à retenir sur 4 jours entre Pique-nique et projections.

 

Jeudi 1 juillet
- 22h30 : Masse critique nocturne lumineuse : sortez les lumières et tout ce qui brille !! Départ : jardin Tino Rossi 75005 Paris.

Vendredi 2 juillet
- 18h00 : Masse critique ! Départ : esplanade des Invalides 75007 Paris vers mairie du IIè.

Samedi 3 juillet
- 15h00 : LA grosse masse critique Paris est à nous   RESPIRELE PERIPH'! sera là !!!

Dimanche 4 juillet
- 14h00 : masse critique. Départ : jardin de la porte des Lilas 75020 Paris.

 

Pour 2010, Paris s’offre une bouffée d’air pur et de bonheur en accueillant sa première Masse Critique Universelle !

La masse critique est une célébration de la culture cycliste dans tous ses états. Pour le temps d’un weekend nous deviendrons le trafic dans la joie et la bonne humeur ! Ce sera [aussi] l’occasion de dénoncer un système entièrement basé sur l’utilisation des véhicules motorisés.

La bicyclette est non seulement source de plaisir, mais elle est aussi une alternative à nos modes de vie supersoniques et aux nombreux problèmes posés par les véhicules motorisés.

Pendant ces quatre jours de fête, des cyclistes du monde entier se donneront rendez-vous pour célébrer la joie de vivre à vélo, et le plaisir de circuler sans contrainte.

Rendez vous les 1, 2, 3 & 4 juillet 2010, pour une fête dont Paris se souviendra...

 

Retrouvez ici, le programme complet sur le site des organisateurs

 

 

 

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 20:32

Question du JDD Mercredi 2 Septembre 2009 | JDDParis, article original ici

Un péage urbain à Paris...
  • 35%
    35% - Et puis quoi encore!

    (573 votants) Et puis quoi encore!

  • 24%
    24% - Supprimons la voiture, tout simplement

    (396 votants) Supprimons la voiture, tout simplement

  • 22%
    22% - C'est une très bonne idée

    (362 votants) C'est une très bonne idée

  • 11%
    11% - Si ça peut réduire la pollution et fluidifier la circulation

    (176 votants) Si ça peut réduire la pollution et fluidifier la circulation

  • 5%
    5% - Qui paiera? Les Parisiens ou tout le monde?

    (81 votants) Qui paiera? Les Parisiens ou tout le monde?

  • 2%
    2% - A quel prix?

    (39 votants) A quel prix?

Total: 1627 votants      

 

Soit 57 % des réponses

favorables à l'instauration d'un péage...


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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 17:23

  Par CarFree 25 fév, 2010  Article original ici

« Les données des études menées montrent clairement que le volume de trafic et la vitesse sont les facteurs principaux des nuisances environnementales », souligne Denis Baupin, maire adjoint de Paris en charge du développement durable, de l’environnement et du plan climat, qui préconise un abaissement de la vitesse de circulation à 50 km/heure sur le périphérique parisien.

 

50.jpgAdapter la vitesse de circulation sur le périphérique pour réduire le bruit et la pollution

Sur proposition de Denis Baupin, un groupe de travail relatif au bruit et à la pollution atmosphérique générés par la circulation sur le périphérique parisien va être mis en place. Le conseil de Paris s’est prononcé en faveur du vœu déposé, après que la Préfecture de Police ait donné son accord sur le principe.

« Un tabou est levé : la question de la vitesse de circulation sur le périphérique est ainsi enfin sur la table, s’est réjouit Denis Baupin. Nous allons enfin pouvoir ouvrir le débat sur une gestion du périphérique qui permette de concilier l’intérêt des riverains et un bon usage de l’infrastructure »


Ce groupe de travail, associant notamment la Ville de Paris, la Préfecture de Police, les communes limitrophes, permettra d’examiner toutes les mesures – et notamment la limitation de la vitesse de circulation – pour réduire les nuisances sonores et la pollution atmosphérique occasionnées par le trafic routier auxquelles sont quotidiennement confrontés les centaines de milliers de riverains vivant aux abords du périphérique.

