et en clair :
Avec Valérie Pécresse et Chantal Jouanno nous avons un programme d’actions concret et volontariste pour lutter contre la pollution atmosphérique et le bruit. C’est un sujet majeur en termes de santé publique. Il est maintenant admis que la pollution atmosphérique accroît par exemple, la bronchiolite chez les enfants, les crises d’asthme ou encore les épisodes d’allergie chez les personnes les plus sensibles.
Respire le périph ! a bien raison d’attirer l’attention sur la qualité de l’air aux abords des grands axes de circulation. En effet, les progrès se sont essoufflés ces dernières années : pour le NO2 par exemple, polluant majeur de la pollution automobile, nous n’enregistrons plus du tout de progrès.
Les Franciliens sont déjà 86% en général à craindre que la qualité de l’air ait un impact sur leur santé (source ORS). A fortiori en bordure de route.
Et pourtant ils souffrent en même temps très lourdement des déficits du système de transports régional.
La vérité c’est que ce n’est pas avec des solutions simplistes, avec des gels de nouvelles routes qu’on se dédouanera de la question de la qualité de l’air aux abords des axes routiers.
Notre écologie, celle du Grenelle de l’environnement, ce n’est pas celle de l’immobilisme et celle de la décroissance. C’est l’écologie qui fait confiance au progrès pour aller trouver les solutions les plus efficaces, et les plus novatrices.
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Si nous sommes élus, nous traquerons les points noirs de pollution de l’air extérieur d’origine routière :
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La Région créera une mission permanente chargée de faire mettre en place des plans de prévention sur chaque point noir identifié dans les cartes de pollution de l’air. La Région expérimentera des réductions de vitesse des voitures sur les axes les plus polluants.
La Région mettra aussi en place un soutien financier à l’expérimentation de zones urbaines de basse émission (transports, mais aussi aide à la réduction des émissions résidentielles), par les départements et les intercommunes.
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La Région imposera la mise en place de critères « santé » dans les projets de transports qu’elle finance (par exemple tunnels désenfumés avec filtration des bouches d’aération).
Elle encouragera le renouvellement des flottes de bus, et l’accélération de la mise en place de filtres à particules.
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Mise en place de panneaux d’information en continu sur la qualité de l’air en ville, comme à Karlsruhe. Cela évitera de devoir se rendre sur le site d’Airparif pour avoir les informations.
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Sans attendre les résultats de cette politique, nous entendons tout mettre en œuvre pour que les nouvelles crèches et les écoles ne soient plus construites en proximité des axes de circulation sans adaptation, exposées à la pollution de l’air.
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Nous accélérerons le développement du véhicule du futur et l’efficacité écologique du transport routier :
- Créer un fonds d’investissement stratégique pour soutenir les entreprises les plus innovantes dans le domaine du véhicule du futur, ou les éco-activités (dépollution, recyclage, …)
- Aménager 81 tronçons en y installant une voie supplémentaire consacrée aux bus, taxis et au covoiturage. C’est plus de transports, de fluidité, moins d’embouteillage et donc moins de pollution.
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Il est urgent de sortir l’Ile-de-France de l’impasse dans laquelle elle est plongée, sur le bruit routier. Les Franciliens sont deux fois plus nombreux à se plaindre du bruit que les provinciaux. (source ORS).
Il n’y a pourtant pas de fatalité sur le bruit : la Région la plus dense de France est surtout la plus riche et celle équipée des meilleures capacités technologiques. Elle doit montrer la voie en matière de gestion du bruit.
Lancer avec volontarisme le Grand Paris et ses projets de transport, veut dire lancer une nouvelle politique de lutte contre le bruit. L’un ne peut plus aller sans l’autre. Et cette politique doit résorber l’existant.
C’est aussi une politique de justice pour ceux qui ne peuvent prétendre aux meilleurs emplacements en Ile-de-France.
Pour ce qui concerne la route, nous mettrons en œuvre deux mesures essentielles et novatrices :
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Résorber à marche forcée les anciennes infrastructures (murs anti-bruit, revêtements routiers, insonorisations…).
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Planter des arbres pour bloquer l’urbanisation en zone bruyante : planter des bois dans les zones mortes des échangeurs routiers, planter une forêt autour de Roissy. Donner une vraie affectation à ces zones est la seule façon de les soustraire à toute urbanisation. C’est aussi une politique de double bénéfice environnemental qui profitera à la biodiversité (trame verte).
Marie-Claire DAVEU, candidate sur la liste UMP de Valérie Pécresse et de Chantal Jouanno pour les Régionales.