Le ministère des Transports et de l’Environnement devra aussi participer au groupe de travail puisque c’est ce ministère qui détermine la vitesse de circulation sur le périphérique. Nul doute que Jean-Louis Borloo sera favorable à un tel projet, totalement en phase avec le Grenelle de l’environnement et le développement durable…

 

Périphérique: un bruit assourdissant

100 000. C’est le nombre estimé de personnes vivant à proximité immédiate du périphérique parisien. 70 décibels. C’est la limite sonore qu’un humain peut supporter avant de présenter des problèmes de santé. 75,3 décibels. C’est la puissance sonore moyenne qui émane de la ceinture parisienne. 80 décibels. C’est le niveau sonore sur certains tronçons du périphérique parisien. Des chiffres effarants qui inquiètent…

 

Un périph’ à 50 km/heure tout le temps ou seulement la nuit?

Cette initiative fait suite à l’étude de BruitParif qui permet pour la première fois de disposer de mesures in situ de l’exposition au bruit aux abords du périphérique parisien. Cette étude relève que « les niveaux sonores tout autour du périphérique excèdent systématiquement les valeurs règlementaires (68db) de jour comme de nuit » et que pour les riverains, « il n’y a jamais de répit, ni la nuit, ni le week-end ». Bruitparif préconisait de faire baisser «en priorité» le bruit nocturne et proposait pour ce faire une réduction de la vitesse à 50 km/h la nuit.

Malgré tout, la baisse de la vitesse sur le périphérique parisien n’est pas seulement motivée par le bruit occasionné pour les riverains. Avec une limitation de la vitesse à 50 km/heure, on peut escompter une diminution importante de la gravité des accidents, ce qui veut dire moins de morts et de blessés graves.

Egalement, avec une vitesse en baisse, c’est moins de consommation de carburant et moins de pollution atmosphérique.

 

Des radars tronçons sur le périphérique

Et pour mesurer en temps réel les dépassements de vitesse, on pourrait soumettre à ce groupe de travail l’idée des radars tronçons. En les multipliant sur le périphérique, on connaîtrait pour chaque automobiliste sa vitesse moyenne entre son entrée et sa sortie du périphérique, avec possibilité d’envoyer automatiquement par la poste les contraventions pour tous ceux dépassant les 50 km/heure de moyenne.

Il faudrait veiller également à ce que les motos entrent dans le dispositif afin de les contraindre à respecter la limitation de vitesse à 50 km/heure. Les motos sont en effet particulièrement concernées par les questions de vitesse et de bruit.

Le groupe de travail rendra ses conclusions avant l’été avec pour objectif l’élaboration du Plan de Déplacements Urbains (PDU) de la ville de Paris. Ce projet pourrait constituer un précédent intéressant pour l’ensemble des autoroutes urbaines ou autres « voies rapides » urbaines de France qui polluent, tuent et ruinent la santé des riverains.


Cet article a été publié par CarFree, le 25 février 2010 à 9:46,

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12 juin 2010 6 12 /06 /juin /2010 17:53

logo-AT.gifLe projet de loi du Grand Paris soutenu par Nicolas Sarkozy a été examiné en commission mixte paritaire le 20 mai 2010, et a été adopté en juin. Les Amis de la Terre Paris ont dénoncé un projet aux enjeux politiques éloignés des préoccupations quotidiennes des franciliens.

 

Respire le périph'! ne peut que converger vers les remarques de bon sens et dénoncer les aspects de ce projets couteux quand ils ne servent pas l'intérêt des franciliens. En effet, l'aménagement du territoire est une clef du succès de la lutte contre la pollution de l'air.

 

Extraits choisis et mis en valeur par Respire le périph'! de leur communiqué de presse consultable en intégralité ici.

 

Des transports en commun en phase avec les besoins ?

Ce projet comporte la création d’une double boucle du métro automatique appelée "le Grand 8" qui devrait être mise en service en 2023, d’après Christian Blanc, le secrétaire d’État au développement de la région-capitale. Or, face à l’insuffisance du réseau existant, au mauvais état du matériel actuel et à la saturation de certaines lignes telles que la ligne 13 du métro ou la ligne A du RER, il y a urgence !

Le schéma du Grand 8 envisage de relier des zones d’activité économique comme Le Bourget, le plateau de Saclay ou les aéroports d’Orly et de Roissy, qui ont une faible densité d’habitation. Or, selon l’INSEE, « les déplacements à destination du travail (habituel uniquement), (...) correspondent à " 40 millions de kilomètres quotidiens parcourus" (Île-de-France à la page N°331, Avril 2010) et représentent 40% du temps de déplacement des franciliens. Par conséquent, ce schéma doit prendre en considération des zones d’habitation les plus denses, au plus près de Paris, avec des gares proches les unes des autres, afin de faciliter l’accès aux transports en commun et les trajets domicile-travail d’un grand nombre de salariés.

 

Densifier pour diminuer les trajets et les distances

La densification de zones urbaines existantes aurait du être la voie à privilégier. Plusieurs équipes d’architectes défendent ce principe en mettant en avant les concepts de "mixage commerces, logements, bureaux nécessaire", d’"équilibre emploi, habitat, services", de "développement métropolitain intensif plutôt qu’extensif ». Le développement de pôles dédiés exclusivement aux activités économiques met à mal l’équilibre habitat, travail, services que nous défendons. (et qui oblige aux déplacements, note de Respire le périph'!)

 

Manque de concertation

Sans prendre en considération les conclusions de la médiatique consultation de dix équipes d’architectes, sociologues et urbanistes, sans tenir compte des études d’aménagement approfondies menées par la Région, sans entendre les réserves des élus locaux, Christian Blanc a mené avec précipitation un projet qui s’apprête à engloutir des milliards d’euros, plutôt nécessaires à la réorientation de la Région et de tout le pays vers une société soutenable.

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 17:15

Le prochain numéro de LaRevueDurable sera consacré à l'« Energie : les territoires sur la voie de la transition ». Thème qui concerne au combien Respire le périph' !

 

lrd.jpgJ'en profite pour en faire de la pub', car cette revue est tout simplement excellente. Sérieux, passionnant on trouve dans ce magazine de quoi faire réfléchir, des idées, des projets, des débats, des témoignages de personnes qui construisent, cherchent et pensent un autre monde, plus respecteux de la vie sur terre.

 

C'est La revue de vulgarisation francophone sur l'écologie et le développement durable. Je connais une de leur journaliste, qui s'occupe également du très beau projet "le climat entre nos mains" :  j'aime la sincérité de son  engagement pour le développement durable.

 

LaRevueDurable ne se limite pas à évoquer la protection de l'environnement, le tri des déchets, la pollution atmosphérique... Elle s'intéresse aussi aux changements d'habitudes et d'attitudes nécessaires en vue d'une consommation plus raisonnable et prend position sur des sujets transversaux : le chantier de l'éducation au développement durable, le mariage de l'emploi et de l'écologie, le tourisme sur une planète fragile, la vie en commun en mégalopoles, les technologies appropriées, etc.

 

Le numéro 38 (juin-août 2010) de LaRevueDurable sort fin juin.

 

Pour préparer l'avenir, il faut sortir au plus vite de l'ère éphèmere du pétrole et, d'une manière générale, des énergies fossiles. Face à la myopie des Etats et du monde de la finance sur ce chapitre et à l'incapacité des actes individuels seuls à répondre à un tel défi, les territoires ont une réelle marge de manœuvre pour faire émerger sans tarder une autre culture de l'énergie.

Ce 38e dossier de LaRevueDurable met à l’honneur le mouvement, dit de la transition, qui rassemble des milliers de personnes qui élaborent des plans de descente énergétique locaux pour ne pas se retrouver le bec dans l'eau lorsque le cours du pétrole explosera. Il publie le premier inventaire exhaustif des groupes de transition actifs en Europe francophone avec leurs coordonnées.

D'autres réponses locales au défi énergétique sont au sommaire de ce nouveau dossier de LaRevueDurable : les villes à basse consommation d'énergie et haute qualité de vie pour tous, les plans climat qui fleurissent en France, la planification territoriale de l'énergie du canton de Genève, les réseaux électriques intelligents testés en Allemagne et l'urbanisme solaire, balbutiant dans plusieurs pays européens.


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Les envois se font uniquement après paiement, par chèque à l'ordre de Cerin sàrl, ou par carte de crédit (appelez le + 41 26 321 37 11). Merci de nous consulter pour d'autres moyens de paiement.

 

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LaRevueDurable
Cerin sàrl
Rue de Lausanne 23
1700 Fribourg
Suisse


www.larevuedurable.com pour s'informer


et s'engager sur l'écologie


www.leclimatentrenosmains.org pour concrétiser cet engagement


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